Bonjour,

Pour vous faciliter la tâche dites-vous bien qu’ après le verbe introducteur d’un dialogue la seule chose qui compte est de citer la personne :

Paul a dit : « Tu vas à l’école. »
Paul a dit : « Tu iras à l’école »
Paul a dit : « Tu irais à l’école si tu le pouvais »

Paul dit : « Tu vas à l’école. »,
etc.

Paul dira plus tard à son fils : « Tu vas à l’école. »
etc.

Le verbe introducteur est conjugué selon le temps du récit, les propos selon le temps utilisé dans…les propos.

Quant à la complétive, il en est de même :

Robert a dit qu’il aimait tant ses parents.
Robert a dit qu’il aime son grand-père autant que ses parents.

Bonsoir,

La subordonnée peut tout a fait être au présent après une principale à l’imparfait ou au conditionnel, il ne s’agit que d’établir une relation temporelle entre deux faits, qui peuvent être soit réels soit supposés

« J’aimais beaucoup ces fromages que je déteste aujourd’hui. »
 » Il aurait mangé  dans ce restaurant que je découvre aujourd’hui. »

De votre phrase : « La situation où la subordonnée dont on parle est toujours vraie. Peut-être que c’est toujours vrai parce que c’est un fait qui ne change jamais. » , je dois avouer ne pas en comprendre grand-chose.

Bonjour,

Et bien, hors la pratique, qui apporte la connaissance de l’usage, on ne peut pas généraliser que « bien » devant un adjectif ait une intensité moindre que « fort »devant un adjectif.

« Bien », en soi , a une notion d’évaluation qualitative. Le cnrtl en donne la définition : « En rapport avec certains critères d’appréciation individuels ou collectifs; » alors que pour » fort » ou « très », il ne s’agit nullement d’une appréciation mais d’un constat.

Un exemple bien choisi -> appréciation
Un exemple « fort choisi » ne s’écrit pas, on est choisi ou pas ; on ne peut pas être choisi un peu, très ou fort choisi.

Ce garçon est fort (très) petit -> C’est mesurable.
Ce garçon est bien petit -> C’est une appréciation; il peut être grand mais pas assez aux yeux du locuteur : « Cet homme mesure 1m90, c’est bien petit pour être basketteur ! »

Cela se vérifie encore mieux avec cet exemple :

« Vous affirmez que je suis idiot, c’est un bien grand mot ! « qui ne signifie rien de la grandeur réelle du mot « idiot » alors qu’ « un très grand mot » est un mot avec beaucoup de lettres et rien d’autre.

Bonsoir,

« Maintes fois » est un adverbe, invariable. Il apporte des précisions au verbe et comme tout adverbe n’influence en rien  sa conjugaison ou les accords à apporter.

C’est « la chose » qui est saluée qui commande l’accord

Maintes fois saluée par la presse, cette fille.
Maintes fois salués par la presse,ces footballeurs.
Etc.

Bonjour,

pour détendre l’atmosphère, je vous propose cette version, sans doute moins usitée :

« Il y a deux situations au sein desquelles on a le devoir de répondre de cette façon »

Bonjour,

Le sujet du verbe est bien une moyenne ; hélas, ce n’est pas la moyenne qui a été publiée, mais bien les chansons.

« 100 000 chansons, en moyenne, ont été publiées » évite toute confusion.

Bonjour,

En effet, Adam  vous a affirmé qu’elle était : vous ne pouvez pas vraiment éluder le verbe « être » pour garder le sens.
De plus, sans preuves formelles, le subjonctif me semble de meilleur usage.

« Mais je n’ai pas la preuve formelle que Marie soit réellement celle qu’Adam m’a affirmé être. »

Si vous tenez à garder un temps au passé pour le subjonctif, le subjonctif imparfait, plus « précieux », s’écrit encore couramment à la 3e personne du singulier ; la concordance des temps commandera le plus-que-parfait pour la suite.

« Mais je n’ai pas la preuve formelle que Marie fût réellement celle qu’Adam m’avait affirmé être. »

Bonjour,

« En ayant économisé pendant des mois, ils ont pu partir en vacances. »

le gérondif passé sert à indiquer que deux propositions, qui ont le même sujet ( c’est le cas de votre phrase) ont eu lieu en même temps.

S’ils ont pu partir en vacances, c’est seulement après avoir économisé. Votre phrase n’est pas correcte, le plus simple serait d’écrire :

« Après avoir économisé pendant des mois, ils ont pu partir en vacances ».

Vous pouvez également vous contenter de la forme composée du participe qui permet de marquer une antériorité par rapport à une autre proposition :

« Ayant économisé pendant des mois, ils ont pu partir en vacances. »

Un exemple de phrase commençant avec votre gérondif passé et dont le sens serait correct :

« En ayant économisé pendant des mois, ils se sont constitué un capital. »

Dans ce cas le capital augmente en même temps que les économies. 🙂

Bonjour,

« Je vais créer votre page de blog et pour cela j’aurai besoin des éléments suivants : »

Dans votre phrase « Je vais créer » indique un futur proche et non une incertitude, le conditionnel ne convient pas.

Vous pouvez conjuguer « avoir besoin »  au présent, sous-entendu « j’ai besoin dès maintenant »  ou au futur, sous-entendu  » j’aurai besoin à l’instant futur de la création ».

Bonjour,

 » Je ne sais plus qui »  sujet du verbe est une locution figée qui commande le neutre et le singulier.

Je ne sais plus qui, des Français ou des Allemands, l’a détruite.