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Bonsoir,
la particularité de « se voir » en qualité de semi-auxiliaire est que l’action du verbe ne peut pas être considérée définitivement actée, dans le cas où le sujet fait l’action de l’infinitif, auquel cas le PP s’accorde avec le sujet. On peut remplacer voir par penser, imaginer,etc.
« Elle s’est vue mourir », « elle s’est vue gravir les plus haut sommets », etc.
Dans le cas où le sujet ne fait pas l’action mais la subit( et le PP est alors invariable ), « se voir » a également une fonction de concession : « Elle s’est vu proposer une réunion » et non « elle s’est fait proposer une réunion ».
La réalité de l’action n’est pas acceptée par le sujet.
Pour résumer :
« Cette candidate politique s‘est vue couper la parole au candidat du Partit X ». Fait l’action
« Cette candidate politique s‘est vu couper la parole par le candidat du Partit X ». Subit l’action
« Cette candidate politique s‘est fait couper la parole par candidat du Partit X ». Subit l’action plus fortement- 444 vues
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Bonjour,
un brouhaha est un ensemble de paroles diverses se mêlant en un bruit de fond inintelligible. C’est un mot singulier qui n’a pas fonction à être marqué du pluriel. C’est un ensemble qui forme un tout.
De même, sémantiquement il est un constituant de l’atmosphère qui ne peut pas être pleine de brouhaha. Une atmosphère est un ressenti, un brouhaha également.
Un brouhaha peut créer une atmosphère, participer à une atmosphère. Il ne peut pas la remplir,
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Bonjour,
Grammaticalement « de » est ici un déterminant indéfini pluriel (qui remplace « des » dans les phrases négatives mais également devant un adjectif postposé dans les phrases positives)
« Jo avait entendu des prénoms aussi poétiques » -> « Jo n’avait jamais entendu de prénoms aussi poétiques que celui-là. »
Il est vrai que si l’on considère « de » comme un marqueur de quantité ( ce qu’il n’est pas mais la logique de l’interprétation de la langue l’admet) , il en aurait donc entendu moins de un et le singulier s’entend -> « Jo n’avait jamais entendu de prénom aussi poétique que celui-là. »
Le scripteur peut se faciliter la tâche : le déterminant indéfini singulier existe, c’est « un » qui vaut pour tout les cas.
« La mystérieuse inconnue s’appelait donc Aurore. Jo n’avait jamais entendu un prénoms aussi poétique que celui-là. »
« La mystérieuse inconnue s’appelait donc Aurore. Jo avait autrefois entendu un prénom aussi poétique que celui-là. »
Cette réponse a été acceptée par VincentDlrx. le 7 mai 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
Effectivement, ici, pas d’accord.
Le COD de « frayer » est le chemin placé après.
« Se » est COI -> Ils ont frayé un chemin à eux
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Bonjour,
Avec beaucoup moins de références que mes camarades, je dirais simplement que « aimer à » signifie tout simplement, dans un langage plus poétique, « prendre plaisir à » ; une atténuation légère du verbe aimer. J’aimerais à être capable de vous en démontrer la pertinence, hélas, j’en suis incapable. 🙂
Votre question m’aura permis de faire connaissance avec » assavoir », je vous en remercie.
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Bonjour,
si dans votre première phrase l’antécédent de « telles » s’identifie facilement, dans la deuxième difficile de trouver celui de « tel que pourrait le faire ».
Cette deuxième phrase n’a pas vraiment de sens.- 273 vues
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« On trouve aussi Rick Fox, l’ailier avisé que ses apparitions au cinéma et son mariage avec Vanessa Williams ont fait (intronisé) membre de la famille royale. »
Et votre problème est résolu.
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Bonjour,
je dirais pour commencer que je comprends mal en quoi « ses apparitions au cinéma » peuvent bien faire de lui un membre de la famille royale.
On ne voit vraiment pas ce que syntagme vient faire dans votre phrase.
Si vous tenez à cette information (?) : « On trouve aussi Rick Fox, l’ailier avisé apparu au cinéma, que son mariage avec Vanessa Williams a fait membre de la famille royale. «
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Bonjour,
Étrangement, quelqu’un n’a pas de féminin au singulier dans ce type de construction.
De même une femme écrira « je suis quelqu’un de gentil », alors même que le pronom indéfini féminin singulier quelqu’une existe.
En revanche, on peut écrire sans erreur : « Quelqu’une d’entre vous mesdames aura sans doute emprunté par erreur mon parapluie ».
Je ne connais pas d’explication logique à cela.
Pour revenir à vos moutons, le pronom indéfini masculin singulier ne peut être qualifié que par un adjectif accordé de la même manière.
Cette femme, c’est quelqu’un de très beau, de très original, etc.
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bonjour,
Vous avez effectivement deux substantifs pluriels, un féminin et un masculin, qui s’ajoutent et deviennent l’antécédent de « que », lui-même COD de soupçonnés. Ce dernier prend donc le genre neutre et pluriel : soupçonnés.
Toutefois il me parait peu possible de soupçonner un ou des auteurs, de soupçonner une ou des matières.
Votre phrase gagnerait à être écrite : « Ce travail m’a permis de prendre connaissance d’auteurs et de matières dont je n’aurais pas soupçonné l’existence ».
Cette réponse a été acceptée par LeFrancophile. le 29 avril 2024 Vous avez gagné 15 points.
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