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Vos adjectifs sont bien des adjectifs.
Cet emploi impersonnel du verbe faire pour parler du temps est suivi d’un nom ou d’un adjectif.
Il fait beau, il fait nuit, il fait beau temps.- 2079 vues
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Dans votre premier exemple, je ne vois pas de choix à faire. Vous parlez d’un nombre, un nombre étonnant, le nombre de [gens qui ont partagé cette information].
C’est quand « un grand nombre de gens » est le sujet de la phrase que vous devez faire un choix.- 10175 vues
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Je découperais la question.
A] Conjugaison avec le complément du nom.
Au moment de conjuguer le verbe, on peut parfois choisir le pluriel :
– Un troupeau de cerfs nous croisent, une compagnie d’oiseaux tourbillonnaient, un couple de vieilles gens habitaient là…
Donc vous pouviez vous permettre :
– Une équipe de sauveteurs intervenaient.
Mais ce n’est pas le choix que vous avez fait.B] Syllepse.
Par exemple on n’exprime qu’un nom au singulier mais on enchaîne avec le pluriel. Vous pourriez ainsi tenter :
– L’équipe arrivait avec leurs échelles. L’équipe est intervenue, ils ont été efficaces.
Mais la syllepse passe généralement assez mal.
Et même avec un complément, ça reste délicat :
– Un camion de pompiers arrivait. Ils sont intervenus.
On peut avoir l’impression qu’on a parlé des pompiers, mais non, ils ne sont pas vraiment là, ils ne sont qu’un complément du nom donnant du sens au nom.
C’est donc encore une syllepse, dont vous n’auriez pas tort de vous méfier.C] Choix d’un sujet.
a) Avec le nom et le complément du nom définis (sachant que des = de les), c’est à vous de décider de votre sujet :
– L’équipe des sauveteurs intervenait. Elle (l’équipe) était, ou ils (les sauveteurs) étaient…
Qu’on passe d’une première phrase au singulier à une deuxième phrase au pluriel ne présente aucun inconvénient. C’est assez cinématographique, on voit l’équipe, puis ses membres.b) Avec un complément du nom dépourvu de déterminant.
– La roue à aubes tournait. Elles étaient pourries (les aubes). Ça ne fonctionne pas.
– Les bords de routes sont meubles. Elles sont dangereuses (les routes). Ça ne fonctionne pas.
– L’équipe de sauveteurs arrivait. Ils étaient rapides (les sauveteurs). Apparemment ça ne fonctionne pas non plus puisque c’est la même construction.
Et pourtant si ? Parce que l’équipe et les sauveteurs sont finalement un peu la même chose ?
Ou parce qu’on a décidé que c’est les sauveteurs le noyau du groupe nominal ? Très bien. Mais alors il fallait y penser avant, et dès le départ conjuguer au pluriel. Sinon vous retombez en syllepse, vous n’avez pas tort.D] Deux hypothèses.
a) C’est le déterminant de équipe qui joue.
On peut dire l’équipe des sauveteurs. Mais avec un déterminant indéfini, comme dans votre phrase, l’expression devient une équipe de sauveteurs (certaines articulations entre définis et indéfinis sont impossibles). Mais le sens de l’article à sauveteurs persiste et permet une reprise de ce mot par un pronom dans la phrase suivante. Et donc, si on ne peut pas dire sans syllepse l’équipe de sauveteurs arrivait ; ils étaient rapides, on peut en revanche dire une équipe de sauveteurs arrivait ; ils étaient rapides.
Mais je n’y crois pas trop.b) Apposition.
[Vous savez qu’une apposition peut apparaître après une virgule (cette ville, Lille, est…) ou après le mot de (la ville de Lille est…)]
Il n’y aurait donc pas de complément du nom dans une équipe de sauveteurs, mais une apposition, les deux mots désignant la même chose. Dans ce cas c’est toujours le premier mot qui emporte l’accord : la victime, Paul, est blessée / Paul, la victime, est blessé. Mais dans la phrase suivante, le pronom est au choix : elle / il a porté plainte.
Cette interprétation serait cohérente avec votre conjugaison du verbe selon équipe, et avec votre pronom à suivre selon sauveteurs.
Mais je n’y crois pas trop.E] Ma réponse.
* Vous avez fait le choix de considérer que une équipe était le noyau du groupe nominal en conjuguant au singulier.
* Les sauveteurs n’ont pas le déterminant nécessaire permettant de les pronominaliser dans la phrase suivante.
–> Il y a bien une rupture sylleptique dans une équipe de sauveteurs est arrivée ; ils…Cette réponse a été acceptée par Anne-christine COLIN JORE. le 14 janvier 2020 Vous avez gagné 15 points.
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La même question a été posée ici : https://www.question-orthographe.fr/question/de-jusque-de-jusqua/
Je suis en désaccord avec les réponses, mais la question de Laetitia est bien posée.Vous voulez conserver « de », parce que votre verbe se construit comme ça : le PIB peut croître de 0,8 %.
Vous voulez conserver « jusque », pour dire que le chiffre peut monter jusqu’à 1 %.
Alors conservez les deux.
Le PIB peut croître de jusqu’à 1 %.
Les règles syntaxiques l’imposent.
On doit pouvoir construire comme avec un autre adverbe : le PIB peut croître de presque 1 %.Le problème posé par « de jusque » vient peut-être de l’étymologie de « jusque » : du latin inde (de) et de la préposition usque (à partir de). Il y a donc un « de » indiquant l’origine déjà compris dans ce mot. Mais du point de vue du sens, ce « de » a complètement disparu et le mot ne désigne plus que la destination, la borne supérieure, et on dit sans problème « je roule de Lille jusqu’à Lyon ». Si nous conservons dans nos gènes de l’audition la conscience que les grand-parents de nos grand-parents avaient conscience de cette présence d’un « de » dans le mot « jusque », alors il est compréhensible que nous soyons réticents à juxtaposer deux « de ». En effet dirions-nous : ce livre (traite de) (de l’Antiquité à nos jours) ? Peut-être pas. Mais fusionner les deux « de » serait une erreur syntaxique. Vous n’êtes pas responsable du fait qu’un verbe avec un complément introduit par « de » soit juxtaposé à un mot qui il y a quelques siècles commençait par « de ».
Autre explication possible. Votre « de », qui fonctionne avec croître, ressemble à un « de » d’origine, et donne l’impression qu’il manque quelque chose entre « de » et « jusque ».- 1365 vues
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1/ D’accord avec Tara. Quand on veut dire « c’est… que », il faut écrire « c’est… que ». Introduit un cod (c’est lui que j’ai vu), un coi, (c’est de lui que je parle), un complément du nom (c’est de lui que je suis amoureux), un adverbe (c’est demain que je viendrai)…
Les autres tournures sont simplement des verbes suivis d’un attribut (edit: ou plutôt complément du présentatif), auquel vous pouvez certes rattacher un complément relatif avec « que » ou « dont » (c’est la voiture que je conduis, c’est la voiture dont j’ai envie…) mais les deux tournures ne sont certainement pas équivalentes comme le suggère la référence BDL.2a/ Comment des gens coupables peuvent-ils imaginer qu’on leur pardonne jamais ? Pas de négation possible. Le mot « jamais » est mis pour dire « un jour » (qu’on puisse éventuellement pardonner un jour). On peut l’utiliser dans ce sens dans des hypothèses, des questions, ou des subordonnées dépendant d’une principale négative. Si jamais il vient, viendra-il jamais, je ne pense pas qu’il vienne jamais…
2b/ On n’écrit pas : As-tu jamais su que j’avais voyagé en inde ? ni : N’as-tu jamais su que j’avais voyagé en Inde ? mais : As-tu su que j’avais voyagé en inde ? ou N’as-tu pas su que… La question n’est pas de savoir s’il y a une nuance entre les deux mais de savoir qu’aucune des deux phrases n’a de sens clair. Tu as su ou tu n’as pas su, pas d’adverbe relativisant.
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La question se pose parce que « avoir pour » est attributif. Auxiliaire est attribut de tribunaux.
Nous savons que l’attribut ne s’accorde pas en genre quand il représente la fonction, le rôle. Elle est un témoin, il est une victime. La fin est le juge du moyen.
Pour l’accord en nombre, je dirais que c’est également cette notion de rôle qui fait la nécessité du singulier.
Avec un déterminant, c’est assez net.
Mes enfants sont ma (et non mes) raison de vivre.
Les gendarmes sont le bras armé de la loi.
Les gendarmes sont l’auxiliaire de la loi.
Les tribunaux sont l’auxiliaire de la loi.
On peut considérer que chaque gendarme est un auxiliaire, donc le pluriel est possible : les gendarmes sont les auxiliaires de la loi (métonymie permettant de désigner une personne par son rôle), mais pour les tribunaux, cette assimilation de chaque tribunal à un auxiliaire me semble moins évidente.
Donc avec un article, le singulier me semble s’imposer.
En remplaçant « ils sont l’auxiliaire de la loi » par « la loi les a pour auxiliaire », est-ce que ça fait une différence ? Formellement non à mon avis. Mais c’est en fait la construction avec « avoir pour » qui est en jeu. J’ai Pierre et Paul pour amis. J’ai Pierre et Paul pour tout soutien… Il me semble que « avoir pour » peut aussi bien introduire un attribut personnes qu’un attribut fonction. Pour des gendarmes, on choisit de désigner les personnes ou la fonction. Pour des tribunaux, je comprends que la fonction se soit imposée à l’auteur.- 1408 vues
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Pour l’accent, je pense que vous avez le choix entre considérerai (comme écrivent Tara et joelle) ou considèrerai (comme vous l’écrivez avec l’orthographe actualisée depuis 1977).
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Pour le mot considération dans la formule finale, je suis d’accord avec Tara, mais la question méritait carrément d’être posée.
L’adjectif possessif représente parfois le cod, parfois le sujet.
Nous vous excluons : votre exclusion est justifiée.
Nous vous admirons : notre admiration est sincère.
Nous vous considérons : votre ou notre considération ?
Vous devez examiner ces indices : leur examen s’impose.
Examinez minutieusement ces indices : votre examen doit être minutieux.
Je dois estimer des objets : mon estimation ou leur estimation prendra une heure ?
Nous devons considérer ces critères : la considération de ces critères, leur considération (par nous) s’impose ? Ou notre considération (de ces critères) s’impose ? Le plus naturel est ici de former le possessif sur la base du cod, et non du sujet, contrairement à la formule de fin de phrase.
Nous sommes heureux de vous dire notre reconnaissance éternelle.
Nous sommes heureux de constater votre reconnaissance internationale.
Apparemment, reconnaissance peut signifier le fait de reconnaître ou le fait d’être reconnu (mais ce second sens est-il valide ?).
Dans le sens que vous utilisez, le mot considération a manifestement pris son autonomie et a perdu le rapport avec son verbe d’origine. Contrairement à l’utilisation du mot reconnaissance, on ne doit pas dire « sa considération » mais « la considération dont il jouit ». Il suffisait bien sûr comme Tara de prendre le dictionnaire pour trouver que le sens B n’était plus une utilisation liée au sens A mais pratiquement un nouveau mot.- 1568 vues
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changer en / remplacer par
Si on rectifie la date au crayon, ça peut être : changer (transformer…) en
Si on supprime la date et qu’on en met une autre, c’est plutôt : remplacer par- 1483 vues
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Éléments, surtout pour avoir les avis de mis-en-trope et Evinrude.
1/ Conséquence (passer ce paragraphe si vous avez déjà lu ma première réponse)
Je recommence avec mon « que de conséquence » signifiant « au point que ».
Nous sommes probablement tous d’accord sur :
— C’est si important qu’il faut intervenir dans l’heure.
— Est-ce si important qu’il faille intervenir dans l’heure ?
La question porte sur le rapport entre l’importance et la nécessité d’intervenir.
Il n’y a pas d’ambiguïté possible, parce que « il est important qu’il faut/faille intervenir » n’a pas de sens.
En supprimant le verbe falloir, l’ambiguïté arrive.
— C’est si important que la direction intervient.
— Est-ce si important que la direction intervienne ?
À la forme interrogative, on perd carrément le sens, pour n’entendre que « il est important que… » au lieu de « c’est important au point que… ». Deux sens totalement différents, et il convient alors de modifier la phrase.
Par exemple, en ajoutant une virgule, on facilite la lecture.
— Est-ce si important, que la direction intervienne ? (important au point que la direction intervienne ?)
C’est ce sens que j’avais perçu dans la question de veronikan (est-ce que c’est inquiétant au point de te mettre dans un tel état ?)
Ma réponse était donc : « que » peut être utilisé seul pour signifier « au point que », et est alors à la forme interrogative suivi du subjonctif, et la virgule lève l’ambiguïté (est-ce inquiétant que tu sois dans cet état / est-ce inquiétant au point que tu sois dans cet état).Si, Evinrude, vous validez la phrase sans virgule, c’est soit parce que vous trouvez le début de la phrase suffisamment explicite (mais vous l’explicitez encore davantage en ajoutant « la situation » et dans ce cas je suis d’accord avec vous), soit parce que contrairement à moi vous lisez « c’est inquiétant que » et non « si… que », avec deux sens bien différents de « que ». Mais si c’est insatisfaisant ou ambigu à mon oreille, j’admets que ça reste possible.
2/ Demande de compléments à mis-en-trope
Le « si… que » de veronikan m’avait donc un petit air de rapport fait / conséquence. Mais j’admets que ce n’est pas si évident. Et en proposant l’indicatif, vous montrez assez brillamment qu’il peut très bien s’agir d’un rapport assertion / justification. Mais vous le faites d’autant plus facilement qu’il n’y a pas le mot « si » dans vos trois phrases. D’accord, c’est tout comme, c’est la même grammaire, mais vous vous mettez à l’abri de l’objection qui consiste à considérer que l’expression « si… que » a pris le sens unique de rapport fait / conséquence : il fait si beau que je vais sortir.
Votre premier exemple :
— Vous êtes donc bien occupé qu’on ne vous voit plus ?
n’est pas, nous en sommes conscients, la forme interrogative de la phrase affirmative :
— Vous êtes si occupé qu’on ne vous voit plus.
Le « que » n’introduit pas une conséquence mais une justification. Et en la remplaçant par :
— Êtes-vous êtes si occupé qu’on ne vous voit plus ?
ne conseilleriez-vous pas le subjonctif (modifiant le sens) ou la virgule (permettant de conserver le sens ?)
— Êtes-vous êtes si occupé qu’on ne vous voie plus ?
— Êtes-vous êtes si occupé, qu’on ne vous voit plus ?Et surtout, comment appliqueriez-vous cette possibilité de l’indicatif à la phrase soumise par veronikan ? Je crois que c’est possible, mais je voudrais voir la phrase, et les aménagements que vous y ferez. Personnellement, en exagérant, je passerais la justification au passé composé, je remplacerais le « peut-il y avoir » par « y a-t-il », je mettrais un complément ou un autre séparateur derrière « inquiétant », et je mettrais une virgule.
— Qu’y a-t-il de si inquiétant ici, que cela t’a mis dans un tel état ?3/ Sur quoi porte la question ?
[Ici une démonstration avec le « que » de conséquence et le subjonctif, mais on peut l’adapter avec le « que » d’explication et l’indicatif]
* avec « si… que » la question porte généralement sur la corrélation :
— Fait-il si froid qu’on ne puisse sortir ?
* avec un autre adverbe et une virgule, la question porte d’abord sur la première partie de la phrase :
— Fait-il encore froid, qu’on ne puisse sortir ?
C’est ainsi que dans les trois exemples proposés par mis-en-trope, la question porte sur la première partie de la phrase, et non sur la corrélation, la fin de la phrase n’étant qu’un complément.
Je pense que l’évolution de l’adverbe de degré « si » associé à la conjonction « que » peut rendre difficile son utilisation non corrélative. Elle reste possible, mais avec des précautions (complément, adverbe, ponctuation…)
— Fait-il réellement si froid dans ce pays, qu’on ne puisse sortir ?4/ Le caractère désuet de cette tournure
Les tournures que nous présente mis-en-trope sont certes peu scolaires, mais elles sont parfaites. On peut trouver, comme Evinrude, que c’est désuet, mais il faut voir que c’est également très contemporain.
— Tu te prends donc pour mon père, que tu me parles comme ça ?
— Tu es si fier, que tu ne dises jamais bonjour ?
— Tu es si fier, que tu ne dis jamais bonjour ?
Le « que » de conséquence entraîne le subjonctif.
— Tu es si fier, que tu ne dises jamais bonjour ? = Es-tu tellement fier ? Et cette fierté entraîne-t-elle que tu ne dises jamais bonjour ?
Un « que » de justification entraîne l’indicatif.
— Tu es si fier, que tu ne dis jamais bonjour ? Es-tu tellement fier ? Est-ce pour cela que tu ne dis jamais bonjour ?
Si l’on veut bien considérer que les gens fiers ne disent pas bonjour et que les gens qui ne disent pas bonjour sont des gens fiers, le rapport de causalité n’est pas si net.
[Note : Je pense qu’il est mouillé, car il pleut. Je pense qu’il pleut, car il est mouillé. La première approche est une déduction. La deuxième approche est une abduction. Les deux approches sont des approches de causalité. Sous forme de question, l’indicatif convient à la réalité première, celle sur laquelle s’appuie l’autre, et le subjonctif à la réalité conséquente. On peut, pour introduire une chronologie de la pensée, parler de fait + justification ou de fait + conséquence.]
Dans ces versions contemporaines, le subjonctif et l’indicatif sont valides, avec leurs nuances. C’est du Proust, c’est du bon sens, c’est de la logique, c’est du très bon français.
Le vrai problème est la petite normativité étroite et simplificatrice qui s’interpose entre le génie de la langue de nos écrivains et le génie de la langue dans ses usages encore populaires.
Quand on aura pendu la dernière fonctionnaire du Ministère de l’éducation nationale avec les tripes du dernier rédacteur du Manuel du français correct dans l’administration, on retrouvera toute la richesse du français, heureusement conservée dans nos livres, nos campagnes et nos banlieues.5/ Et mis-en-trope, pour le vote négatif attribué à votre réponse, c’est normal. Tant que vous citerez des auteurs ou des usages, tant que vous n’édicterez pas des règles soviétiques comme « pas de rais après si », « pas d’indicatif après ceci », « cette phrase est fautive », « la concordance des temps est obligatoire », « cette idée est inappropriée », vous perdrez des points, et vous vous finirez par partir ou être exclu ; on supprimera vos questions (comme pour les bords de la route qui vous ont pourtant intéressé), on mettra vos points à zéro (ChristianF)… c’est normal, c’est l’usage ici, ne vous inquiétez pas.
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