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Bonjour,
Tout dépend du sens, et là on manque un peu de contexte pour décider.
Si c’est confirmer quelque chose à quelqu’un : m’a confirmé, puisque à quelqu’un (ici le pronom m’) est COI.
Le professeur m’a confirmé le rendez-vous.Si c’est confirmer quelqu’un dans quelque chose : m’a confirmée, puisque quelqu’un (ici le pronom m’) est COD.
Le professeur m’a confirmée dans mon choix.Si c’est dans le sens théologique (extrêmement peu probable ici), soit, confirmer quelqu’un : m’a confirmée, puisque là encore m’ est COD.
Le prêtre m’a confirmée.- 1096 vues
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Bonjour,
Le il de il y a est bien un pronom, en revanche, c’est un pronom impersonnel.
Pour des exemples d’usage de cette tournure, voir par exemple Larousse ou Wiktionnaire.
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Et des exemples d’emplois de si + il y a :hypothèse / condition
S’il y a trop de vent on ne pourra pas aller en mer.
S’il y a des endives au jambon au menu, je sens que les enfants vont faire la tête !
Il viendra uniquement s’il y a des endives au jambon au menu.interrogation indirecte
J’aimerais savoir s’il y a trop de vent.
Je me demande s’il y a des endives au jambon au menu.une opposition
S’il y a des endives au jambon délicieuses, il y en a aussi d’immangeables.- 1540 vues
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En attendant les précisions de charlesrevillon, s’il s’agit bien de photographes automobile(s), il n’est pas pertinent de séparer ces deux éléments (qui forment un tout signifiant, une catégorie : des chanteurs d’opéra amateurs ≠ des chanteurs amateurs d’opéra) et il faut alors mettre amateur à la fin du groupe :
Nous sommes deux jeunes photographes automobile(s) amateurs.
Pour l’accord, puisque l’adjectif existe, autant faire simple et accorder. Si toutefois on peine à percevoir un adjectif en l’espèce, et si on y voit plutôt un substantif épithète, les deux accords sont à mon avis défendables :
Un photographe spécialiste de l’automobile / des automobiles // qui fait dans l’automobile / dans les automobiles.
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Bonjour,
C’est un anglicisme, mais qui a été introduit en France il y a plus de 50 ans (apparemment par la Revue française de science politique). On le trouve d’ailleurs fréquemment dans les publications relevant des champs de l’économie, des sciences politiques ou humaines.
Voici ce qu’en disent les Canadiens (les francophones), qui sont souvent très anti-anglicismes.
« L’adjectif réputationnel, calqué sur l’anglais reputational, est acceptable parce qu’il est légitimé en français au Québec et qu’il s’intègre au système linguistique de la langue française. En outre, il respecte les règles de formation des adjectifs formés à partir de noms se terminant par -tion, comme c’est le cas pour réputation (p. ex., relation et relationnel, institution et institutionnel). »
Donc, si ton contexte est technique, je pense que tu peux l’employer en toute tranquillité, si le contexte est plus généraliste, à toi de voir si tu prends ou pas le risque de susciter d’éventuels sourcillements.
(P.-S. Si le tutoiement te dérange, signale-le-moi, je veillerai à ne plus l’employer à l’avenir.)
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Bonjour,
Amateur se rapporte-t-il à photographes ou à automobile ?
Quel sens a automobile dans le cas présent ?- 1363 vues
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Hmmmmouais, j’aime moyennement ce sobriquet dont tu m’affubles ! 😀 , mais bon, passons.
Le « rien » qui précède le N2 peut être soit un article zéro (le N2 peut alors en effet avoir une fonction adjectivale : roue à aubes, bord de routes), soit un article indéfini contracté : des sauveteurs qui constituent une équipe (l’équipe de sauveteurs de ton point C], b))
Énoncé avec article zéro, le N2 est caractérisant / catégorisant. On est en présence d’une seule notion : celle d’équipe, qui se décline en sous-type : de sauvetage, médicale, etc.
La présence d’une équipe de sauveteurs (≈ une équipe de sauvetage) est obligatoire pour toute manifestation rassemblant plus de X personnes. Et celle d’une équipe de médecins (≈ une équipe médicale) pour toute manifestation rassemblant plus de X’ personnes.
Dans ce cas, on pourra en effet difficilement dire : Une équipe de sauveteurs est obligatoire dans toute manifestation rassemblant plus de X personnes. Ils interviendront en cas de besoin.Énoncé avec article indéfini contracté, le N2 n’est pas caractérisant, il est référentiel. On est en présence de deux « notions » : celle d’équipe et celle de sauveteurs.
Dans ce cas, on pourra plus facilement dire : Une équipe de sauveteurs était présente, ils ont pu intervenir immédiatement.
.Je trouve que c’est plus encore flagrant dans d’autres cas, par exemple :
N2 référentiel
Je me balade dans une forêt, c’est une forêt de chênes-lièges.
On pourrait sans difficulté dire : Je me balade dans une forêt de chênes-lièges, ils sont magnifiques.N2 caractérisant
Une/La forêt de chênes-lièges est facile d’entretien.
On ne pourrait pas (ou très difficilement) dire : La forêt de chênes-lièges est facile d’entretien, en plus ils poussent vite.- 2495 vues
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Si pleurer des larmes, vivre une vie ou mourir de mort sont de fait tautologiques, la présence d’un complément du nom fait qu’il n’y a non plus simple répétition du sens du verbe, mais précision ou restriction.
Dès lors, pleurer des larmes amères / de sang / abondantes, ou vivre une vie de patachon / peinarde / exaltante et mourir de mort lente / d’une belle mort deviennent tout à fait acceptables.- 1600 vues
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Bonsoir,
Je ne sais pas quel(s) point(s) vous gêne(nt). Le fait qu’en principe pleurer est intransitif ? L’inversion de l’adjectif ? L’adjectif abondant pour qualifier larmes ? Autre(s) ?
Pour ces trois cas, la réponse est oui, la phrase est correcte.Concernant le premier point et par rapport à votre phrase, pleurer accepte un objet interne : pleurer toutes les larmes de son corps, par exemple, et donc pourquoi pas pleurer des larmes abondantes ou d’abondantes larmes ?
(Dans d’autres cas, pleurer accepte également un COD : pleurer la mort de quelqu’un, par exemple.)
Au moins Alexandre Dumas (1) et Jules Michelet (2) (mais ils ne sont pas les seuls) ne partagent pas l’avis de Prince :
(1) je dois dire qu’elle me témoigna beaucoup de dévouement dans cette dernière entrevue, car elle pleura des larmes abondantes !
(2) Idamas pleurait d’abondantes larmes sur la défaillance du monde et la langueur du genre humain
Si sémantiquement Elle pleurait abondamment équivaut à peu près à Elle pleurait d’abondantes larmes / des larmes abondantes, il n’en est pas de même stylistiquement. Après on a le droit de ne pas aimer, mais de là à dire que c’est incorrect, voilà qui me parait un peu trop radical.
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Bonjour, MALF,
Oui, l’indicatif est en effet possible, si le quoique marque la rectification, ce qui est le cas dans ta (ou votre) phrase. Voir par exemple Larousse (1) ou le TLFi (2).
(1) Introduit une objection après un temps de réflexion : J’irais bien jusqu’à la place, quoique ça me fera une trop longue marche.
(2) B. −Fam.[La prop. introd. par quoique sert à formuler un jugement rectificatif ou restr. sur la vérité ou la pertinence de l’énoncé; souvent suivi de l’ind. ou du cond. et marqué par une pause: points de suspension, ponctuation forte; toujours postposé]
[…]
− [Avec l’ind. ou le cond.] Bien sûr, il ne l’a prise que pour la donner à Zèphe. Quoique avec les gamins, on ne sait jamais (Aymé,Jument, 1933, p. 139).Tu pourrais balader des grenades ou n’importe quelle pétoire quoique j’ai dans l’idée que tu n’es pas doué pour le tir au pigeon (Sartre,Mains sales, 1948, 3etabl., 2, p. 87).Lachaume le regarda d’un air peiné: « Garde-moi rancune si tu y tiens. Quoique vraiment, tu devrais comprendre! dit-il avec un soupir (…) » (Beauvoir,Mandarins, 1954, p. 547):2. monsieur damiens: (…) À la mort de votre pauvre mère, vous avez voulu travailler pour être indépendante et cela partait d’un bon sentiment. Quoique, vous le saviez, vous n’y étiez pas obligée… Anouilh,Répét., 1950, II, p. 57.
(Auquel cas, il vaudrait sans doute mieux éviter l’élision : Quoique il est petit quand même… ; et éventuellement, faire suivre la conjonction d’une virgule : Quoique, il est petit quand même… Néanmoins, je pense que la forme Quoiqu’il est petit quand même … reste possible.)- 1997 vues
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Tara et Nicola, à mon sens, la forme c’est … dont ne relève pas de l’hypercorrection, c’est simplement une forme un peu ancienne, mais non totalement disparue, de clivée, qui peut effectivement être ambiguë dans certains cas, mais au même titre que par exemple :
C’est la maison que j’ai achetée.
Relative : Regarde ! c’est la maison que j’ai achetée.
Clivée : C’est la maison que j’ai achetée (et non l’appartement).On peut voir sur ce sujet par exemple le paragraphe c’est …qui/que. introducteurs. de l’ouvrage de Michèle Lenoble-Pinson dont sont extraits ces quelques exemples illustrant cet emploi :
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