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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 20 janvier 2020 dans Accords

    Si cette phrase est vraiment complète (ce qui reste à voir, parce qu’ainsi elle parait un peu bancale), crissant ne peut pas être adjectif, sinon on aurait une phrase sans verbe (pas impossible dans l’absolu, mais pas dans le cas présent).
    Pour le faire « à l’oreille », il suffit de remplacer crissant par un adjectif « vrai » (c’est-à-dire non issu d’un participe présent) :

    *Les pneus cloutés / lisses  sur la route : on constate que ça n’est pas correct.

     

    Mais on pourrait par exemple avoir les deux accords avec :

    En le voyant arriver pneus crissant(s) sur la route.

     

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  • Grand maître Demandé le 20 janvier 2020 dans Conjugaison

    Bonjour,

    Tout dépend du sens :

    si le délégué médical est celui qui questionne, seul l’infinitif est correct : Un délégué médical peut se voir questionner (les médecins) ;
    si le délégué médical est celui qui est questionné, les deux accords sont possible : Un délégué médical peut se voir questionner / questionné (par les médecins).

    Dans ce dernier cas, l’infinitif met l’accent sur l’action et le participe passé sur le résultat.

    Pour plus de détails, on peut consulter par exemple le site de la BDL.

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  • Grand maître Demandé le 20 janvier 2020 dans Question de langue

    Hors le sens donné par Tara, ce qui peut sauver cette phrase, c’est le caractère collectif du mot verdure : cognitivement, on se représente bien le sentier qui serpente entre les différents éléments qui constituent cette verdure. Ce qui rejoint le cas évoqué par Grevisse que cite Prince : verdure est un singulier du point de vue formel, mais il implique un pluriel.

    On trouve ainsi des occurrences avec par exemple foule , ou encore mobilier :

    Un berger allemand âgé circulait entre le mobilier de plastique blanc du Café de la Plage,
    Houellebecq – Les particules élémentaires

    Je m’empare volontiers des poignées et serpente avec peu d’adresse entre le mobilier, pour rejoindre un coin isolé.
    https://books.google.fr/books?id=XwRzDwAAQBAJ&pg=PA464&dq=%22serpente%22+%22entre+le+mobilier%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjr1eHLqpLnAhVL5eAKHaUHBbIQ6AEIKTAA

     

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  • Grand maître Demandé le 19 janvier 2020 dans Accords

    Bonsoir,

    Il y accord si crissant est adjectif verbal et non accord, s’il est participe présent. On ne peut décider qu’avec la phrase complète.

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  • Grand maître Demandé le 18 janvier 2020 dans Conjugaison

    Puisque l’action de la subordonnée est antérieure à celle de la principale, et que le verbe de cette dernière requiert un subjonctif, le plus-que-parfait du subjonctif est en effet correct, mais très classique / soutenu, et un subjonctif passé moins soutenu serait également possible : Elle avait apprécié que les zones irriguées aient été nettoyées.

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  • Grand maître Demandé le 18 janvier 2020 dans Accords

    Bonjour,

    Oui,  c’est un adjectif, l’accord se fait en genre et en nombre avec le nom complété.

    II. − Adj. [Le subst. désigne une pers., un groupe de pers.]

    A. − Né de, descendant de. Ma sœur, mon propre sang, issue de la noble race des Plantagenets (CottinMathilde, t. 2, 1805, p. 123).Cet enfant était son fils, et une famille issue de notre sang se perpétuerait dans ces îles perdues (LotiMariage,1882, p. 234).Le roi Charles X avait créé, pour l’enfant issu de ce mariage, le marquisat de Surgis-le-duc (ProustSodome,1922, p. 706):
    https://www.cnrtl.fr/definition/issue
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  • Grand maître Demandé le 18 janvier 2020 dans Conjugaison

    Bonjour,

    Disons qu’en mettant le conditionnel, on est sûr de ne pas se tromper. Cependant, dans la mesure où l’évènement « ne pas pouvoir s’en occuper » n’a pas encore eu lieu, et que le verbe de la principale exprime une affirmation, on peut faire une entorse à la concordance stricte (grammaticale) et faire une concordance avec le sens.

    Dauzat, par exemple :

    Quand la principale est au passé, la concordance de forme réclamerait le passé en subordonnée, mais la langue a trouvé un procédé particulier pour l’expression du futur […] Après les verbes exprimant non plus une croyance, une espérance, mais une affirmation, un énoncé, on peut employer le présent (proscrit à tort par la Grammaire de l’Académie) et le futur. On dispose donc de quatre tours, exprimant les nuances entre le dubitatif « il m’a écrit qu’il viendrait demain », la probabilité « … qu’il venait demain » et la certitude « …qu’il vient [qu’il viendra] demain » (1). […] Le futur est encore plus nécessaire pour situer dans l’avenir, par rapport à celui qui parle. « J’ai appris qu’il va venir à Paris et qu’il y séjournera quelque temps » (affirmation opposée à la double formule dubitative : « qu’il allait venir et qu’il y séjournerait ».)
    (Les mises en valeur sont de moi.)

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  • Grand maître Demandé le 18 janvier 2020 dans Général

    Depuis indique en effet une durée (point de départ dans le passé + durée) et le présent est possible à la forme négative.
    Avec le passé composé, on insiste sur le point de départ de l’évènement ; avec le présent, sur l’état résultant.

    Je ne l’ai pas vu depuis un mois = la dernière fois que je l’ai vu, c’était il y a un mois.
    Je ne le vois pas / plus depuis un mois = je suis sans le voir depuis un mois.

    Mais il existe des nuances selon que l’on utilise plus ou pas. Le premier me parait plus neutre que le second (et plus fréquent ; cela expliquant possiblement ceci).
    Avec plus la négation porte sur la situation qui précède depuis : on indique une cessation entre la situation antérieure (avant je le voyais) et la situation présente (maintenant je ne le vois plus) ; alors qu’avec pas, la négation ne met plus en opposition les deux situations, elle porte uniquement sur la période d’après le changement et indique que pendant cette période, X n’a pas vu Y.
    Il me semble (c’est une impression labile toutefois) qu’alors, on pourrait voir l’indication d’une volonté.

    1) Avant je le voyais, et pour X raisons, cela fait un mois que je ne le vois plus.
    Je ne le vois plus depuis un mois.

     2) Je ne le vois pas, parce que j’ai décidé de cesser de le voir, et ça fait un mois que cette décision a pris effet.
    Je ne le vois pas depuis un mois.

    Cette réponse a été acceptée par French. le 19 janvier 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 18 janvier 2020 dans Général

    Bonjour,

    On achète toujours quelque chose à quelqu’un, le sens du verbe requiert donc bien ces deux compléments, et celui introduit par la préposition est en effet un COI (ou COS).
    Cependant, il est vrai que l’on peut ne pas exprimer ce complément indirect.

    Cette réponse a été acceptée par Vinck. le 18 janvier 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 18 janvier 2020 dans Général

    Tara, alors vous n’êtes pas non plus d’accord avec l’ami Marcel ? 😉

    Quand je parle du « pendant » de l’action, c’est bien sûr au niveau global du récit (à l’intérieur avec le PS, à l’extérieur avec le PC), et non au niveau de celui de chacun des procès, où le PS (action accomplie) s’oppose en effet aspectuellement à l’imparfait (action non accomplie) :

    La bombe explosa = la bombe a fini d’exploser.
    La bombe explosait = la bombe est en train d’exploser.

    Quant à l’opposition passé simple = littéraire, passé composé = oral, elle me parait très simplificatrice. L’opposition récit (PS) vs discours (PC) ou dit autrement énoncé ancré / énoncé non ancré, nettement plus pertinente.
    Je raconte (donc oral) une fiction (donc non ancrée dans la situation d’énonciation, autrement dit, un récit, et non un discours) :

     Et alors, le loup surgit de derrière l’arbre et fondit sur le Petit Chaperon rouge.
    Et alors, le loup a surgi de derrière l’arbre et a fondu sur le Petit Chaperon rouge.

    Personnellement, avec le PS je suis à l’intérieur du récit : dans la forêt, dans la peau des personnages, un coup le loup, un coup le Petit Chaperon, ça suscite des attentes, des émotions, c’est haletant, j’ai les tripes en mouvement ; avec le PC, je suis à distance, hors du récit, dans l’après, dans le constat, limite le procès-verbal, sans affects : mes tripes sont au repos.

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