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Je pense qu’en l’occurrence il vaut mieux éviter la non répétition. Elle est éventuellement possible quand les deux substantifs forment un tout, voir notamment cet exemple donné par l’article de la BDL qui traite de cette question :
– Les personnes intéressées peuvent laisser leurs nom, adresse et numéro de téléphone à la réception. (ou : leur nom, leur adresse et leur numéro de téléphone)
où nom, adresse et numéro de téléphone forment un tout : les coordonnées. Je vois mal que fidélité et soutien forment un tout.
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D’accord avec nadine, et en complément, le nous peut également renvoyer à un collectif indéfini (on), mais comme il n’existe pas de forme tonique pour on, mais comme il n’existe pas de pronom complément atone spécifique à on, le nous s’impose. Pour éviter cette « incohérence », il faudrait tourner la phrase autrement, avec un on sujet. Par exemple :
Quelle que soit la situation à laquelle on est confronté, c’est toujours un face à face avec soi-même.Cette réponse a été acceptée par huli2406. le 1 février 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir,
Dans la mesure où le nous de la phrase au discours direct ne renvoie manifestement pas au seul locuteur, mais à lui et (vraisemblablement) aux autres manifestants, il faut effectivement le restituer dans le discours indirect, soit avec un ils, comme proposé par nadine, soit avec un lui + X.
Voici une proposition :
Le manifestant déclare que lui et les autres (manifestants* / gilets jaunes / retraités / etc. ) sacrifient leur vie pour la liberté de leur pays.* On peut à la limite laisser autre « tout seul », mais il me semble qu’il vaut mieux pas et si on sait qui sont ces autres, on peut trouver un substantif plus précis que manifestants.
Cette réponse a été acceptée par Anaislyd. le 31 janvier 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
Il n’y a en effet pas de propositions subordonnées circonstancielles, dont voici une définition :
Les propositions subordonnées circonstancielles sont des conjonctives introduites par une conjonction de subordination et elles expriment les circonstances de l’action.
(Pour plus de détails, voir ce site, d’où est extraite la définition ci-dessus.)
En revanche, il y a deux compléments circonstanciels :
par l’emportement le plus vif = complément circonstanciel de moyen.
à présent = complément circonstanciel de temps.(Sur le complément circonstanciel, on peut voir par exemple le site Cordial, dont voici un extrait :
Le complément circonstanciel peut être :
– un nom : Il viendra en train;
– un pronom : C’est pour elle qu’il est venu;
– un infinitif : Ils travaillent pour s’enrichir;
– un adverbe : Il viendra demain;
– un gérondif : Il avance en reculant;
– une proposition : Il partira quand vous arriverez.)- 1389 vues
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Je tente un autre truc :
Lorsque le pronom est réfléchi ou réciproque et qu’il est COD, il est possible de mettre au passif :Elle s’est lavée = Elle a été lavée par elle (formulation certes non usitée, mais sémantiquement correcte).
Amélie et Émilie se sont regardées = Amélie a été regardée par Émilie / Émilie a été regardée par Amélie.(Faute de COD), cette passivation n’est pas possible avec s’opposer à :
Mes copines se sont opposées à ce que Nabat joue avec nous : Mes copines ont été opposées par mes copines à ce que Nabat joue avec nous.- 12773 vues
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Bonsoir,
La préposition de n’est pas incorrecte (et même plus, elle est obligatoire) quand se rappeler suivi d’un infinitif signifie penser à :
b) Se rappeler de + inf.[Le compl. d’obj. désigne une action à faire dans l’avenir] Synon. penser à
TLFi
Quant à la formulation, je ne vois rien à redire ; si elle vous chiffonne et si vous voulez garder la tournure affirmative, vous pouvez remplacer par penser à :
Je dois penser à faire X.- 2732 vues
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On est ici en présence d’un substantif épithète ; voici ce que la BDL dit du trait d’union dans ces cas-là :
L’usage du trait d’union entre le nom employé à la manière d’un adjectif (peu importe qu’il soit en apport de qualification ou de complémentation) et le nom qu’il caractérise est aussi source d’hésitation. Il faut savoir que le trait d’union est généralement le signe d’une lexicalisation : une expression lexicalisée est un groupe de mots considéré comme une seule unité, comme un mot composé. L’acceptation de tels mots se faisant graduellement, l’emploi du trait d’union est donc lié au degré de figement de l’expression.
[…]
Si on s’interroge sur la graphie à privilégier, avec ou sans trait d’union, il vaut mieux vérifier les usages consacrés. Pour ce faire, on peut avoir recours au dictionnaire.Puisque ce groupe n’est pas lexicalisé, il vaut sans doute mieux ne pas mettre de trait d’union, ce qui semble être la tendance de l’usage
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Ici, nôtre est pronom* possessif (* pronom = qui est mis pour le nom ; ici couple.), il prend donc bien un accent circonflexe. Pour plus de détails, on peut par exemple consulter Larousse , dont voici le passage concernant ce point :
DIFFICULTÉS
- ORTHOGRAPHE
Notre, adjectif possessif, s’écrit sans accent sur le o quand il est employé comme épithète : notre maison est là ; voici notre maison. – Plur. : nos (nos maisons sont là, voici nos maisons).
Nôtre, adjectif possessif, s’écrit avec un accent circonflexe sur le o quand il est employé comme attribut : nous faisons nôtre votre suggestion ; cette idée est nôtre. – Plur. : nôtres (nous faisons nôtres vos suggestions ; ces idées sont nôtres).
Le nôtre, la nôtre, les nôtres, pronom possessif, s’écrit avec un accent circonflexe sur le o : cette maison est la nôtre.
Le nôtre, nom masculin, s’écrit avec un accent circonflexe sur le o : nous y avons mis du nôtre (= nous avons fait des efforts) ; les nôtres (= ceux qui sont proches de nous, notre famille, notre groupe).- 1115 vues
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J’aboutis à la même conclusion que Prince : le participe s’accorde, en revanche je ne fais pas la même analyse.
Il me semble en effet que s’opposer à est un pronominal subjectif (ou non réfléchi ou encore idiomatique), autrement dit, le pronom se n’est pas analysable (et n’est donc pas COD), auquel cas, le participe s’accorde avec le sujet.
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Bonjour,
Oui elle est correcte, d’ailleurs on la trouve bien dans la 9e édition du dictionnaire de l’Académie (où l’on peut voir que être la fierté de , qui est également correct, est dérivé de faire la fierté de) :
☆4. Satisfaction d’amour-propre, contentement parfois teinté d’orgueil.
[…] Son domaine fait sa fierté et, par méton., est sa fierté- 4897 vues
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