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  • Grand maître Demandé le 8 février 2020 dans Question de langue

    Re-bonjour,

    Là encore un petit tour du côté des dictionnaires renseigne, Larousse par exemple :

    Chez Heidegger, se dit de tout ce qui est constitutif de la structure ontologique de l’existence.

    Et pour plus de détails, on peut consulter par exemple dans l’Encyclopédie universalis, extrait

    Il y a lieu de bien distinguer entre « existentiel » et « existential ». Est existentiel tout ce qui se rapporte à la façon dont le sujet existant (l’homme) éprouve son existence, l’assume, l’oriente, la dirige. Est existential tout ce qui se rapporte à la constitution intrinsèque de l’existence humaine (et non pas à ce qu’on en fait, à ce qu’on en sent, à ce qu’on en attend).

    Cette réponse a été acceptée par VirginieK. le 8 février 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 8 février 2020 dans Accords

    Bonjour,

    Pour leur(s) beauté(s) étrange(s)
    Le pluriel n’est pas absolument impossible, mais le singulier nettement plus usuel.

    Pour leur(s) présence(s)
    Si le verbe est au pluriel, alors le sujet aussi doit l’être, donc : leurs présences.

    Cependant, la remarque précédente vaut également ici, on aura donc plus couramment :

    Outre le fait que leur présence  est inattendue, Marroca et Allouma étonnent par leur beauté étrange.
    Donc si leur présence semble fragile, c’est parce qu’elles ont pour unique rôle de servir.

    Cette réponse a été acceptée par Maud. le 8 février 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 8 février 2020 dans Question de langue

    Bonjour,

    Un petit tour du côté des dictionnaires donne la réponse, dans le TLFi, par exemple :
    − Loc. verb.
    Demander, obtenir justice

     

     

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  • Grand maître Demandé le 8 février 2020 dans Accords

    Bonjour,

    Depuis les rectifications orthographiques de 1990, on peut ne plus se poser la question, puisqu’elles préconisent l’invariabilité dans tous les cas.

    Selon la grammaire traditionnelle, pour accorder un participe passé suivi d’un infinitif, il faut effectivement se demander si le COD antéposé (ici le pronom réfléchi se) fait l’action du verbe à l ‘infinitif. Dans le cas présent, l’agent de l’infinitif n’est pas la faune, mais le sport : le sport a gagné toute la faune (phrase qui en passant me parait un peu étrange).
    Par conséquent, il ne faut pas accorder laissé.

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  • Grand maître Demandé le 7 février 2020 dans Question de langue

    Bonjour,

    bg a demandé :  1_ Est ce que ces phrases sont correctes ?

    Oui, elles sont correctes.

    bg a demandé :  2_ Y a t il des règles sur lesquelles je peux me focaliser ?

    1- voyager + en / par + moyen de transport 

    en voiture / par voiture (avec par voiture nettement moins fréquent que en voiture)
    en avion / par avion
    en train / par train
    en bateau / par bateau

    Si le moyen de transport est identifié, on aura l’article : J’ai voyagé par l’avion affrété par la compagnie Truc.

    2 – voyager + par + (le / la / les) + voie de transport

    par (la) route
    par (les) airs
    par les rails / par le chemin de fin / par le train (train pris par métonymie pour la voie)
    par (la) mer / (les) mers

    Pour la voie de transport, l’omission de l’article peut parfois être plus fréquente que sa présence : par voie aérienne / terrestre plutôt que par la voie aérienne / terrestre (moins fréquent, mais tout de même correct).

    (Avec d’autres verbes que voyager, ça peut changer.)

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  • Grand maître Demandé le 7 février 2020 dans Accords

    Bonjour,

    La position du participe passé et la présence d’un participe présent n’ont  pas d’influence sur l’accord du participe passé.

    On dit permettre quelque chose à quelqu’un.

    Comme à quelqu’un est précédé d’une préposition, c’est un COI, on n’accorde pas le participe avec le COI, quelle que soit la place du COI.

    de retrouver la vue est un COD (malgré la présence de de ; ce de n’est pas une préposition, c’est un marqueur d’infinitif. Sur ce sujet, on peut par exemple consulter cet article, mais comme ce COD est placé après l’auxiliaire, on ne fait pas d’accord avec (par ailleurs, comme c’est une proposition infinitive, si elle était placée avant l’auxiliaire, l’accord se ferait au masculin singulier).

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  • Grand maître Demandé le 6 février 2020 dans Question de langue

    Bonjour,

    Les deux sont possibles, mais ne disent pas la même chose :

    Aucun = valeur positive ≈ quelconque / quelque

    Je ne crois pas qu’une quelconque œuvre ait eu autant d’importance dans l’histoire que la sienne .
    = Il n’existe pas d’œuvres plus importantes que la sienne.

    Ici le ne est impossible et le subjonctif obligatoire.
    (Cet emploi est littéraire.)

    Aucun = valeur négative ≈ nul / zéro

    Je ne crois pas que nulle / zéro œuvre (n’)ait / (n’) a eu autant d’importance dans l’histoire que la sienne.
    = Il existe des œuvres plus importantes que la sienne.

    Ici le ne est en principe requis, mais il peut être omis, et l’indicatif est possible, concurremment au subjonctif.
    (Cet emploi est courant.)

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  • Grand maître Demandé le 6 février 2020 dans Général

    Bonjour,

    1.
    a) si on veut renvoyer à matériel, il faut mettre dont juste après : La mairie destina le matériel, dont le village avait bien besoin, à la salle des fêtes .
    b) placé après salle des fêtes, dont est ambigu et peut renvoyer aussi bien à salle des fêtes qu’à fêtes. Le fait de le faire ou non précéder d’une virgule ne permet pas de lever l’ambiguïté. En l’espèce la virgule n’a de valeur que stylistique. Elle a une valeur sémantique quand il s’agit de différencier relative déterminative et relative explicative (voir par exemple cet article).
    En général, on aura tendance à prendre l’ensemble complété / complément comme antécédent. On peut lever l’ambiguïté en reprenant le substantif : La mairie destina le matériel à la salle des fêtes, fêtes / salle dont le village avait bien besoin

    2. même cas que 1. b). (Cependant, en l’espèce ressentir l’importance semble mieux convenir avec devenir qu’avec bâtiments)

    Cette réponse a été acceptée par Marisa. le 6 février 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 6 février 2020 dans Accords

    Bonjour,

    Ici, tout est adverbe qui vient modifier aussi, il reste donc invariable.

    Cette réponse a été acceptée par Electra78. le 6 février 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 6 février 2020 dans Conjugaison

    Oui, c’est presque ça, soit c’est la forme simple : conquérir, et alors on ne met pas de pronom réfléchi entre le pronom sujet et le verbe :

    Je  conquiers
    Tu conquiers
    Il / Elle / On conquiert
    Nous  conquérons
    Vous conquérez
    Elles conquièrent

    Soit c’est la forme pronominale : se conquérir, et il faut mettre les pronoms compléments réfléchis qui correspondent au pronom sujet :

    Je  me conquiers
    Tu te  conquiers
    Il / Elle / On se conquiert
    Nous  nous conquérons
    Vous vous conquérez
    Elles se conquièrent
    .

    Dans ta phrase, ce n’est pas la forme pronominale, c’est la forme simple, avec me – non réfléchi – COD  ; si on met la troisième personne au lieu de la première, on voit que le pronom est bien un pronom non réfléchi :

    Si elle fait ça, elle le conquiert directement. 

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