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Bonjour,
Quand un participe passé est suivi d’un infinitif, il s’accorde :
1) si le COD est placé avant l’auxiliaire – c’est le cas ici : que mis pour certaines frictions est bien antéposé ;
2) si le COD est le » sujet » de l’infinitif – c’est le cas ici, puisque, ce qui se manifeste, ce sont certaines frictions : Certaines frictions se sont manifestées autrefois.Les deux conditions sont réunies, on fait donc l’accord : Cela éviterait certaines frictions que l’on a vues se manifester autrefois.
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En l’occurrence, l’inversion est en effet possible, mais ce n’est pas toujours le cas (l’astérisque indique que la phrase n’est pas acceptable ; les points d’interrogation l’acceptabilité plus que douteuse) :
Je me coupe en me rasant
* Je me rase en me coupantSi dans ce cas l’inversion n’est pas possible, c’est parce que le gérondif a une valeur causale, et que la cause précédant forcément la conséquence, il n’est pas possible d’inverser la succession des évènements.
Avec chanter et doucher, il n’y a pas de relation causale, simplement une concomitance des deux actions ; cependant, si l’inversion est possible, le sens est modifié, en plus de la différence de focalisation indiqué par Tara, dans (1) le gérondif donne un cadre temporel, alors qu’en (2), une simple concomitance.
(1) Je chante en me douchant.
= Quand je me douche, je chante.(2) Je me douche en me chantant
= ??? Quand je chante, je me douche.- 2053 vues
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Bonjour, 🙂
Il faut mettre une minuscule à cours et une majuscule à hôtel et à ville. Voir à ce sujet les règles de majusculation des odonymes, par exemple ici, d’où est extrait ce passage :
Spécifique
Dans une adresse inscrite dans une lettre, les principaux éléments du spécifique prennent la majuscule :
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- chemin de la Côte-Sainte-Catherine
- rue de l’Hôtel-de-Ville
Pour ce qui est des traits d’union, on trouve les deux graphies, mais hors les préférences postales, les avis semblent partagés, mais pour ce qui est de la France, plutôt en défaveur- voir ci-dessous les citations extraites de Wikipédia ; il faudrait voir sur la plaque.
« Hanse et Blampain indiquent qu’en France, mais avec des exceptions, on écrit rue Victor-Hugo, rue Charles-Nodier, rue de l’Hôtel-de-Ville, l’allée du Champ-de-Mars, la gare Anatole-France, le lycée Louis-le-Grand, et ils ajoutent que « Cet usage a été critiqué, mais est bien installé et conservé dans certains guides. On n’est pas tenu de le suivre cependant. On peut comme en Belgique, écrire : rue Victor Hugo et classer cette rue à Hugo, et avenue du Bois de la Cambre »
Selon Le Bon Usage de Maurice Grevisse (1895-1980) et André Goosse (1926-), le linguiste français Albert Dauzat (1877-1955) a lui aussi jugé fautif les traits d’union dans les noms de rues47,37. Grevisse et Goose précisent qu’« En France (mais non en Belgique), l’administration des Postes met le trait d’union, dans les noms de rues, entre le prénom ou le titre et le nom de famille »37. Nina Catach note que cet usage du trait d’union se trouve dans « les noms de rue dans l’annuaire des Postes (rue Paul-Bert) »38. Selon l’Encyclopédie du bon français de Paul Dupré, citant Le Figaro Littéraire du 17 novembre 1962, l’administration des Postes et Télégraphes est à l’origine de cette initiative, et l’Office de la langue française (à ne pas confondre avec l’Office québécois de la langue française) s’est élevé contre cet usage en le déclarant inutile39,48. Cet office reconnait l’utilité de cette pratique pour les facteurs, facilitant et dans certains cas permettant le tri des lettres, mais considère qu’elle peut être ignorée par l’administration municipale et qu’elle est inutile pour les « usagers »48. »
À Paris, sur la plaque, pas de traits d’union (photo), mais Wikipédia l’indique avec (pour toutes les autres d’ailleurs ; alors que la plaque d’Aix n’en porte pas (photo))
Donc plutôt : 4, cours de l’Hôtel de Ville.
Cette réponse a été acceptée par Camille38. le 9 février 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour, bonsoir,
C’est effectivement une question complexe, voici un avis en faveur de l’accord (ici), avec comme argument l’apparente évidence (le COD placé avant) :
Et un autre en défaveur, avec un argument que je trouve personnellement convaincant (l’absence de COD), pages 52 et 37 de cet article.Cette réponse a été acceptée par Brisssz. le 9 février 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir,
Oui, c’est une des raisons qui font que la forme en –eure est rejetée par les puristes, l’autre étant que la forme en –euse est attestée depuis fort longtemps en France, comme on peut le voir sur ces éditions anciennes du dictionnaire de l’Académie française.On peut aussi consulter les articles de la BDL sur la formation et la féminisation des noms en –eur > -euse, ici ; et sur –eur > -eure et –eure ici et là.
Cette réponse a été acceptée par Camille38. le 9 février 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Re-bonjour,
A priori, on ne met pas de trait d’union, donc films documentaires.
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Bonjour,
En France, « puristiquement »-euse, mais -eure s’étend, notamment dans certains milieux ; au Canada -euse et -eure sont admis. Ailleurs, dans la francophonie, je ne sais pas.
On peut lire cet article des Echos, dont voici un extrait :
“La délégation générale à la langue française et aux langues de France fait pour la première fois référence au mot “entrepreneure” en 1999 comme une variante québécoise”, souligne Maria Candea, maîtresse de conférences en sociolinguistique à la Sorbonne Nouvelle. “Depuis, son usage s’est fortement diffusé. Il correspond à une tendance de la population à trouver des appellations neutres”, explique-t-elle.
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Bonjour,
Aîné a un sens absolu = enfant d’une fratrie qui est né le premier.
Il a aussi un sens relatif = enfant qui est plus âgé par rapport à un autre.Cadet à un sens restreint = le deuxième enfant d’une fratrie.
Il a aussi un sens étendu = tout autre enfant que l’aîné.
Il peut donc aussi signifier le plus jeune enfant de la fratrie, il est alors synonyme de benjamin.Par conséquent, Mélinda est la cadette par rapport à Nadia (ou Nathalie), mais par rapport à « moi », elle est l’aînée.
Si c’est un parent qui parle, il pourra dire, j’ai trois filles :
Nadia (Nathalie), l’aînée ;
Mélinda, la cadette / l’une des cadettes ;
Mélinda et « moi », les cadettes ;
« moi », la benjamine / l’une des cadettes.Nadia pourra parler de sa cadette et de sa benjamine, ou de ses cadettes.
Mélinda, de son aînée et de sa cadette ou de la benjamine.
« moi », de mon aînée et de la cadette, ou de mes aînées.
(Je crois avoir fait le tour, mais ce n’est pas tout à fait certain ! :D)
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Bonjour,
Non, il ne l’est pas puisqu’en l’espèce, le si n’introduit pas une hypothèse / condition (auquel cas il ne peut être suivi du conditionnel), mais une concession.
On peut par exemple consulter ce billet pour plus de détails.Cette réponse a été acceptée par razorbak. le 8 février 2020 Vous avez gagné 15 points.
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