Le profil de phil-en-trope
Grand maître
4173
points

Questions
2

Réponses
536

  • Grand maître Demandé le 10 mars 2022 dans Accords

    Bonjour,

    Un(e) infirmier(ère).

    Cette réponse a été acceptée par myrtille88. le 10 mars 2022 Vous avez gagné 15 points.

    • 1031 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 8 mars 2022 dans Accords

    Bonjour,

    Je trouve dans un ouvrage réputé fiable ( 😉 ) un exercice avec des phrases non similaires à celles que vous donnez, mais très proches, pour lesquelles l’accord n’est fait dans aucun des deux cas.

    Cela dit, les mêmes auteurs notent dans un autre de leur ouvrage que dans le cas où en est COD, si la majorité des grammairiens défendent l’invariabilité, certains la refusent ; quant à l’usage il est fluctuant.

    Ce qui pourrait justifier la différence d’accord entre les deux participes, c’est la présence de tant, puisque si Grevisse indique que le choix entre accorder ou non est possible également avec la présence d’un adverbe de quantité, TLFi précise :

    Rem. Accord de la forme adj. du verbe. Lorsque en est compl. d’obj. d’un part. passé conjugué avec avoir et qu’il le précède, le part. passé est gén. invar. On justifie l’invariabilité en disant que ,,en est un neutre partitif signifiant « de cela, une partie de cela » et qu’il est (…) complément déterminatif du nom partie (ou quantité) sous entendu«  (Grev. 1969, § 795). L’usage toutefois est indécis et en relation avec un adv. de quantité (beaucoup, combien, tant), le part. passé peut s’accorderCombien j’en [d’hommesai déjà passés! combien j’en puis encore atteindre! pourquoi mon égal irait-il plus loin que moi? (Guéhenno, Jean-Jacques, 1952, p. 32). Mais, là encore, la règle est imprécise et précaireJ’en ai tant vu des rois! (Hugo, Feuilles automne, III, ds Grev. 1969, § 795). Il faut noter enfin que l’arrêté du J.O. du 9 févr. 1977 admet l’un et l’autre accord.

     

    Bref, en gros, on fait ce que l’on veut !

     

    (Quant à en il a une valeur partitive dans les deux propositions : dans la deuxième, en = une partie (qui va de aucun à tous, qui sera déterminée quand on aura répondu à la question combien ?) des projets formés, et dans la première en = une partie (imprécisément définie par tant) de l’ensemble de tous les projets potentiellement possibles et imaginables.)

    • 1008 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 27 février 2022 dans Question de langue

    Bonjour,

    Extrait du TLFi :

    III. − [Y forme des loc. dans lesquelles il peut s’interpréter comme l’équivalent, à l’origine de  ou de à cela]

    A. − [Dans des loc. impers.] Il y a. V. avoir1IV.Il y va de. V. aller1II A 3.Il y paraît. V. paraître1II A 2.Ça y est! V. être12eSection I B 1 c γ.

     

    Donc, ça donnerait quelque chose comme :

    Là, sur la terre, il n’était rien d’autre, rien, ni personne.

    Mais en fait, cette locution ne s’analyse pas et le pronom ne renvoie plus à rien.

    • 1020 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 26 février 2022 dans Accords

    Bonjour,

    Diriez-vous : La version imprimé de ce pantalon ?
    Non, j’imagine, parce que c’est bien version qui est qualifié dans cet énoncé, et non pantalon.
    On aura de la même manière : Un pantalon (en) version imprimée. 

    • 1253 vues
    • 8 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 26 février 2022 dans Conjugaison

    Bonjour,

    C’est un cas où le futur a non une valeur temporelle, mais une valeur modale, c’est ce qu’on appelle le futur conjectural ou de conjecture.  Ce n’est pas un usage spécifique au Québec, on le trouve donc également en France, mais c’est une forme qui appartient à des registres littéraire ou soutenu et qui de ce fait n’est pas très courant ; ce qui explique peut-être que vos amis n’en sont pas familiers. Extrait de ce site (souligné par moi) :

    Le futur conjectural

    Le futur conjectural (de conjecture […]) exprime une hypothèse. […] Mais dans la langue courante, la forme simple (futur simple) est pratiquement inusitée […]). À la place, on utilise le verbe devoir ou un adverbe. Il vaut mieux donc éviter d’abuser du futur simple conjectural dans le français parlé. :

    On tourne autour de la maison ? Ce sera quelque rôdeur. ■ J’entends du bruit dans le jardin. Ce sera le chien qui fouille dans les buissons.

    COURAMMENT :

    C’est peut-être / sans doute un rôdeur. ■ Ça doit être le chien qui fouille dans les buissons. / C’est sans doute le chien qui fouille dans les buissons.

     

    Cette réponse a été acceptée par Silvia. le 26 février 2022 Vous avez gagné 15 points.

    • 909 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 21 février 2022 dans Accords

    Voici ce que dit Grevisse :

    • 670 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 21 février 2022 dans Conjugaison

    Bonjour,

    Les deux modes sont possibles, extrait du site de l’Académie :

    Dans la relative, le verbe est le plus souvent à l’indicatif. On peut néanmoins rencontrer le subjonctif dans certains cas, en particulier quand l’antécédent contient un superlatif relatif (le plus, le moins, le meilleur, etc.) ou un adjectif impliquant une idée superlative (seul, premier, dernier, principal, unique, un des rares, etc.). On écrira donc fréquemment, bien que l’indicatif ne soit pas impossible : Voici le meilleur vin que l’on puisse trouver dans la région, C’est l’unique personne, le seul qui ait accepté.

    (souligné par moi.)

    • 4260 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 21 février 2022 dans Question de langue

    Bonjour,

    À mon sens, on a ici, une principale > présente-toi et une subordonnée > qui que tu sois, qui s’analyse ainsi :

    – proposition circonstancielle de concession,

    – avec qui = pronom relatif indéfini (donc sans antécédent),

    – et que = conjonction de subordination.

    • 964 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 18 février 2022 dans Général

    Bonjour,

    Avec la première personne,  avec le temps présent et en l’absence du pronom personnel, on  risque vraiment d’entendre un impératif. Avec un autre temps, il n’y aurait pas ce problème : ai mangé des tartines beurrées, ai bu un jus d’orange, suis arrivé en retard, etc.

    Avec la troisième personne, l’absence de pronom personnel donne un style télégraphique (ce qui n’est pas forcément gênant) et se comprend bien comme une description.

    En l’espèce, il me semble que la troisième personne est un meilleur choix, mais il faudrait avoir un peu plus de contexte pour bien décider.

    • 638 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 18 février 2022 dans Question de langue

    Bonjour,

    Pour la première phrase, oui ces propositions relatives sont attributs du sujet, en revanche j’ignore cette notion d' »attribut partiel » : pour moi, chacune des propositions juxtaposées est pleinement attribut.

    Pour la deuxième phrase, que est pronom relatif complément circonstanciel de durée/temps (son antécédent est le groupe nominal déjà bien des années).

    • 902 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes