4173
points
Questions
2
Réponses
536
-
Bonjour,
Précision importante, je ne suis pas médecin, biologiste, etc., néanmoins, d’une part le suffixe –ine forme des noms féminins, d’autre part, si je regarde les publications scientifiques, je constate que dans l’énorme majorité des cas langérine / langerin est au féminin.
La graphie la plus fréquente semble être langérine, la moins fréquente langerin, et entre les deux langerine (mais apparemment, cette graphie a plutôt cours au Canada qu’en France). On trouve aussi parfois des majuscules, ce qui ne me parait pas justifié.
Quant à la prononciation, étant donné que ce mot est dérivé de Langerhans, j’aurais tendance à le prononcer languérine (/lɑ̃ɡeʁin/).
Hormis le genre féminin que je donne pour certain, le reste est hypothétique.
- 1824 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
Novice,
Comment expliquerez-vous à vos élèves que malgré la présence du verbe avoir, avoir l’air est donné verbe d’état par les manuels (le syntagme n’est pas obligatoirement figé, mais apparemment ils n’introduisent pas cette nuance) ?
- 6285 vues
- 10 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
Oui, la phrase est correcte, on dit marcher pendant des + durée : marcher pendant des heures, des jours, des semaines, des années. C’est vrai qu’avec minutes « tout court », ça sonne sans doute un peu moins naturel, peut-être parce que la formule fonctionne moins avec une durée courte, et que dès lors, si emploie minutes on éprouvent le besoin de rajouter un complément qui insistent sur le temps long : marcher pendant des minutes interminables, des minutes qui m’ont paru des heures, etc.
- 1376 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
Ce n’est certainement pas un verbe d’action (on ne fait pas l’action d’avoir froid), on a ici une locution verbale, où avoir est sémantiquement vide, je ne sais pas s’il est très pertinent de l’analyser. Si on veut absolument le faire, je dirais que avoir est attributif : avoir froid ≈ être frigorifié. Et en effet avoir froid exprime un état.
- 6285 vues
- 10 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
L’accord donné par jean bordes vaut pour qui pronom relatif sujet, ici nous avons un pronom interrogatif sujet, pour lequel les deux accords sont possibles, avec une préférence pour l’accord singulier.
Voir par exemple ce billet.
- 1389 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
LG56 a dit : Mais il faut expliquer un peu. Ils définissent les verbes intransitifs comme se suffisant à eux-mêmes sans complément, les autres étant transitifs.
Comme je ne veux pas faire d’emblée un cours théorique, consistant et possiblement indigeste sur ces notions, c’est ce que j’ai voulu faire passer avec mon premier paragraphe et notamment mon histoire de verbe qui nécessite un complément pour signifier quelque chose.Aller dans le sens de se rendre quelque part est obligatoirement construit avec un complément, il est par conséquent transitif dans cet emploi, contrairement à somnoler, qui est obligatoirement intransitif.
LG56 a dit : j’y ai réussi ? pas sûr du tout.
Oui, sans doute la pronominalisation est-elle moins fréquente pour réussir à que pour ses synonymes parvenir à, arriver à (qui fonctionnent avec l’auxiliaire être et non avoir, ceci explique peut-être cela ; je le note, mais n’ai pas réfléchi à la question,).Ça se trouve néanmoins très facilement, juste trois exemples (pour ne pas rallonger ce commentaire déjà bien trop long), mais encore une fois, il est facile d’en trouver de nombreux autres sur GLivre, par exemple.
En outre, pendant la guerre déjà, la propagande allemande s’est répandue tout spécialement dans les colonies britanniques et elle a cherché à agite» les esprits. Elle y a réussi dans une certaine mesure
(source)A elle : plus physiologique que technique, plus soucieuse des résultats à lointains que des procédés brillants, très cartésienne, elle n’emprunte rien à personne sans l’avoir longtemps filtré, elle garde l’ambition de rester elle-même à travers les idées qui changent et jusqu’à présent elle y a réussi.
(source)Il est heureux que Cécile Ladjali ait voulu aborder sa traduction, avec le souci de mettre au premier plan le corps, le souffle de l’acteur. Elle y a réussi sans ôter au texte de Shakespeare sa distance temporelle, qui garde la lointaine proximité des classiques.
(source)Avec les constructions verbe + infinitif, c’est en effet parfois difficile de savoir si on a affaire à une périphrase verbale, ou à deux verbes pleins, et c’est précisément la pronominalisation qui permet de départager les deux structures.
Elle vient de faire / Elle va faire / Elle commence à faire ses devoirs toute seule.
*Faire ses devoirs toute seule, elle y/le vient.
*Faire ses devoirs toute seule, elle y/le va.
*Faire ses devoirs toute seule, elle y/le commence.Elle veut faire / Elle est arrivée à faire ses devoirs toute seule.
Faire ses devoirs toute seule, elle le veut.
(À) faire ses devoirs toute seule, elle y est arrivée.Avec devoir selon le sens :
Si devoir signifie la possibilité ≈ Elle est sans doute en train de faire ses devoirs toute seule, il est auxiliaire, l’infinitif n’est pas complément, et la pronominalisation est impossible.
Si devoir signifie l’obligation, alors il n’est plus auxiliaire, l’infinitif est complément, et la pronominalisation est possible.Raison pour laquelle Usito catégorise commencer à auxiliaire d’aspect, mais non réussir à.
Quant à l’étiquetage selon les principes de la nouvelle grammaire de ces compléments introduits par des prépositions, le terme le plus neutre est complément de verbe, un peu plus spécifique, complément indirect de verbe ; quant à COI, il est employé par certains dans tous les cas d’un complément de verbe introduit par une préposition, donc y compris pour à Nantes dans Aller à Nantes.
Cette non homogénéité dans la dénomination des compléments d’un grammairien à l’autre, d’un ouvrage à l’autre est un vrai problème (on pourra par exemple jeter un œil sur ceci), mais pour le moment, c’est ainsi et il faut faire avec.
Et je crois que si on veut être un peu utiles aux demandeurs, il faut se mettre à la page, cette nouvelle grammaire étant actuellement enseignée dans les écoles et collèges. Il n’y a guère longtemps, ici même, on voit que dans Ce thé délicieux venait du Népal, du Népal est donné par un cahier d’exercices comme COI.
- 4210 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
On réussit (à) quelque chose ou à faire quelque chose : le sens du verbe implique un complément.
S’il n’y a aucun contexte qui me permet de savoir ce qui a été réussi, je ne peux pas dire Il a réussi, alors que je peux dire Il a dormi : réussir contrairement à dormir est transitif (= nécessite un complément pour pouvoir signifier quelque chose).
Parfois, même si le sens du verbe implique un complément, la présence de ce dernier n’est pas obligatoire. C’est le cas par exemple de manger : on mange forcément quelque chose, cependant, il est possible de ne pas exprimer le complément. Le verbe n’en reste pas moins transitif, mais il peut avoir des emplois absolus. Ce n’est pas le cas de réussir.Pronominalisons cette phrase Elle a réussi à faire ses devoirs toute seule, ça donne :
Elle y a réussi.
On voit que réussir à (faire) quelque chose est pronominalisable non pas en le (le complément serait alors un COD et la préposition un marqueur d’infinitif), mais en y, le complément est donc un complément indirect de verbe, un COI.
Usito est un outil très intéressant pour savoir comment sont classifiés les verbes par la nouvelle grammaire, puisque ce dictionnaire intègre les données de la nouvelle grammaire tout en rappelant, quand il y a divergence, la position de la grammaire traditionnelle.
On constate que réussir à y est classé transitif indirect (une petite infobulle « GT » rappelle que ce verbe est classé intransitif par la grammaire traditionnelle).
3 V. tr. indir. réussir à (+ nom ou + inf.). Obtenir de bons résultats; parvenir à faire qqch.Réussir à un examen.Réussir à convaincre qqn.« Il était près de minuit et elle n’avait pas encore réussi à fermer l’œil » (A. Cousture, 1986).
- 4210 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
Il faudrait évidemment plus de contexte, mais je ne pense pas que sèche qualifie directement l’âge, mais plutôt la personne, comme dans :
La cinquantaine robuste, nerveuse, rondouillarde, etc.
On trouve facilement des exemples sur GoogleLivres, par exemple ici (la cinquantaine rondouillarde) ou là (la quarantaine triste) ou encore ici (la trentaine sèche).
Donner l’âge tout en qualifiant la personne de façon synthétique, ou comment faire d’une pierre deux coups ! 🙂
- 1727 vues
- 5 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
Non, ça ne convient pas.
Soit on veut mettre les verbes à l’impératif, et alors il faut rajouter une virgule et cela/ça : Pleure, crie ou gémis, cela/ça ne changera rien.
Soit on met les verbes à l’infinitif, cela reste possible, mais facultatif : Pleurer, crier ou gémir (, cela) ne changera rien.Cette réponse a été acceptée par ouiouiyes. le 8 mai 2020 Vous avez gagné 15 points.
- 1116 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
Ça ne change rien à l’accord, mais je ne ferais pas la même analyse que Cathy33.
Pour moi, le pronom réfléchi est inanalysable : ce n’est pas tant elle a senti elle que elle a senti qu’elle était X, l’accord se fait donc avec le sujet, ce qui revient au même : Elle s’est sentie une adolescente comme les autres.- 12141 vues
- 2 réponses
- 0 votes