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Bonjour,
Si le verbe est transitif / dans un emploi transitif, le complément de mesure qui suit est COD ; si le verbe n’est pas transitif, le complément n’est pas COD.
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Bonjour,
Au moins pour ces cas : chieur/se, em*** ur/se, intelligent/e, coquet/te, aguicheur/se, dépendant/e, coquin/e, bavard/e, l’usage googleesque va très nettement du côté de l’accord avec le sujet.
Extraits de deux articles linguistiques sur la question (graissés par moi) :
La grammaticalisation, dans ce cas, passe […] par l’accord avec le sujet (elle est genre méchante/elle est du genre méchante mais pas elle est du genre méchant) […].
sourceEn outre, GENRE est ici encore suivi d’un GN sans préposition ni déterminant. Laurence Rosier propose d’ailleurs d’analyser DANS LE GENRE et DU GENRE comme des locutions prépositionnelles, avançant notamment comme argument que dans le cas de DU GENRE l’adjectif attribut s’accordera avec le sujet et non avec le masculin de GENRE :
(7) Cette après-midi je suis sorti avec ma petite copine! Elle est du genre mignonne mais c’est pas une bombe non plus!
Ce que confirment les résultats fournis par Google. Par exemple :
Elle est du genre impulsive : 42 occurrences Google
Elle est du genre impulsif : 4 occurrences Google (mai 2013)
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Bonjour,
Je pense qu’il s’agit ici de demander à la personne son autorisation pour changer de sujet et non de l’interroger sur sa capacité à autoriser le changement de sujet (seul pouvez serait alors correct).
Si c’est bien le cas, grammaticalement, les deux sont corrects, mais pragmatiquement, il est préférable de mettre l’imparfait pouviez (qui a ici une valeur modale et est dit de politesse ou d’atténuation).- 46477 vues
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Si l’analyse n’est pas correcte, puisqu’effectivement de Julie n’est pas COI du verbe changer, mais complément du nom couche, en revanche, la phrase Je la lui change l’est, correcte.
Le pronom lui s’analyse soit comme un datif de possession (in)aliénable, soit comme un datif d’intérêt.
Les infos sur ces deux types de datifs sont facilement trouvables sur le Net.- 1370 vues
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Bonjour,
Ici la personne qui parle s’adresse à ses « amis parisiens », le verbe sera donc logiquement accordé à la deuxième personne du pluriel = Amis parisiens (vous) qui avez réélu Michel, merci de penser à ranger vos livres. ».
S’il ne s’agissait non plus d’une adresse directe, mais d’une référence à ces amis parisiens, le verbe serait à la troisième personne du pluriel = (À) Les / Mes / Ses / Ces / etc. amis parisiens (eux) qui ont réélu Michel, dites-leur de penser à ranger leurs livres ».
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Tout dépend du cadre grammatical dans lequel on se situe.
Dans le cadre de la grammaire traditionnelle, ce complément est analysé comme un CC de lieu.
Dans le cadre de la nouvelle grammaire, ce complément est analysé comme un complément indirect de verbe, qualifié par certains grammairiens (mais pas tous) de COI. Il peut également être dénommé complément locatif.
En revanche, ce n’est pas un complément d’objet second, puisque le COS indique au bénéfice ou au détriment de qui est fait l’action.- 1451 vues
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Bonjour,
Ces phénomènes de non concordance sont tout à fait possibles et bien documentés. Je cite cet extrait de la Grammaire raisonnée de la Langue française, d’Albert Dauzat parce que je le trouve à la fois clair et succinct, mais si on souhaite approfondir les choses, il suffit de taper dans un moteur de recherche non concordance des temps et on trouvera des articles linguistiques sur la question.
« Quand la principale est au passé, la concordance de forme réclamerait le passé en subordonnée, mais la langue a trouvé un procédé particulier pour l’expression du futur et a réagi pour l’expression du présent. […]
Après les verbes exprimant […] une affirmation […], on peut employer le présent (proscrit à tort par la Grammaire de l’Académie) et le futur. On dispose donc de quatre tours, exprimant les nuances entre le dubitatif « il m’a écrit qu’il viendrait demain », la probabilité « … qu’il venait demain » et la certitude « …qu’il vient [qu’il viendra] demain » (1). L’emploi du présent en subordonnée permet en outre de préciser les faits présents par rapport à celui qui parle : « il m’a écrit qu’il était capitaine » ne précise pas si le correspondant est toujours capitaine à l’heure présente, tandis que « il m’a écrit qu’il est capitaine » l’affirme sans doute possible. Le futur est encore plus nécessaire pour situer dans l’avenir, par rapport à celui qui parle. « J’ai appris qu’il va venir à Paris et qu’il y séjournera quelque temps » (affirmation opposée à la double formule dubitative : « qu’il allait venir et qu’il y séjournerait ».) Enfin pour exprimer une idée générale, située hors temps, le présent est plus indiqué, plus net que l’imparfait : « On a toujours pensé que la colère est [était] mauvaise conseillère ». Réaction de la logique contre les servitudes grammaticales. — Psychologiquement, l’imparfait et le conditionnel, comme dans le style indirect, relatent la pensée d’autrui, tandis qu’avec le présent et le futur de l’indicatif apparaît l’opinion de celui qui parle ou écrit.
(1) Le présent est encore plus affirmatif que le futur ; celui-ci est employé pour insister sur l’élément temporel. »(Graissé par moi.)
Dans le cas présent,
1) si la personne a toujours cette opinion au moment de l’énonciation, on pourra ne pas appliquer la concordance formelle (mais on pourra tout aussi bien l’appliquer), et ce, que la terre soit ou non plate, ce qui compte ici, c’est le point de vue de l’énonciateur :
Je suis un fervent platiste, j’affirme (je pense) présentement que la terre est plate, et je précise que j’ai toujours eu cette opinion.
(On peut penser à l’exemple classique, donné notamment par Grevisse, de l’énoncé d’Anatole France : Nous disions que vous ÊTES l’orateur le plus éminent du diocèse. Ce fait n’a rien d’une vérité absolue, générale, intemporelle, c’est une opinion qui n’engage que les énonciateurs, et d’autres pourraient trouver que leur allocutaire est un bien piètre orateur, cela ne changerait rien à notre histoire de non concordance possible).
2) Si la personne n’a plus cette opinion au moment de l’énonciation, alors la non concordance n’est évidemment plus possible, puisque le fait n’est plus d’actualité :
J’ai toujours pensé que la terre était plate, mais après avoir lu plusieurs articles scientifiques sur la question, je me suis rendu compte que je m’étais fourvoyé.
*J’ai toujours pensé que la terre est plate, mais après avoir lu plusieurs articles scientifiques sur la question, je me suis rendu compte que je m’étais fourvoyé.- 3059 vues
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On a dans ce cas non un adjectif qualificatif (la personne / la traumatisée n’est en effet pas crânienne), mais relationnel, comme avec par exemple automobile dans assurance automobile, l’assurance n’est pas automobile, mais elle est relative aux automobiles, de même que la voiture présidentielle n’est pas présidentielle, mais relative au président/à la fonction présidentielle, et d’ailleurs, dans traumatisme crânien, crânien est relationnel : le traumatisme n’est pas crânien, le traumatisme crânien, c’est le traumatisme du crâne.
Contrairement aux adjectifs qualificatifs, les adjectifs relationnels ne décrivent pas, mais fondent des catégories : ici celle des personnes victimes d’un type particulier de traumatisme.On peut bien sûr donner d’autres formulations, les vôtres, ou encore des victimes de traumatisme crânien, mais je pense que traumatisé(e) crânien(ne) reste correcte.
Quoi qu’il en soit, si Sissi n’a pas la latitude de reformuler la phrase, il faut bien faire l’accord (et effectivement cet emploi se trouve couramment dans la littérature dédiée à ces questions).
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Bonjour,
La règle est simple : l’adjectif – qu’il soit épithète, attribut, en apposition) s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il complète (hormis quelques cas où l’adjectif est invariable – ce qui n’est pas le cas de excellent).
Par conséquent, excellent s’accorde en genre (féminin) et en nombre (pluriel) avec idées, et ce, quelle que soit la fonction du groupe.
Et dans cette phrase, excellentes est en effet attribut de idées.- 938 vues
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Bonjour,
Traumatisé est un substantif, crânien est un adjectif – ici épithète – variable en genre et en nombre, les règles d’accord du français demandent que l’adjectif s’accorde avec le substantif qu’il complète, il faut donc accorder : les traumatisées crâniennes.
(Dans bras cassé, cassé est l’épithète de bras, il reste donc logiquement au masculin.)
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