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Ce sont les règles exposées par Law qui sont les bonnes : je les ai entendues dire que…
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C’est Aimelefrancais qui a raison.
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Ces questions ne sont pas syntaxiquement identiques, mais leurs sens sont identiques, et on en attend, dans cette phrase, exactement la même réponse.
Ces deux questions sont correctes. Aucune n’est préférable à l’autre.
– Qui sont les personnes à joindre?
– Quelles sont les personnes à joindre?
Dans les deux phrases, « les personnes à joindre » est sujet de la phrase, et ont un attribut antéposé au verbe, comme souvent dans les questions.
La première demande qu’on nomme l’attribut.
La seconde demande qu’on caractérise l’attribut, en partant du principe qu’il s’agit de personnes.
En pratique, que la réponse soit « Paul » ou « mes parents », ou « toute personne que vous voudrez », cela revient au même.- 1170 vues
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Oui, on peut enchaîner deux conditionnels, c’est très utilisé, dans un sens très précis et très rigoureux, et c’est parfaitement correct. Au lieu de dire « s’il faisait beau, je sortirais », on peut dire « il ferait beau, je sortirais ». Deux conditionnels à suivre, s’ils respectent un ordre logique, peuvent se suivre, l’hypothèse du second étant une conséquence de l’hypothèse du premier.
Notez qu’on le fait aussi au présent : il m’adresse la parole, je m’en vais. C’est simplement l’ordre des propositions qui crée ce rapport de cause à conséquence.Avec le très formel « si », l’ordre n’importe pas (s’il faisait beau je sortirais ; je sortirais s’il faisait beau). Mais une simple juxtaposition de conditionnels, séparés par une virgule, nécessite de mettre la cause avant la conséquence (il ferait beau, je sortirais). Cela est possible dans des histoires qu’on raconte, des récits, avec de la chronologie sous-jacente.
Il peut cependant exister parfois des cas plus précis où il est important d’introduire la condition par « si + imparfait » et la conséquence par un « conditionnel » pour que la logique soit inattaquable.
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Comme votre question est liée à notre conversation récente, et comme vous y avez reçu deux réponses fausses et une réponse partiellement juste, je me sens obligé de vous répondre à mon tour : votre deuxième phrase est incorrecte.
Un mot qui apparaît pour la première fois, dans une déclaration d’existence ou d’absence, si la chose n’est pas identifiée d’une autre manière, ne se détermine jamais au moyen d’un article défini.
On ne dit pas :
— J’ai acheté la maison à la campagne.
— J’ai demandé les nouveaux papiers d’identité.
— Il y a la table dans le jardin.
— J’ai la chemise bleue.
— Ce soir je vais lire le livre.
Pour cette raison, on ne dit pas davantage :
— Cette langue a les articles. Il y a les articles dans cette langue. Cette langue possède les articles.Maintenant, oui, en tant que concept, principe, technique, on met un article défini : la paix, le feu, l’article…
— La paix, c’est mieux que la guerre.
— Ces hommes ne connaissaient pas le feu.
— L’article participe à la détermination de la chose dont on parle.Certains noms sont à la base concrets et peuvent être utilisés pour leur sens fonctionnel, ou inversement :
— Préparer le repas (le rituel biquotidien de gens qui s’assoient autour d’une table pour manger ensemble ; dans ce sens, il existe des heures de repas).
— Préparer un repas (une assiette avec des choses à manger ; dans ce sens, il n’y a pas d’heures d’assiettes).
L’un des deux sens (j’ignore l’histoire de ce mot) est dérivé de l’autre, et ils sont devenus pratiquement deux mots différents.Certains noms désignent la même chose, mais peuvent être utilisés en tant que concept ou en tant qu’objet concret.
— Aimer le feu.
— Faire un feu.
— Cette langue n’utilise pas les articles.
— Cette langue n’utilise pas d’articles.
C’est peut-être cette nuance que vous avez cru voir dans vos deux exemples : on a le choix, selon qu’on parle de la « notion d’article » ou des « petits mots bien concrets qu’on appelle articles« .Mais certains sens, ou certaines associations sujet-COD, imposent l’utilisation de l’article défini, tandis que d’autres l’interdisent.
Ainsi,
* si vous pouvez mettre dans votre phrase « le principe de », « la notion de », le déterminant à utiliser est l’article défini :
— Cette langue connaît les articles.
* si vous pouvez mettre dans votre phrase « il y a », « il existe », vous devez utiliser un déterminant indéfini :
— Dans cette langue, il y a des articles. Cette langue possède des articles.Donc, le verbe, selon qu’il introduit la désignation d’une chose connue ou qu’il introduit l’existence d’une chose, commande le choix de la présentation du COD (des exceptions existent évidemment) :
* connaître : les articles.
* posséder ou avoir : des articles.
* utiliser : au choix, avec nuance de sens : théorique (utiliser cette notion) ou pratique (utiliser ces petits mots).Cette réponse a été acceptée par Automne. le 11 mai 2021 Vous avez gagné 15 points.
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== Se faire + attributif
Expression utilisée dans ce sens : Il se fera un plaisir de venir = ce sera pour lui un plaisir de venir.
Les deux formulations sont attributives, signifiant : « de venir » sera « un plaisir » « pour lui », où « un plaisir » est attribut de « de venir ».
L’expression « se faire… de… » est étonnante et sa syntaxe est difficile à expliquer. Il faut prendre cela comme une tournure assez rare, difficile à manipuler. Selon le Grevisse, « un plaisir » est COD du verbe transitif « faire » utilisé pronominalement, mais il ne dit pas ce qu’est alors « de venir ». Selon moi, c’est « de venir » qui est le COD de « faire » et « un plaisir » est attribut du COD : il (sujet) fait (verbe attributif), en lui (COI), de venir (COD), un plaisir (attribut du COD).== Le déterminant
Une fois cela (très mal) expliqué, il reste la question du déterminant :
(a) * Ce sera (pour lui) un plaisir de venir.
(b) * Il aura le plaisir de venir.
Ce sont deux constructions radicalement différentes, et ce n’est pas une spécificité du français.
Si vous parlez un peu anglais, vous voyez le parallèle :
(a) * ce fut un plaisir de… : it was a pleasure to…
(b) * j’ai eu le plaisir de… : I’ve had the pleasure of/to…
Ce n’est pas une nuance du français, c’est une nécessité de sens.== Attribut + sujet postposé, ou nom + complément du nom.
(a) Existence, première apparition, information.
On dit : j’ai vu un chat, et non : j’ai vu le chat.
On dit : j’ai passé un moment agréable, et non : j’ai passé le moment agréable.
La première évocation d’une chose ou d’un fait est une déclaration d’existence ou de réalité, et on utilise un déterminant indéfini. C’est normal, et c’est ainsi que les attributs sont généralement introduits par un déterminant indéfini (un chat est un animal, le chat est un animal).
On dit ainsi : cela fut pour moi un plaisir ; c’est pour moi un plaisir de venir; venir sera pour moi un plaisir.
Le syntagme « un plaisir » est dans ces trois phrases attribut respectivement : de « cela », de « de venir » sujet postposé, de « venir » sujet antéposé.(b) Complément du nom déterminatif
Dans la seconde phrase, « de » est une préposition introduisant un complément du nom déterminatif : le chat de mon voisin, l’art de recevoir, la grandeur de la France, le plaisir de venir…
Si une information apparaissant pour la première fois dans un texte a un déterminant indéfini (j’ai croisé un chat ; j’ai un ami), tout complément du nom déterminatif oblige à tout définir par rapport à lui, en cascade. Et tout ce qui vient avant le dernier terme est porté par un article défini.
J’ai croisé un chat. J’ai croisé le chat d’un ami. J’ai croisé le chat du frère de la femme d’un ami… L’ami détermine la femme, la femme détermine le frère, le frère détermine le chat.
On comprend bien en écoutant ceci jusqu’au dernier mot : https://www.youtube.com/watch?v=phK0oi4qvXk.
Il se trouve que « vous recevoir chez nous demain soir » est une chose précise, et donc tout ce qui précède cette chose doit donc être porté par des déterminants définis.
Exemple : j’exprime mon regret de la rareté du plaisir de vous recevoir.
C’est la règle de l’enchaînement des compléments du nom, en cascade ou non, qui s’applique : « plaisir » a un complément du nom déterminatif, il doit donc prendre un déterminant défini.- 5085 vues
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Quelques pistes.
A priori, on ne devrait logiquement pouvoir utiliser l’adjectif « infrarouge », qui désigne un type de longueur d’onde, que pour qualifier des noms tels que fréquence, onde, lumière, rayon(s), rayonnement…
C’est tellement évident qu’on peut utiliser l’adjectif seul, par métonymie.
La métonymie ici consiste à dire « infrarouge » pour « rayonnement infrarouge », c’est-à-dire à désigner une chose par une de ses caractéristiques.
Au café, je demande un rouge, et le patron comprend que je veux un vin rouge.
Dans votre laboratoire, vous parlez de l’effet d’un infrarouge sur une surface, et vos collègues comprennent que vous parlez de l’effet d’un rayonnement infrarouge sur une surface.
C’est le fonctionnement normal de la langue, et c’est pour cela que le dictionnaire parle de métonymie : on peut dire « infrarouge » pour « rayonnement infrarouge » comme on peut dire « un rouge » pour « un vin rouge ».
Mais on n’avait pas besoin du dictionnaire pour le savoir, car c’est très fréquent en sciences : on dit ainsi « une dérivée » pour « une fonction dérivée », une « bissectrice » pour une « droite bissectrice ». Ces noms sont formés par métonymie sur la base d’un adjectif.
On voit que l’effet de la suppression du nom est de transformer l’adjectif en un nom : un rouge, un infrarouge, des infrarouges, une dérivée…La langue française s’oppose à ce qu’un adjectif devenu un nom par métonymie redevienne ensuite un adjectif qu’on applique à un autre nom. Cela n’aurait aucun sens : du vin rouge -> du rouge -> des litres de rouge et non des litres rouges ; un marchand de rouge et non un marchand rouge.
De même, sachant que « infrarouge » peut être mis pour « rayon infrarouge », l’appareil envoyant des rayons infrarouges devrait logiquement être dit « pistolet à infrarouges », sur le modèle de « pistolet à billes », et non « pistolet infrarouge ». Car le pistolet n’est ni billes ni infrarouge. Il n’y a pas ici d’adjectif.Je pense que c’est justement là l’objet de votre question, et alors nous avons la même réponse. Oui, « infrarouge » est un adjectif, mais dès qu’il devient nom par métonymie, il cesse d’être adjectif et ne peut plus être réadjectivisé.
Ainsi, ni la caméra (récepteur) ni le pistolet (émetteur) ne peuvent être qualifiés d’infrarouges ; seuls les rayons entre les deux peuvent l’être.
Et il n’est pas question d’utiliser le nom « infrarouge » comme adjectif appliqué à « caméra ».
Oui le mot « infrarouge » est un adjectif, oui par métonymie il devient un nom : et donc logiquement ce mot n’est pas les deux à la fois (ce ne peut pas être un adjectif utilisé par métonymie).En revanche, un nom, qui n’est pas un adjectif, peut être mis en apposition à un autre nom. C’est une chose qu’on fait depuis des siècles. Si les deux mots représentent la même chose, ils s’accordent entre eux (des hommes oiseaux). Si le mot apposé n’évoque qu’un certain rapport de proximité avec le mot de base, on évite de considérer le nom apposé comme un adjectif, et on préfère l’invariabilité (une guerre éclair, des guerres éclair).
Depuis les années 1940, on utilise les appositions dans des domaines variés liés à la langue internationale qu’est l’anglais : commerce, finance, communication, sciences, sociologie, politique… (la communication monde, le taux campagne, le syndrome électeur, le tarif enfant, le rayon fruits, le mode vacances, la caméra infrarouge). Aucune de ces constructions n’est française dans le sens où elle continuerait la langue du XIXe siècle. Vous pouvez en demander l’orthographe, mais cela signifie : quelles règles orthographiques françaises pourraient s’appliquer à ces nouvelles constructions ? La réponse est simple, vous plaquez un nom derrière un autre nom, pour la raison qu’il existe un certain rapport entre les deux, et vous accordez comme vous voulez.
Mais le fait que « infrarouge » soit identifié comme un adjectif, et le fait que « infrarouge » devienne substantif dès qu’utilisé par métonymie, sont incompatibles entre eux.
J’ai regardé des sites parlant de technique, et je crois que c’est généralement le singulier « infrarouge » qui convient : appareil fonctionnant selon le principe du rayonnement infrarouge, de la lumière infrarouge.
Que vous utilisiez ce mot directement en apposition (caméra infrarouge, pistolet infrarouge), ou avec un introducteur (pistolet à infrarouge), conservez le nombre, singulier en l’occurrence, car vous n’avez pas affaire à un adjectif mais à un substantif apposé : si vous écrivez « une caméra infrarouge », vous devrez écrire « des caméras infrarouge« .- 1598 vues
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Non, votre phrase n’est pas correcte. Vous avez parfaitement vu la double négation.
Vous ressentez le besoin de commencer par une négation :
— Des jours où je n’ai envie…
Vous ressentez le besoin d’introduire le verbe commandant le ni-ni par une négation :
— Je ne réponds ni à… ni à…
Ces deux négations ne sont pas compatibles.- 1131 vues
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La simultanéité.
Pour les grammairiens, il suffit que ce soit « simultané à ce moment-là ». Ne considérez pas la simultanéité des événements dans la durée, ce qui est rare. La réalité de la subordonnée doit être constatée au moment de l’action de la principale. C’est le sens du mot « simultanéité » dans toutes les grammaires que j’ai lues. C’est très intéressant que vous nous fassiez remarquer la faute d’emploi de ce mot de la part des grammairiens. Il ne s’agit en effet pas du fait que deux actions soient simultanées mais seulement que le moment de l’action de la principale s’inscrive dans la durée de l’état de la subordonnée.
— Pierre disait (moment inscrit) que Paul était (durée de l’état) malade.
Donc oui, votre concordance des temps est très normale :
— j’ai pensé que c’était, je me suis dit que c’était une bonne idée…
Avec un passé composé dans la principale, il y a une série d’expressions comme « j’ai appris que », « on m’a dit que »… qui peuvent entraîner le présent (on m’a dit que, je sais que, tu es maintenant à Nantes). Votre « je me suis dit que » ne permet pas particulièrement ce présent. Utilisez-le cependant éventuellement si vous le voulez vraiment, ce sera parfois justifiable.Le conditionnel.
Le « conditionnel passé », c’est : « je me suis dit que ça aurait pu être une bonne idée ». Du conditionnel passé dans le passé, c’est une antériorité, et ce n’est certainement pas ce que vous voulez dire.
Vous voulez en fait une notion de « conditionnel simultané dans le passé » plutôt qu’un « conditionnel passé » ? Pour cela, on utilise le conditionnel présent.
— Je disais qu’il était beau sans chapeau.
— Je disais qu’il serait plus beau avec un chapeau.
Dans votre phrase, vous pouvez donc écrire :
— Je me suis dit que ce serait une bonne idée.(Et il faut apparemment préciser que dans ce conditionnel présent, il n’y a aucune notion de futur dans le passé, mais uniquement une notion de simultanéité dans le passé, au conditionnel. Cela n’a rien à voir avec l’utilisation du conditionnel présent avec valeur d’indicatif futur dans le passé).
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Votre morceau de phrase n’a pas de sens précis pour moi. Les travaux, c’est quoi les travaux ? ça n’existe pas dans l’absolu. Les travaux à réaliser concrètement ? La méthode pour réaliser les travaux ? C’est comme demander ce que veut dire « une fiche de travaux ». Reconnaissons que ça ne veut rien dire. Pour le mot « correspondant », vous devez développer. Si vous voulez dire « adapté » ou « conforme », c’est un adjectif qu’on accorde (pour ces travaux, sélectionnez la fiche correspondante). Est-ce qu’en renvoyant le mot « travaux » derrière le mot « correspondant », on considère obligatoirement que « aux travaux » est un complément de verbe, et que « correspondant » ne peut donc pas être un adjectif ? Et pourtant, dans « la fiche adaptée aux travaux », les fiches « propres aux travaux réalisés »on accorde bien.
Les fiches ont-elles une fonction d’agent syntaxique dans votre histoire ? Les fiches opèrent-elles ? Peuvent-elles être le sujet d’une phrase avec un verbe transitif direct ?
— Les fiches résumant les travaux à réaliser (elles les résument, elles ne sont pas résumantes).
— Les fiches expliquant les travaux à réaliser (elles les expliquent, elles ne sont pas expliquantes).
Alors, même avec un verbe transitif indirect, il s’agira encore d’un verbe conjugué au participe présent :
— Les fiches correspondant aux travaux à réaliser (elles y correspondent).
— Les fiches venant de loin (elles en viennent).Si la fiche n’est pas l’agent d’un verbe conjugué, peu importent les compléments du mot sur la fonction duquel on hésite, ce mot sera à considérer comme un qualificatif.
— Les fiches adaptées aux travaux.
— Les fiches correspondantes aux travaux.
— Les fiches descriptives des travaux.Ces problèmes n’apparaissent que quand on ne sait pas ce qu’on veut dire et qu’on choisit d’utiliser des mots passe-partout pour le cacher. Généralement, le truc qu’on qualifie de « correspondant » n’est aucunement l’agent de la moindre correspondance, il n’en est que l’objet, et donc on accorde.
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