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  • Débutant Demandé le 22 mai 2022 dans Question de langue

    Aragon écrit, dans « Blanche ou l’oubli » : « Le cas échéant, elle se rappelle qu’elle a une mère. Son père, elle préfère pas. »

    La phrase est citée comme exemple en haut de la page 1421 du « Bon Usage » de Grevisse, 16ème édition ; malheureusement, la page 1420 n’est pas consultable en ligne ; si donc quelqu’un a cette édition, il serait intéressant de savoir ce qui précède l’exemple…

    Mais en tout cas, avec Aragon, je me sens en bonne compagnie…

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  • Débutant Demandé le 28 juillet 2017 dans Accords

    Comme je suis débutant et non « grand maître », je ne peux pas commenter directement, mais seulement répondre…

    Bonjour, Ivan,

    « et dernière demande de précision : qu’est-ce qui m’empêche de mettre tout simplement un présent de l’indicatif : « On pourrait penser que Toulouse tire la gueule. » »

    C’est en effet ce qu’il FAUT écrire; cette histoire de subjonctif imparfait après un conditionnel ne concerne que les verbes qui demandent un subjonctif et « penser » demande un indicatif…

    Et on n’écrit pas « On pourrait penser que Toulouse finisse champion. » mais « finira champion », pour la même raison.

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  • Débutant Demandé le 25 juillet 2017 dans Accords

    Bonjour, Joelle

    Pourriez-vous citer vos sources?

    Grevisse écrit : « Après un conditionnel présent dans la principale, quand le verbe de la subordonnée doit être au subjonctif, il se met au présent ou à l’imparfait :
    Je voudrais qu’il vienne ou qu’il vînt (Littré) »

    Dans vos exemples, « douter » demande bien un subjonctif, mais « croire » un indicatif.

    On écrira donc : « On pourrait croire qu’il fait la tête » comme on écrit « On croirait qu’il dort » et certainement pas « On croirait qu’il dormît ».

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  • Débutant Demandé le 16 avril 2016 dans Question de langue

    Bonjour Brig,

    Personnellement, c’est « Je ne préfère pas » qui me pique les yeux, comme quoi…

    Merci pour le développement et puisque vous semblez apprécier mes liens, en voici un autre, où on lit, page 151 : « J’aimerais autant pas qu’ils sachent  »

    https://books.google.be/books?id=NxGwSjsn2zgC&pg=PP5&lpg=PP5&dq=%22claude+muller%22+%22la+n%C3%A9gation+en+fran%C3%A7ais%22&source=bl&ots=qyu3i7KAxL&sig=F05EYO24xYBQ9_63GO-t8Vepc4w&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi5noKIzZLMAhWE0xQKHSXNB4kQ6AEINDAE#v=onepage&q=%22claude%20muller%22%20%22la%20n%C3%A9gation%20en%20fran%C3%A7ais%22&f=false

    Malheureusement, tout cela ne nous donne toujours pas de référence du genre « Bon usage » ou autre, bref, un avis « autorisé », avec citations d’auteurs.

    Bonne journée.

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  • Débutant Demandé le 15 avril 2016 dans Question de langue

    Bonjour czardas,

    Merci, mais cela ne répond aucunement à ma question 😉 ; j’ai trouvé une piste ici :
    http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20120416.OBS6303/traduire-bartleby-j-aimerais-mieux-pas.html

    Avec «j’aimerais autant pas», la question de la correction ne se pose plus, puisqu’il ne peut y avoir de double négation dans cette tournure: on ne dit pas «je n’aimerais autant pas». La tournure est familière, mais acceptable.

    Si effectivement, on ne dit pas « je n’aimerais autant pas »,  je ne vois pas pourquoi l’on dirait « Je ne préférerais pas » ou « Je ne préfère pas », dans le sens de « Je préfère que non ».
    Il semble en effet que les traducteurs soient gênés par un « pas » isolé et se croient obligés d’ajouter un « ne » qui change complètement le sens de la réponse…

    J’ai trouvé ceci aussi :

    http://www.collinsdictionary.com/dictionary/english-french/rather#rather_1

    I’d rather not est traduit par j’aimerais mieux pas

    Si quelqu’un a un référence, je repose ma double  question autrement :

    1 Ces tournures (phrases affirmatives, à comprendre comme « Je préfère ne pas le faire ») sont-elles correctes, familières ou incorrectes?
    « J’aimerais mieux pas »
    « J’aime mieux pas »
    « Je préfèrerais pas »
    « Je préfère pas »
    « J’aimerais autant pas »
    « J’aime autant pas »

    2 Dans le même sens de « Je préfère ne pas le faire »  , est-il correct d’écrire « Je ne préfère pas » ? ( par un espèce de « glissement de la négation ») ou cela crée-t-il un contresens?

    Merci.

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  • Débutant Demandé le 15 avril 2016 dans Question de langue

    Bonjour,

    Peut-être n’ai-je pas été assez clair? Certaines réponses semblent considérer que « je préfère pas » serait une phrase négative (incorrecte, à  l’instar de « j’aime pas… » ou « je vois pas… »); ce n’est pas le cas; la phrase est bel et bien affirmative, marquant une préférence, mais pour quelque chose de négatif.

    « Je préfère ne pas la faire » est une phrase affirmative, marquant une préférence « Je ne préfère pas le faire » est une phrase négative, ne marquant pas de préférence, comme  « Je ne préfère pas cette robe » ne signifie pas que j’en préfère une autre, mais que je n’ai pas de préférence.

    Bref, dans « Je préfère pas »,  « pas » serait une ellipse pour « ne pas le faire » et ne s’applique pas à »préfère ».

    On serait tenté par « Je préfère que non » (comme on dit très bien « Je prévois que non », « Je suppose que non »)  mais la subtile différence est que  « préférer » implique une volonté du locuteur, ce qui n’est pas le cas de « prévoir » ou « supposer » qui s’appliquent à  un fait sur lequel il n’a pas de prise.

    J’ajoute que si « J’aime autant pas » est correct, « Je préfère pas » l’est aussi, me semble-t-il.

    Je n’ai trouvé de réponse ni dans Hanse, ni dans Girodet (je n’ai pas Grevisse), si quelqu’un avait une référence.

    Merci.

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