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Merci pour ces informations, notamment Marcel1 qui donne une explication assez concise en lien avec celle de Ouatitm. Je comprends que le participe ne doit pas donner le temps, c’est à la subordonnée de s’en charger.
Néanmoins, s’il nous fallait reformuler sans participe l’exemple donné dans ma question, en prenant bien en compte l’imparfait, voici la phrase que j’userai : » La situation n’était pas à mon avantage, alors j’ai abandonné. » Ici, nous avons, dans la première partie de la phrase, un temps à l’imparfait, et dans la seconde un temps au passé composé.
Le sens de cette phrase est complètement différent de celui donné aux phrases suivantes :- « La situation n’est pas à mon avantage, alors j’ai abandonné. » (présent + passé composé) et
- « La situation n’a pas été à mon avantage, alors j’ai abandonné » (passé composé + passé composé).
Pour moi, les deux dernières phrases reformulées font paire avec d’un côté le participe présent, de l’autre le participe passé (passé composé), mais ma première reformulation avec l’imparfait ne trouve nulle paire dans les règles participiales. Nous voyons toutefois bien la différence entre les trois reformulations présentées ci-avant. Ne devraient-elles pas toutes être formulables en participe ? Comment bien en distinguer le sens sans ce que l’on pourrait appeler un « participe imparfait » ?
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Merci Marcel1 pour ce partage que je ne peux contredire pour force d’autorité, bien qu’ayant à l’idée que Grevisse s’arrêtait à la grammaire – peut-être par confusion avec son héritage Le Grevisse. J’en déduis par ailleurs qu’il est du même avis que Grammaire bleue (i.e. que la règle donne raison à la féminisation quand l’usage permet les deux, bien qu’erronément).
Pour répondre à votre question – qui pour moi est similaire à la question de l’heure et du code temporel – je privilégierais théoriquement la féminisation par pure logique. Mais en pratique, dans le feu de l’action, à un moment où la relation sociale et amicale prend le pas sur mes tatillonnes réflexions estivales, peut-être privilégierais-je une lecture « arithmétique » où, comme le fait remarquer Grevisse, on en oublie les notions de temps, de minutes et d’heures pour ne voir que des chiffres.
Votre réponse aurait-elle été différente ?- 710 vues
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Merci Marcel1 pour ces éclaircissements.
J’ai toutefois du mal à prendre pour acquis (désolé pour l’anglicisme) cette affirmation d’Adolf Thomas : selon moi, les expressions « note un » et « strophe un » ont un chiffre masculin dû au fait que l’on sous-entende « numéro » (« note numéro un », « strophe numéro un »). Est-il donc vraiment judicieux d’étendre cette affirmation d’invariabilité à la question des minutes et secondes ?
Je déduis néanmoins de Grammaire bleue – sans savoir quel crédit donner à cet ouvrage – que la règle et le bon sens nous feraient tendre vers la féminisation du nombre de la minute, bien que l’usage nous propose également sa masculinisation. De quoi répondre partiellement à la question. Il n’y aurait donc aucun consensus ?
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Merci pour votre avis sur la question, que je partage en effet.
Savez-vous néanmoins si un livre ou un site spécialisé s’est déjà penché sur la question ? Je n’ai malheureusement rien trouvé de mon côté.- 710 vues
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