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Bonjour Linee,
Un devis pour changer une porte n’est pas un « devis de porte ». Vous ne devriez pas non plus utiliser « devis de formation ». À quel sens du mot « de » pensez-vous ? Le chat a des poils donc il y a des poils de chat, mais la formation n’a pas de devis, donc il n’y a pas de devis de formation.
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Bonjour annette69,
Dans l’expression « des gens d’expérience », « expérience » est toujours au singulier.
Si vous utilisez « expériences différentes », vous quittez l’expression, pour dire « avec des expériences différentes », « qui ont des expériences différentes ». Mais alors « de » ne peut pas remplacer « avec des » : « des hommes avec des grands chapeaux » ne se remplace pas par « des hommes de grands chapeaux ».
Si le mot « de » indique une origine, une appartenance, on peut utiliser « de » : des gens d’origines différentes, des gens de confessions différentes, des gens (issus) de villes différentes, des gens d’entreprises différentes.
Si on pouvait considérer que ces gens sont issus d’expériences différentes, on pourrait utiliser « de ». Mais c’est une mauvaise construction.Cette réponse a été acceptée par annette69. le 10 juillet 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Paul65,
1- Une semaine plus tôt, les habitants eussent été soulagés d’apprendre qu’ils n’auraient plus à supporter ces horreurs.
En tant que subjonctif, « eussent été » n’a pas sa place dans cette phrase.
Comme variante du conditionnel passé, c’est envisageable, cela est l’équivalent de « auraient été » et il faut alors une hypothèse : ils eussent été soulagés si on leur avait dit qu’ils n’auraient plus à supporter… ils auraient été soulagés d’apprendre… La forme simple du conditionnel passé est très suffisante.
Y a-t-il une hypothèse sous-entendue dans votre phrase ? Elle n’est pas visible dans l’extrait. Comment l’écririez-vous au présent ?
* Hypothèse (en réalité ils n’ont pas appris) :
– au présent : aujourd’hui, ils seraient soulagés d’apprendre qu’ils n’auront plus…
– au passé : une semaine plus tôt, ils auraient été soulagés… ou ils eussent été soulagés d’apprendre qu’ils n’auraient plus…
* S’il s’agit d’un fait (ils ont appris), utilisez l’indicatif :
– au présent : aujourd’hui, ils sont soulagés d’apprendre qu’ils n’auront plus…
– au passé : une semaine plus tôt, ils furent soulagés d’apprendre qu’ils n’auraient plus…
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2- Cette séquence fut pour Quentin la plus belle qu’il ait tournée de sa vie.
Le subjonctif est sans doute le plus courant après le superlatif « la plus belle que ».
Mais l’indicatif peut être possible. Tranchez avec une autre personne et un autre temps : la plus belle que nous avons tournée / la plus belle que nous ayons tournée. Vous voyez que les deux sont possibles.
Plus précisément, si le superlatif est absolu-absolu, il faut obligatoirement un subjonctif : la plus belle que nous ayons jamais tournée.
Si le superlatif se réfère à un ensemble de séquences, l’indicatif est possible : la plus belle que nous avons/ayons tournée aujourd’hui.
Si vous considérez que « de sa vie » montre un absolu, alors vous avez raison d’utiliser un subjonctif.
Donc au présent : Cette séquence est pour Quentin la plus belle qu’il ait tournée de sa vie.
Pour la concordance des temps en passant le verbe de la principale au passé simple, on remplace le subjonctif passé par un subjonctif plus-que-parfait : Cette séquence fut pour Quentin la plus belle qu’il eût tournée de sa vie.
Résumé :
– C’est la plus belle qu’il a/ait tournée aujourd’hui.
– C’est la plus belle qu’il ait jamais tournée.
– Ce fut, c’était, la plus qu’il avait/eût tournée ce jour-là.
– Ce fut la plus belle qu’il eût jamais tournée.
Vous savez bien sûr que le subjonctif imparfait s’utilise de moins en moins (votre subjonctif passé suffit), donc vous pouvez aussi écrire :
– Ce fut la plus belle qu’il ait jamais tournée.3- Son patron était là, lui aussi, qui avait tenu à être des premiers à le féliciter.
Pas de problème de conjugaison.
L’utilisation du relatif « qui » pour simplement reprendre le sujet précédent est rare, mais judicieuse ici. Cette figure de style suggère une cause (le patron était là parce qu’il voulait être le premier à…). Mais la coupure du complément « lui aussi » entre virgules perturbe un peu ce sens : retirez la virgule entre là et lui.
La formule « être des premiers » au lieu de « être un des premiers » est rare, mais elle est bien employée ici.4- C’était peu probable qu’il ait pu accomplir cette mission tout seul.
Comme au point 2. Si vous la jouez élégant, utilisez le subjonctif plus-que-parfait : C’était peu probable qu’il eût pu accomplir cette mission tout seul.
Et utilisez alors la forme élégante de la construction impersonnelle : il était peu probable…- 2349 vues
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Bonjour porchy8,
Le sujet du gérondif doit être le mot auquel il est apposé.
– En arrivant, elle vit que son père était là.
Si on veut que « son père » soit le sujet d’une proposition, il faut une autre construction pour distinguer les sujets.
– Lorsqu’elle arriva, son père vint lui souhaiter…Une autre question est de choisir entre le conjonction de coordination « et » et une relative entre virgules. Les deux sont valides :
* son père, qui se trouvait là par hasard, vint lui souhaiter…
* son père se trouvait là par hasard et vint lui souhaiter…
Ne mettez pas de virgule avant « par hasard » qui est très lié à « se trouvait là ».- 1327 vues
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Bonjour Tara,
Ce n’est pas spécifique à la conjonction d’interrogation indirecte « si ». C’est la même règle avec : il demande si, il demande où, il sait que, il dit que… C’est seulement une question de concordance des temps, pour laquelle on trouve des tableaux un peu partout.
http://www.*** ctigramme.com/concordance.html/odyframe.htm
Avec une principale au présent, aucun problème : je sais qu’il pleut, je demande s’il pleut, je sais qu’il pleuvra, je demande s’il pleuvra.
Avec une principale au futur, la subordonnée est au présent pour exprimer la simultanéité (présent dans le futur) : je saurai qu’il pleut, je ne saurai pas s’il pleut à ce moment-là.
Avec une principale au futur, la subordonnée est au futur pour exprimer la postériorité (futur dans le futur) : je saurai qu’il pleuvra, je ne saurai pas s’il pleuvra le lendemain.Votre exemple 1 : présent dans le futur.
–> Je regarde si je peux remplacer votre fermeture éclair.
–> Je regarderai si je peux remplacer votre fermeture éclair.Votre exemple 2 :
* présent dans le futur.
–> Je verrai s’il peut vous recevoir.
* futur dans le futur.
On peut créer cette situation en remplaçant « demain » par « le lendemain ».
–> Je regarde dans son agenda s’il pourra vous recevoir demain.
–> Je regarderai dans son agenda s’il pourra vous recevoir le lendemain.Par ailleurs, petite nuance supplémentaire qui peut nous troubler : comme on utilise souvent le présent comme futur d’intention (je pars demain), ce simple présent reste possible dans la subordonnée exprimant pourtant une postériorité avec une principale au futur.
On devrait choisir, d’après les tableaux, entre :
–> Je lui demanderai s’il veut partir le lendemain.
–> Je lui demanderai s’il partira le lendemain.
Mais on peut dire, avec cette notion de futur d’intention exprimé au présent :
–> Je lui demanderai s’il part le lendemain.- 8417 vues
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Bonjour VirginieK,
Un correcteur orthographique ne raisonne jamais à l’échelle de quatre mots, et s’il repère une erreur dans votre phrase, il est presque certain qu’il y en a une. Montrez la phrase en entier, on vous dira où se trouve l’erreur.- 1200 vues
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Bonjour Mercedes,
Écrire « les lundi » est une faute. Vous pouvez utiliser le lundi (chaque lundi) ou les lundis (tous les lundis).
C’est un peu la même chose, une phrase peut vous imposer l’un ou l’autre, mais dans tous les cas on accorde.- 4994 vues
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Bonjour Chloe1956,
Se souvenir + de, c’est exact.
Mais ensuite, il y a la question de l’article contracté mélangeant en seul mot la préposition et l’article.
de + un = d’un : un marché, je me souviens de cela = je me souviens d’un marché
de + le = du : le marché, je me souviens de cela = je me souviens du marché
de + des = de : des marchés, je me souviens de cela = je souviens de marchés
de + les = des : les marchés, je me souviens de cela = je me souviens des marchés
— « je me souviens des jours quand je ne pouvais pas »
C’est selon votre intention.
Est-ce un indéfini (des jours où je ne pouvais pas… certains jours)
Alors : je me souviens de jours où je ne pouvais pas… (de certains jours où…)
Est-ce un défini (les jours où je ne pouvais pas… tous ces jours-là)
Alors : je me souviens des jours où je ne pouvais pas… (de tous ces jours où…)- 1992 vues
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Bonjour Manuel,
Puisque dans votre phrase ces conditions sont réunies :
– le club subit l’action et n’en est pas l’agent (il est rétrogradé, il ne rétrograde personne),
– rétrogader est transitif direct et a donc un participe passé ayant valeur adjectivale (si on le rétrogade, il est rétrogradé) ;
alors les deux constructions sont possibles.
Cette subtilité n’existe qu’avec « se voir » suivi d’un verbe transitif direct qui agit sur le sujet de la proposition.Vous savez conjuguer avec « se faire », verbe d’action.
– Il se fait exclure. Il se fait rétrogader.
Vous savez conjuguer avec « se trouver », verbe attributif.
– Ils se trouve exclu. Il se trouve rétrogadé.
Le verbe « se voir » accepte les deux constructions selon qu’on privilégie l’action, comme avec « se faire », ou le résultat, comme avec « se trouver ».
Il se voit exclure. Il se voit rétrogader.
Il se voit exclu. Il se voit rétrogadé.Parfois, le participe passé est obligatoire quand « se voir » signifie « s’imaginer », et a donc clairement valeur de verbe attributif : le club se voyait déjà rétrogradé en D4.
Par contre l’infinitif n’est a priori jamais obligatoire, puisque avec un verbe dont le sujet de « se voir » est l’objet direct par le biais du pronom, l’action a toujours un résultat (si on le rétrograde, il est rétrogradé).
Il est donc possible d’utiliser systématiquement le participe passé plutôt que l’infinitif.Y a-t-il d’autres verbes de ce type ? Non, le verbe « se voir » (ou « voir » + autre personne, ce n’est pas une question de pronominal) est sans doute l’unique cas où l’auteur puisse, dans une même phrase, sans rien modifier par ailleurs, choisir entre attributif + participe passé pour le résultat et factitif + infinitif pour l’action.
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Bonjour Valerie,
C’est bien le rapport entre votre adverbe et le temps qui pourrait poser un problème.
Si le temps que vous utilisez est le bon, qu’en est-il de l’adverbe « auparavant » ? Vont-ils bien ensemble ?
C’est la question du rapport déictique / anaphorique.
– Aujourd’hui je marche / Ce jour-là je marchais.
– Je vais revenir demain / J’allais revenir le lendemain.
– Je suis bien ici / J’étais bien à cet endroit-là.
– Je suis partie hier / J’étais partie la veille.
Faut-il, sur le modèle de ces exemples, dire :
– Je ne suis jamais venue avant / Je n’étais jamais venue auparavant ?
On peut le penser, c’est à vérifier dans les dictionnaires et dans la littérature.
Si l’usage courant permet d’utiliser « avant » en anaphorique (je n’étais jamais venue avant), c’est plus délicat d’utiliser « auparavant » en déictique (je ne suis jamais venue ici auparavant).
Pour trancher, il faut peut-être identifier le point de vue de votre courrier. Racontez-vous une histoire dont vous vous détachez un peu, en insistant sur la chronologie, ou affirmez-vous ici et maintenant que vous avez fait une chose avant ?
Le fait que le CV raconte une histoire passée suffit-il à utiliser l’anaphorique « auparavant » ?
Le fait qu’on parle au présent avec du passé composé (je suis ceci car j’ai fait cela) oblige-t-il à utiliser le déictique « avant » ?
Je ne sais pas, désolée d’avoir pris de votre temps, c’était pour faire avancer le Schmilblick.- 2047 vues
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