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Bonjour Julien1982,
Pour écrire comme Clemenceau (cette sorte de presse est le porte-parole naturel du gouverneur de Paris) et Montherlant (votre œuvre a été mon porte-parole), utilisez le masculin.
Pour écrire avec les standards du XXIe siècle, écrivez que cette communauté est une modèle d’authenticité, une vraie symbole de la foi traditionnelle, une porte-parole du catholicisme. Vous respecterez ainsi la sensibilité féminine des Petits Frères du Sacré-Cœur de Jésus.Par ailleurs, si ce n’est pas de l’humour volontaire, remplacez « mais » par « et », puisque Nantes est un patronyme et Troyes un nom de ville, et qu’il ne convient donc pas de mettre ces noms en parallèle.
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Bonjour Jougnakan,
« Être étonné que » appelle le subjonctif, et il y a exactement quatre temps au subjonctif.
1. Je suis maintenant étonné que tu ne le connaisses pas maintenant.
2. Je suis maintenant étonné que tu ne l’aies pas connu à ce moment-là.
3. J’étais alors étonné que tu ne le connusses pas à ce moment-là.
4. J’étais alors étonné que tu ne l’eusses pas connu plus tôt, à un moment précédent.[Pour 3 et 4, l’usage est de ne pas faire la concordance, le sens suffisant.
3. J’étais alors étonné que tu ne le connaisses pas à ce moment-là.
4. J’étais alors étonné que tu ne l’aies pas connu plus tôt, à un moment précédent.]Pour votre cas, c’est la phrase 2 : Je suis étonné que tu ne l’aies pas connu.
La concordance des temps ne permet pas de nuancer davantage, le nombre de temps est limité, et au subjonctif, contrairement à l’indicatif, on est obligé de passer à un temps composé pour montrer l’antériorité. Ajoutez des adverbes de temps si vous pensez utile de préciser le sens. Au subjonctif, montrer à la fois l’antériorité d’un verbe et sa réalité persistante est un défi. Si le temps composé vous gêne, réécrivez la phrase pour en supprimer le subjonctif, vous pourrez ainsi récupérer l’imparfait qui vous tente. Je sais que tu ne le connaissais pas. Je suis étonné par le fait que tu ne le connaissais pas. Tu ne le connaissais pas, et j’en suis encore étonné…- 4068 vues
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Bonjour Lucas33,
[Pour plus de clarté, utilisez « emploi transitif du verbe » et « emploi intransitif du verbe » plutôt que « verbe transitif » et « verbe intransitif », notions qui appellent toujours des contradictions du type « c’est un verbe transitif généralement, mais ici il est intransitif… ». Par ailleurs « intransitif » ne veut pas dire « sans complément », comme vous l’avez montré.]
Voici comment je comprends votre question : Puisque « dans la maison » est un complément, qu’il a le rôle d’objet participant à préciser sur quoi porte l’action du verbe, et qu’il est introduit par une préposition et donc indirect, est-il bien sérieux de ne pas l’élever à la dignité de COI ? Quel nom alors lui donner ? [Spoiler : complément essentiel adverbial de lieu]
Complément
Dans « il entre dans la maison », « dans la maison » est-il un complément circonstanciel de la phrase ? non, il n’est pas déplaçable : « dans la maison, il entre ». Il est complément spécifiquement du verbe « entrer ». Vous avez raison de ne pas en faire un complément circonstanciel mais un complément du verbe.Objet
Vous pensez que sémantiquement c’est un complément d’objet et qu’il ne faut pas se laisser abuser par une construction avec « dans ». Vous avez commencé à le démontrer en faisant le parallèle avec l’anglais. Si c’est un objet faisant partie du syntagme verbal à Douvres, alors c’est également un objet à Calais, la construction n’y change rien. Vous auriez pu faire une démonstration du même type en restant dans le domaine du français en mettant en parallèle « il habite dans une vieille maison » et « il habite une vieille maison » : on a apparemment un complément d’objet direct dans le second cas, mais pas dans le premier, où on entrevoit, puisque le sens est proche, un complément d’objet indirect…
Mais peut-être après tout n’est-ce un complément d’objet dans aucun des deux cas ? C’est effectivement l’explication à retenir, voir plus bas. C’est ce qui justifie qu’on puisse écrire « la maison qu’il a habité » et non « habitée ».Indirect
Le complément « dans la maison » est-il introduit par une préposition ? oui, donc c’est un complément indirect. Mais pourquoi met-on des mots différents sur des compléments qui s’articulent identiquement avec le sujet et le verbe ?
– parler à un passant : complément d’objet indirect
– rentrer dans un passant : complément essentiel de… d’on ne sait quoi, le passant n’est pas un lieu…
Ou encore, si dans « bousculer un passant » il y a un cod, alors dans « rentrer dans un passant », avec un sens identique, il devrait y avoir un coi. Le passant y joue exactement le même rôle, seule la construction change.
Après quelques siècles de travail de quelques milliers de grammairiens, on en est encore là, à ne pas trouver un nom partagé par tous à un simple complément utilisé tous les jours.
On pense avec cet exemple avoir montré que « dans un passant » est un coi, comme « à un passant », mais retenons qu’on réserve en français ce terme coi aux compléments répondant aux questions : à qui, de qui, à quoi, de quoi. On peut tenter de le justifier, voir plus bas.
Gardons donc « complément » et « indirect » mais acceptons d’abandonner le mot « objet », qui ne s’appliquerait qu’à un nombre limité de compléments.Grammaire actuelle, exemple du Grevisse
Après avoir répandu l’erreur de donner le choix entre compléments circonstanciels et compléments d’objet, voici comment le Grevisse articule les compléments depuis son édition de 1986 (juste après la mort de Maurice Grevisse) :
Tous les compléments qui ne sont pas circonstanciels sont dits essentiels, et parmi les compléments essentiels on trouve les compléments essentiels adverbiaux et les compléments d’objet. « Le complément d’objet est un complément essentiel non adverbial. »
On entrevoit alors la nuance :
* le complément essentiel adverbial modifie le sens du verbe : entrer dans une maison ou entrer dans un champ, ce n’est pas la même action du point de vue du sujet, ce sont des actions différentes.
* le complément (essentiel) d’objet garde le sens du verbe et de l’action mais l’applique à des contextes différents : parler à Pierre et parler à Paul, c’est la même action du point de vue du sujet ; il fait la même action.
[On devine rapidement que cela entraîne la déclassification d’une série de compléments que nous appellions cod ou coi jusqu’à présent. Mais le Grevisse ne peut pas aller au bout de sa logique, parce qu’il constate plus qu’il prescrit. Nous sommes encore loin de la cohérence.]
Si vous voulez adopter cette théorie, dites donc « complément d’objet indirect » uniquement pour les compléments essentiels de verbe (car c’en sont) qui répondent à la question « à qui, à quoi, de qui, de quoi ». Et dites « complément essentiel adverbial » pour les compléments de verbe (donc non circonstanciels) qui répondent à d’autres questions, parce que, répondant à une autre question, ils modifient selon cette théorie obligatoirement le sens du verbe.
* il pénètre la chair : cod
* il pénètre dans la chair : cea
* il habite une maison, au choix
– il habite quoi ? une maison = cod
– il habite où ? une maison = cea
* il rentre dans un passant = cea
* il parle à un passant = coi
* il entre dans la maison = cea, complément essentiel adverbial de lieu.Cette réponse a été acceptée par Lucas33. le 31 juillet 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour diderot,
Je n’utilise le nom spécialiste que pour une personne ; pour une entreprise, j’utilise l’adjectif spécialisé.
J’utilise l’adjectif spécialisé suivi de dans ou en.
J’utilise le nom spécialiste suivi d’un complément du nom introduit par de. Même sans article, spécialiste est généralement un nom : il est spécialiste de cela = c’est un spécialiste de cela.- 5657 vues
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Bonjour rougerie,
Les fonctions ou noms de métier sont majoritairement féminisés : un maître d’école, une maîtresse d’école ; un avocat, une avocate. Pour un titre, si vous ne voulez pas féminiser le mot lui-même, vous pouvez parfaitement lui accoler un adjectif au féminin. Vous pouvez ainsi écrire « chère maître » à une avocate. À condition bien sûr d’écrire sur le même modèle « cher altesse royal » à un prince.
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Bonjour Warzaza,
Est-ce que tout votre texte est au passé simple ?
Ce jour-là il arriva, il dit ceci et cela, il mangea, puis…
Si oui, continuez au passé simple : … puis il s’en alla sans se retourner.Vous auriez pu écrire un texte à l’imparfait pour des actions qui se répètent.
Tous les dimanches, il arrivait, il disait ceci ou cela, il mangeait, puis…
Continuez à l’imparfait : … puis il s’en allait sans se retourner.Vous connaissez donc normalement le temps du verbe « s’en aller » avant même de commencer la phrase. Il n’est pas question de changer le temps d’un verbe de votre récit à cause d’un complément conjugué à l’imparfait en fin de phrase : « tandis que sa mère le regardait ».
Cet imparfait est correct, pour montrer une action qui dure et sert de contexte à une autre action ponctuelle. Je suis parti alors qu’il pleuvait (sous la pluie). Il est parti pendant que je dormais (pendant mon sommeil). Il jouait pendant que je travaillais (pendant mes heures de travail). Il partit tandis que j’étais absent (durant mon absence). Il s’en alla tandis que sa mère le regardait (sous le regard de sa mère).- 2818 vues
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Bonjour isaminassyan,
« Or » est une conjonction de coordination qui fait certainement référence à la phrase précédente.
Si dans la phrase précédente rien n’exprime ni le passé ni l’hypothèse, alors rien ne justifie le conditionnel.
– La guerre arrive. Or, je ne serai plus en mesure de te protéger désormais. Donc il faudra que tu te protèges toi-même.Si la phrase précédente (et probablement tout le texte) est au passé, utilisez un conditionnel à valeur de « futur dans le passé ».
– La guerre arrivait. Or, je ne serais plus en mesure de te protéger désormais. Donc il allait falloir que tu te protèges toi-même.
Ce n’est plus un dialogue réel, mais un dialogue imaginé ou remémoré.Si la phrase précédente exprime une condition au présent, utilisez un conditionnel d’hypothèse.
– Si la guerre devait arriver, tu partirais. Or, je ne serais plus en mesure de te protéger désormais. Donc il faudrait que tu te protèges toi-même.
Ce choix est moins plausible, parce que la conjonction « or » s’appuie sur une réalité. Mais même dans un cas d’hypothèse, le « or » suivi d’un conditionnel est possible en construisant un contexte (par exemple, guerre ou pas, le narrateur va mourir bientôt).Et il peut y avoir encore d’autres possibilités justifiant le conditionnel.
Donnez si vous le voulez la phrase précédente et la suivante, pour vérifier.Cette réponse a été acceptée par isaminassyan. le 26 juillet 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour kingnight,
Adjectif épithète qui s’accorde ou participe présent invariable ? On lit souvent que s’il y a un complément, c’est plutôt le participe présent.
Mais ici c’est bien un adjectif, remplaçable par d’autres adjectifs :
– localisée, plus importante en C3-C4, centrée sur C3-C4…
Autre test, pouvez utiliser le mot comme attribut en ajoutant le verbe être ?
– la cervicarthrose est prédominante en C3-C4.
Si c’est bien le sens que vous souhaitez, alors c’est un adjectif, qui s’accorde au féminin et au pluriel.- 2100 vues
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Bonjour Poppy57,
Oui. « Ô » montre clairement l’apostrophe. « Dieu » est chez les chrétiens le nom donné à Dieu. Vous êtes en plein dans la situation où vous devez conjuguer à la deuxième personne.
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Bonjour Linee,
Le « tel que » invariable n’existe pas. On l’utilise toujours en tant qu’adjectif, et on l’accorde toujours. Il faut donc identifier le donneur d’accord.
Avec « tel que + subordonnée », vous ne devez pas le chercher dans la subordonnée, mais voir ce que l’expression qualifie. Dans votre phrase, « tel que + subordonnée » est un développement de « moi » : « moi telle que »( si « moi » est féminin).
N’accordez pas « tel que » avec le sujet « je » de la subordonnée introduite, mais avec le mot auquel l’expression s’applique, ici le pronom « me » :
– Il m’aime telle que mon biographe m’a décrite.
Et inversement :
– Il aime mon biographe tel que je le lui ai décrit.- 10600 vues
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