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  • Grand maître Demandé le 28 mai 2018 dans Question de langue

    Bonjour, jbambaggi.

    Vos propositions sont excellentes. J’ai une préférence pour la première.
    Le regard énigmatique de cette femme, chez qui la répulsion pour les hommes fissure le raisonnement, reflète un déséquilibre de l’esprit. 

    Vous placez en plus involontairement un mot clé que j’avais identifié, à savoir « reflet ». En effet, il y a un jeu de reflet sur certains objets dans la mise en scène.
    Le fond et l’idée que je souhaitais sont intacts, mais votre formulation est bien meilleure.
    Hélas, si je la retiens, je ne m’en sentirais pas vraiment l’auteur, car elle diffère énormément de ma formulation initiale. Votre proposition n’en reste pas moins excellente.

    Je vais donc retenir la formulation suivante avec une seconde phrase qui amène une idée supplémentaire et un mot clé important « rasoir ». En effet, celui-ci est un symbole masculin et va s’avérer l’arme d’un crime.
    Cette femme au regard énigmatique a quelque chose qui cloche dans son esprit. Sa répulsion pour les hommes l’entraîne sur le fil du rasoir.

    Merci beaucoup pour l’intervention.

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  • Grand maître Demandé le 27 mai 2018 dans Question de langue

    Pour éviter la redondance, je propose ceci :
    Cette femme au regard énigmatique a quelque chose qui cloche dans son esprit. Sa répulsion pour les hommes l’entraîne sur le fil du rasoir.

    J’utilise cette fois le mot rasoir, car il est un autre symbole très fort dans le film. En effet, cette femme au regard énigmatique va utiliser le rasoir de l’ami de sa sœur, pour commettre l’irréparable. Cela va la placer dans une situation bien délicate d’où le jeu de mots de l’expression « être sur le fil du rasoir ».

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  • Grand maître Demandé le 27 mai 2018 dans Question de langue

    Re-bonjour, Joelle.

    Il s’agit cette fois d’une micro-critique du film Répulsion de Roman Polanski. L’ambiance de ce film est très étrange, le scénario est quant à lui énigmatique. C’est l’une des raisons qui fait que je joue sur un coté obscur dans l’utilisation de mes mots clés « cloche », « regard », « répulsion », « fissure ».

    Voilà de quoi préciser davantage le contexte.
    Une photo de cette femme au regard énigmatique est zoomée par deux fois dans le film, de plus le film s’ouvre sur son œil en gros plan. Cette femme ressent de la répulsion envers les hommes et elle est renfermée et même schizophrénique. Elle s’adonne a des bizarreries dans l’appartement de sa sœur, où les cloches retentissent plusieurs fois dans la journée. Il y a plusieurs scènes où les murs et le sol se fissurent, mais il est fort probable que cela soit seulement une mauvaise perception de la réalité. La répugnance de cette femme pour la sexualité l’entraine au meurtre. Cette femme au regard énigmatique et perdu semble avoir un souvenir d’enfance douloureux, mais rien ne viendra le confirmer.
    Si ma micro-critique est amphigourique pour reprendre le terme de czardas, le film l’est tout autant. En effet, rien n’est avancé sur la photo et l’histoire de cette femme durant son enfance.  Le scénario reste libre  à interprétation y compris sur la fin du film. Bref, je conçois que, faute de contexte, le sens de mes mots est peu intelligible, mais cela colle à l’étrangeté du film, de la musique.

    Pour revenir à la grammaire, il faut donc retenir la formulation suivante ?
    3- Cette femme au regard énigmatique, dont la répulsion provoque des fissures dans le raisonnement, a quelque chose qui cloche dans son esprit.

    Merci à vous.

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  • Grand maître Demandé le 27 mai 2018 dans Question de langue

    Bonjour, Jean.

    Ah, je ne pensais pas que « dur » joue le rôle d’adverbe, vu que je l’utilise comme difficile.
    « dur de déterminer le plus gros requin entre le grand blanc et le maire d’Amity » pourrait être COD du verbe être. Il est quoi ? Il est dur de déterminer le plus gros requin entre le grand blanc et le maire d’Amity.

    Pour tenir compte de la remarque de Joelle, je propose les formulations 7- et 8-. Si la formulation 8- fonctionne, je pense la retenir, car elle présente l’avantage d’utiliser les mots « difficile » et « déterminer » qui me semblent les plus appropriés.

    4- Sur les notes de la peur, le prédateur attaque, mais il est dur de déterminer le plus gros requin entre le grand blanc et le maire d’Amity.
    7- Sur les notes de la peur, le prédateur attaque, mais il est difficile de dire le plus gros requin entre le grand blanc et le maire d’Amity.
    8- Sur les notes de la peur, le prédateur attaque, mais difficile de déterminer le plus gros requin entre le grand blanc et le maire d’Amity.

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  • Grand maître Demandé le 27 mai 2018 dans Question de langue

    Bonjour, Joelle.

    Pour le contexte, il s’agit d’une micro-critique du film d’horreur « Les dents de la mer » de Steven Spielberg. La musique étant de nature à faire peur, j’ai choisi l’expression « sur les notes de la peur », vu qu’elle met en scène de nombreuses attaques du requin.  Le maire d’Amity étant prêt à tout pour ne pas fermer les plages de son île, je le qualifie donc de requin. En effet,  il semble plus préoccuper par la rentabilité que par la sécurité.

    Quant à démarrer une phrase par « mais », je suis partisan de l’éviter, mais je le vois très souvent. A commencer par les sous-titres de films, justement. J’avais utilisé « difficile » au lieu de « dur » au départ, mais j’ai une limite de 140 caractères pour m’exprimer.

    Votre formulation fait 152 caractères, c’est 12 de trop.

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  • Grand maître Demandé le 15 mai 2018 dans Question de langue

    Bonjour, jbambaggi, PhL.

    Avec vos deux réponses, je crois que j’hésite encore plus qu’avant 😀 Il est en effet très difficile de trancher le type de relative qui régit l’emploi de la virgule ou non.

    J’ai isolé, par une virgule obligatoire, le CC de lieu en tête de ma proposition. Je peux aussi ajouter une virgule facultative, pour faire ressortir le CC de but. Mais est-ce que cela change pour autant la règle de la virgule avant où suivant sa relative, je ne pense pas.
    3- Sur sa demeure rouge sang, la reine noire déchaîne l’orage funeste, pour danser une valse de la mort violemment colorée où règne la douleur.

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  • Grand maître Demandé le 9 mai 2018 dans Conjugaison

    Bonjour, ChristianF.
    Le subjonctif présent est utilisé pour exprimer quelque chose d’incertain ou d’irréel.
    Il est souvent précédé par une préposition comme  » que, qu’, … »
    Le subjonctif présent permet d’exprimer :
    •un souhait
    Ex :  Lucas voudrait que je fasse un gâteau pour le dessert.

    Je pensais donc possible l’emploi du subjonctif. Demander de promettre est bien un souhait ?

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  • Grand maître Demandé le 9 mai 2018 dans Question de langue

    Un petit avis serait le bienvenu, je vais republier ma critique ce soir 😉

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  • Grand maître Demandé le 7 mai 2018 dans Question de langue

    1- Au bout d’une rivière se trouve le fief d’un fou ayant quitté le navire, les flammes de la folie y brûlent et les fumées enrobent l’horreur.

    J’ai répondu via des commentaires à chacun. Je ne vois pas vraiment de solution miracle pour l’adverbe « y » à rattacher au fief et non au navire. Peut-être en utilisant le possessif « sa » pour rattacher au fou et donc à son fief pour le lieu.
    2- Au bout d’une rivière se trouve le fief d’un fou ayant quitté le navire, les flammes de sa folie y brûlent et les fumées enrobent l’horreur.

    Une autre solution, peut-être, serait de construire la première proposition à l’envers.
    3- Le fief d’un fou ayant quitté le navire se trouve au bout d’une rivière, les flammes de la folie y brûlent et les fumées enrobent l’horreur.
    4- Le fief d’un fou ayant quitté le navire se trouve au bout d’une rivière, les flammes de sa folie y brûlent et les fumées enrobent l’horreur.

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  • Grand maître Demandé le 3 mai 2018 dans Question de langue

    Bonjour, Clic.

    On appelle cela une phrase nominale. Effectivement, la lecture à voix haute fonctionne très bien, mais étant à cheval, je préfère ne pas passer outre les règles de grammaire.
    Oui, il est vrai que la répétition accentue bien et que cela fonctionne. J’ai justement beaucoup écrit, sans trop me poser de questions, auparavant. A la relecture, maintenant que j’ai progressé en grammaire, je retrouve pas mal d’erreurs ; alors, oui je me triture pour reformuler et non ce n’est pas toujours plaisant, mais c’est un passage obligé pour respecter les règles de syntaxes. J’ai fait beaucoup d’efforts et de progrès, dernièrement. Cela me permet maintenant, d’hésiter beaucoup moins et d’exposer, ici, seulement les cas ambigus ou de recueillir des avis.

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