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  • Grand maître Demandé le 13 août 2018 dans Question de langue

    […] un flic qui traque avec opiniâtreté des trafiquants cupides. Je perds le jeu sur le mot « drogue », la rime avec « flic », ainsi que le mot « pister » qui accentue le côté filature.

    Je pense clairement qu’il faut reformuler comme ceci, pour que la relative soit bien explicative et puisse être omise en conservant un sens à la phrase :
    – L’acmé de cette course-poursuite insensée démontre la témérité de ce flic, dont la drogue est de pister des trafiquants appâtés par le fric.
    – L’acmé de cette course-poursuite insensée démontre la témérité de ce flic.
    Quelqu’un qui aura vu le film comprendra tout de suite de quel moment et de quel policier je parle.

    Vous semblez insister à vouloir utiliser « qui » à la place de « dont », or pour ces mots, la même règle s’applique concernant l’usage de la virgule (http://www.btb.termiumplus.gc.ca/redac-chap?lang=fra&lettr=chapsect6&info0=6.1.2#zz6).

    Après, mon doute se porte sur le fait que je ne suis pas persuadé de pouvoir apporter une relative explicative uniquement sur « ce flic » et non pas sur le COD entier « la témérité de ce flic ». Auquel cas, la suppression de la virgule résoudrait le problème pour redonner un sens à la phrase. Je ne veux pas reformuler différemment, je veux juste statuer le type de relative et donc l’usage ou non de la virgule.

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  • Grand maître Demandé le 13 août 2018 dans Question de langue

    Czardas,

    Ex : Ma came, c’est toi. Il me semble facile de comprendre que l’on pourrait remplacer le mot « came » par « drogue », afin d’exprimer une addiction, une occupation récurrente.  Pister (par extension) : suivre une personne en la surveillant discrètement.  Appâtés par le fric = appâtés par le gain.

    Par contre, je pensais bêtement que stupéfiant pouvait aussi qualifier un trafiquant de drogue, mais effectivement pas du tout. Il faut donc remplacer « stupéfiants » par « trafiquants » ou « bandits » pour que cela fonctionne : Un flic dont la came est de pister des trafiquants appâtés par le fric.

    Ce que l’on pourrait aussi écrire de la manière suivante : Un flic dont l’occupation récurrente est de suivre des trafiquants appâtés par le gain en les surveillant discrètement.
    Je mets en lumière un comportement type du policier, tout en utilisant le mot « came » qui colle très bien au contexte. Le mot « fric » est évidemment choisi pour la rime avec « flic ». Quant au registre, il est familier, mais colle très bien aux personnages du film (trafiquants et policiers).

    N.B. : Cette phrase sera reliée au film (French Connection, 1971), pour le contexte.

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  • Grand maître Demandé le 13 août 2018 dans Question de langue

    Bonjour, czardas.

    Je comprends bien votre exemple, mais je ne vois pas comment vous pouvez avoir du mal à trouver l’antécédent dans ma phrase. Pour moi, le pronom relatif sert à introduire un complément d’explication sur ce flic. Si on coupe la phrase après flic, elle conserve un sens. Diriez-vous que la syntaxe est fautive ?

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  • Grand maître Demandé le 13 août 2018 dans Question de langue

    Bonjour, Christian.

    1) Je suis d’accord et en plus la virgule permet de faire une pause dans la phrase. J’avais finalement plus un petit doute quant au fait que cette relative se rapporte bien au nom « flic » et non au COD entier « la témérité d’un flic » avec l’emploi de la virgule.

    2) Très souvent, les adjectifs plus longs que le nom se place après lui, ce qui n’est pas le cas de mon exemple. Je me demande si justement le fait de qualifier cette course-poursuite n’est pas appréciatif (donc adjectif à placer avant le nom), le choix d’un adjectif pour qualifier un nom me semble même quasiment toujours relever d’une appréciation. En même temps, je suis d’accord que dire cette course-poursuite insensée sonne mieux.
    C’est vrai qu’avec certains adjectifs, il y a de quoi s’arracher les cheveux pour savoir exactement où les placer, donc si ce n’est pas vraiment une faute de grammaire, ça arrangera beaucoup de monde.

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  • Grand maître Demandé le 11 août 2018 dans Question de langue

    Bonsoir, Prince.

    1. Je n’ai pas commis de faute sur la locution, j’ai bien écrit « sens dessus dessous ».
    2. Il y a d’ailleurs la même définition sur le witkitonnaire.
    3. Votre explication est impeccable et bien meilleure que la mienne. J’ai écrit depuis un magasin, sur mon smartphone. Le cadre d’écriture était minuscule et cela n’était pas pratique pour se relire. Cela aurait été plus facile d’attendre d’être sur un ordinateur, tout en utilisant le synopsis. Je pense que Joelle aura compris avec nos explications le sens de la phrase.
    4. C’est noté pour la préférence, je vais me laisser le temps de la réflexion. L’important étant déjà d’avoir une syntaxe qui fonctionne. Il serait plus juste de dire :
    – Quand les gens de la rue ne te quitte pas des yeux.
    – Quand les caïds ne te quittent pas des yeux.

    Cependant, la phrase étant dans le film, je vais y réfléchir également.

    Merci

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  • Grand maître Demandé le 11 août 2018 dans Question de langue

    Bonjour, Joelle.

    La rue ne te quitte pas des yeux est une phrase du film. Le gangster sort de prison, il veut se ranger et refaire sa vie. Cependant, les gangsters qu’il a côtoyé et d’autres vont évidemment lui compliquer la tâche. Il continuera d’être jugé en fonction de certaines actions. La rue s’apparente donc à un milieu, un code. Quant à s’échapper au paradis, cela vient d’une affiche avec une plage que l’on voit à la fin du film (Escape to paradise). La métaphore qu’il faut voir est la fuite d’un homme cherchant à couper son ancienne vie et partir vers de nouveaux cieux pour oublier tout cela et refaire sa vie.

    Ce que j’exprime et qui est bien plus évident après avoir vu le film est ceci. Un homme sorti de prison veut se ranger, mais certaines fréquentations et de mauvaises rencontres vont lui mettre des bâtons dans les roues. Cela ne sera pas facile de couper avec ce milieu et lassé, il fera tout pour quitter la ville et s’échapper vers une sorte de paradis symbolisé par le slogan et l’image de l’affiche. Tout cela ne sera pas non plus facile sans voir sa vie dans un état de confusion extrême, dans un grand trouble émotionnel. Il me reste à trancher entre la 1- et la 2-, j’aurais bien envie de pencher pour la 1-. Je n’utilise pas souvent cette expression, il m’est difficile d’avoir le recul quant à ma tournure, mais elle me semble correcte.

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  • Grand maître Demandé le 4 août 2018 dans Accords

    Bonjour, PhL.

    Merci pour votre réponse sur le cas de l’accord.

    Quant à la confusion possible sur le fait que ma phrase pourrait se comprendre comme si la prédation seule était libre de tout moralité, j’ai l’impression d’une maladresse.
    Ne faudrait-il pas écrire : Quand on est libre de toute moralité, seule compte la prédation ?

    N.B. : Je n’ai pas le nombre de caractère possible, il me faudrait donc revoir ma copie.

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  • Grand maître Demandé le 4 août 2018 dans Accords

    @jbambaggi

    Si vous passez par là, votre point de vue m’intéresse quant à l’élément placé en tête de phrase.
    Y a-t-il ambiguïté à écrire : Libre de toute moralité, seul(e) la prédation compte. En effet, ce n’est pas la prédation qui est libre de toute moralité.
    Ou encore :  Libre de toute moralité, seul(e) compte la prédation.

    Cela fait écho à ce topic : https://www.question-orthographe.fr/question/quelles-phrases-sont-correctes-ou-incorrectes-et-pourquoi-complements-et-subordonnees/
    Tout en sachant que j’essaye de défendre votre vision des choses, mais j’ai un peu de mal à percevoir si la phrase est correcte en syntaxe suivant ce point de vue.

    Cette réponse a été acceptée par Juliano. le 4 août 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 2 août 2018 dans Question de langue

    Bonjour, ChristianF et e_magnin.

    Merci pour la correction sur « en définitive ».

    ChristianF, effectivement, je vais plutôt retenir implantés qui en dévoile moins sur l’intrigue.  Je suis d’accord pour la réminiscence et par conséquent, mon choix se porterait sur l’une des ces 2 tournures :
    A- Comme des fragments resurgissent les souvenirs implantés.
    B- Comme des fragments rejaillissent les souvenirs implantés.

    Je note que la définition dans le dictionnaire de l’Académie française est au mot resurgir et non ressurgir 😉
    RESURGIR (s se prononce ss) v. intr. XVIIe siècle. Emprunté du latin resurgere, «  se relever, reprendre de la force « , lui-même composé du préfixe re-, qui marque le retour en arrière ou l’intensité, et de surgere, «  se lever, se mettre debout « .Surgir de nouveau ; réapparaître après avoir disparu. La rivière resurgit quelques kilomètres plus loin. Après une longue absence, Edmond Dantès est ou a resurgi sous les traits du comte de Monte-Cristo. Surtout fig. L’affaire, la polémique semble resurgir. Le spectre de la famine resurgit. Des souvenirs douloureux qui resurgissent. (On écrit aussi Ressurgir.)

    Je note que des souvenirs qui rejaillissent est une expression que l’on retrouve souvent, mais je trouve le sens plus clair avec un mot comme resurgir, je vais conserver la A-.

    e_magnin, ce ne sont pas les siens et ils ont été implantés par une personne dont le métier est de fabriquer des souvenirs pour rendre l’androïde plus humain.
    Fragment : Morceau de quelque chose qui a été cassé, brisé, séparé de son tout.
    N.B. : Les souvenirs appartenant à une autre personne.
    Les souvenirs implantés resurgissent comme des morceaux de quelque chose qui a été séparé de son tout
    Les souvenirs implantés resurgissent par des morceaux de quelque chose qui a été séparé de son tout.
    Je préfère nettement utiliser « comme ».

    Merci pour vos réponses.

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  • Grand maître Demandé le 31 juillet 2018 dans Question de langue

    Bonjour, Chambaron.

    Effectivement, je vais revoir cela, car j’aimerai conserver le mot théâtre qui prend ce sens dans ma phrase :
    (Figuré) Lieu où se passent des actions remarquables, où des hommes figurent et sont, pour ainsi dire, en spectacle.

    Je n’ai rien trouvé sur le sens plus restrictif, mais la définition de « chez » renvoie à « parmi » pour le sens que je souhaite donner.

    Que pensez-vous de cette tournure ? Je pense qu’au delà du style, la syntaxe est correcte, du moins la seconde.
    1- Affrontement dans un théâtre intersidéral entre l’Empire et l’Alliance, la bataille de Yavin fait naître un nouvel espoir chez les rebelles.
    2- Affrontement entre l’Empire et l’Alliance dans un théâtre intersidéral, la bataille de Yavin fait naître un nouvel espoir chez les rebelles.

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