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Bonjour, Bea33.
Vous pouvez écrire les deux selon le sens souhaité :
– un texte sans fausse note si l’on souhaite souligner son caractère exceptionnel ;
– un texte sans fausses notes s’il ne présente pas de fautes d’orthographe alors qu’il était probable qu’il en comporte.Je remets le passage de Prince qui explique aussi cela dans la première réponse.
« Pourtant, dès lors que ce dont on parle peut suggérer l’idée de pluralité, c’est le pluriel qui est le plus fréquent. On écrira : un devoir sans fautes, en jugeant qu’un tel devoir aurait d’ordinaire comporté plusieurs fautes (qu’une faute ne vient jamais seule), plutôt qu’un devoir sans faute, sauf si l’on veut insister sur le caractère exceptionnel de la chose, comme on dirait : sans aucune faute, sans la moindre faute. »
J’opterai pour ma part pour un texte sans fausse note ou un texte sans fautes.
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Bonjour.
Cela ne choque que moi de lire que la neige ensevelit lois, voire morale et justice ? J’imagine que la morale et la justice qui sont bafouées font référence aux corps des hors-la-loi recouverts de neige, mais pourquoi les lois ? Que veut dire justice dans son ultime désespérance ?
Je ne comprends pas grand chose à la première phrase de mon adversaire, encore moins en lisant les définitions suivantes.ENSEVELIR v. tr. XIIe siècle. Soit directement issu du latin chrétien insepelire, soit dérivé de l’ancien français sevelir, du latin classique sepelire.1. Litt. Mettre au tombeau, inhumer. La manière d’ensevelir les morts diffère selon les peuples. Spécialt. Envelopper un mort dans un linceul en vue de son inhumation. 2. Recouvrir entièrement. On retrouva son corps enseveli sous les décombres. Une avalanche avait enseveli le village. Une cité ensevelie sous les sables. 3. Fig. Enfouir, cacher. Ce sont des faits qu’il vaut mieux ensevelir dans l’oubli. Être enseveli dans sa rêverie, rêver profondément. Pron. S’ensevelir dans l’étude, dans les livres. S’ensevelir dans la retraite, dans la solitude, se retirer entièrement du monde.
DÉSESPÉRANCE n. f. XIIe siècle ; repris au XIXe siècle. Dérivé d’espérance.Litt. État de quelqu’un qui a perdu l’espérance. Désespérance absolue. Mourir dans la désespérance. Une noire, une morne désespérance l’envahissait. Bien qu’il n’eût aucun motif de désespérance, il ne tenait plus à la vie. Ses échecs répétés l’avaient conduit au bord de la désespérance.
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Bonjour, Sylvamat.
La première fois que j’ai écrit une formule de ce style, j’avais hésité à garder la préposition ou non. J’avais quand même bien approfondi cette question et je privilégie d’écrire primer sans la préposition « sur ».
Vous avez raison, la première est bien la mienne. Ma seule hésitation était sur le fait de mettre une virgule avant le « et l’appât du gain prime la morale ». La règle est ambiguë, car même si les deux mots liés n’ont pas la même fonction grammaticale, il n’y a pas d’équivoque. Cela rend donc la virgule superflue à mon humble avis. Je voulais également faire une seconde phrase avec « L’appât du gain prime la morale. », mais je me suis dit que cette proposition avait plus de sens en étant raccrochée au complément circonstanciel « Quand le droit permet de fusiller les hors-la-loi ». Je suis conscient que la lecture en devient moins agréable et j’imagine que c’est ce qui fait en partie que j’ai perdu 4 à 21 face à mon adversaire.
Pourtant, j’ai vite remarqué plusieurs défauts sur la micro-critique adverse. Le côté pléonastique du funèbre linceul. Je trouve également que le sujet « la neige » ne correspond pas à l’action d’ensevelir lois, morale et justice, même au figuré. Je comprends l’image de vouloir associer la disparition des corps de hors-la-loi sous la neige à un problème de justice et de morale, mais je ne crois pas que l’on puisse construire la phrase de cette façon. Je ne vois pas comment l’on peut écrire « justice dans son ultime désespérance », en effet, la désespérance étant l’état de quelqu’un qui a perdu l’espérance. Je trouve cette MC plus agréable à lire que la mienne, mais elle est aussi par son côté poétique loin de l’ambiance du film qui met en scène l’apprêté de cette époque avec des personnages qui ressemblent plus à des sauvages que des poètes. Je pense que la beauté des mots l’a emporté sur le sens et la grammaire dans ce duel. C’est le jeu et d’autant plus sur un site où la grammaire est, hélas, un peu trop malmenée.
Bonne journée.
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Bonsoir, Prince.
J’avais justement lu une partie sur le site du projet Voltaire : https://www.projet-voltaire.fr/regle-orthographe/sans_suivi_nom_singulier_pluriel/
Pourriez-vous me donner le lien vers cette explication de l’Académie française ? J’aimerais l’ajouter à mes favoris 😉
Effectivement, sans le savoir au préalable, je souligne ainsi le caractère exceptionnel de l’œuvre.Si c’était à refaire, je republierais « sans fausse note ». Je suis en effet conquis de savoir que cela souligne un caractère exceptionnel, qui n’est pas de trop pour un film que je classe 3e de mes films préférés. Cela m’enlève une épine du pied de savoir que je ne dois pas à refaire ma critique.
Merci et bonne nuit.
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Bonjour, Prince.
Je pense qu’on peut tout à fait user de ce registre dans le cas d’une critique de films, mais c’est mon avis.
L’idéal aurait été d’employer « dans » avec le complément en tête de phrase pour moi.
Je suis d’accord pour le côté plus naturel, mais je trouve marrant de voir que la langue regorge de constructions adaptées pour éviter les hiatus alors que dans certains cas ça ne dérange plus.
Cela donne donc la phrase 1), c’est vrai que l’expression y est plus naturelle comme ça.Merci pour votre réponse.
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Veuillez-oublier la question et répondre à ce commentaire suite à la remarque de czardas.
Est-il possible de dire « en cette traversée du désert » plutôt que « dans cette traversée du désert » ?
Est-il possible de dire « regarder en face la réalité » plutôt que « regarder la réalité en face » ?- 2215 vues
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Bonjour, Sylvamat.
J’écris dans un format qui doit être inférieur à 140 caractères, ce sont ce que l’on appelle des micro-critiques de films.
J’aime bien utiliser entre 135 et 140 caractères, de manière à utiliser le nombre de caractères à disposition.J’avoue qu’avec tous ces avis contraires, je n’y vois pas plus clair qu’avant. J’aimerais bien garder une seule phrase, mais cela semble difficile.
Je m’adresse à vous et à tous, que pensez-vous de ceci :
– Un père à la recherche de sa fille s’égare en cédant au mal. Si l’on devient prisonnier de ses actes, le jeu n’en vaut pas la chandelle.
En deux phrases, la deuxième phrase reprenant la situation du père de la première phrase, tout en étant plus général.- 2508 vues
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Bonsoir, Sylvamat.
Effectivement, cela fait beaucoup de « en » tout ça. Pas spécialement diabolique non, juste le fait d’être prêt à céder à des actes malfaisants pour parvenir à retrouver sa fille. Le côté général peut s’appliquer dans le sens qu’il peut servir d’exemple à n’importe quelle personne qui se trouverait dans cette situation.
Je ne vois pas trop comment organiser cela en deux phrases, mais à voir.
B) Un père à la recherche de sa fille s’égare en cédant au mal, mais le jeu ne vaut pas la chandelle s’il en devient prisonnier de ses actes.
Cette phrase vous semble ambiguë également ?- 2508 vues
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Bonsoir, Geronimo, Cathy.
N.B. : Cathy aura sûrement remarqué que j’ai relancé un sujet auquel je ne recevais plus de réponse, d’où ce nouveau.
Effectivement, à la relecture, la remarque de Cathy me semble pertinente, car rien ne dit que « on » se rapporte au père. Moi-même, j’étais plutôt convaincu de pouvoir utiliser « il », mais il y a tellement de petites règles en grammaire que j’hésite un peu trop parfois. Il est évident que le jeu ne peut pas être prisonnier de ses actes que c’est le sujet qui est repris.
Je serai plus partisan de la 1), mais effectivement la remarque de Geronimo est aussi pertinente pour le fait de supprimer le « en » et d’écrire « le jeu ne vaut pas la chandelle s’il en devient ».
Cela donne le choix suivant :
A) Un père à la recherche de sa fille s’égare en cédant au mal, mais le jeu n’en vaut pas la chandelle s’il en devient prisonnier de ses actes.
B) Un père à la recherche de sa fille s’égare en cédant au mal, mais le jeu ne vaut pas la chandelle s’il en devient prisonnier de ses actes.
Je constate qu’au mot chandelle dans le dictionnaire de l’Académie française, l’édition 8 donne « le jeu ne vaut pas » alors que l’édition 9 donne « le jeu n’en vaut pas ». Les deux me semblent plus ou moins identiques.- 2508 vues
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Bonsoir, Sylvamat.
Oui, j’ai pensé à dernier souffle, mais la traduction du morceau Death rattle m’a inspiré. Il faut savoir que j’utilise cet extrait pour une critique d’Il était une fois dans l’Ouest et que cela fait écho à la scène du duel final. C’est un peu plus original que le traditionnel dernier souffle. Merci pour la réponse.- 2689 vues
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