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Si vous voulez insister sur le nombre, utilisez le mot « nombre », et tout sera clair.
— Le nombre de 25 contacts me semble correct
— Un nombre de 25 candidatures est suffisant
Il peut exister des cas où par « 25 contacts », il faudra comprendre « le nombre de 25 contacts ». Ce n’est pas absolument impossible, et la phrase « 25 candidatures me semble adapté » est éventuellement défendable dans le sens « 25 candidatures, c’est bien, c’est un bon nombre ». Mais c’est assez mal construit.
L’erreur est de vouloir améliorer la phrase orale pour en faire une phrase écrite.
Vous pouvez utiliser la phrase qui vous vient naturellement :
(a) — 25 candidatures, c’est suffisant : c’est une façon très correcte de parler (insistance sur le nombre, et reprise par un pronom)
ou construire une phrase insistant sur le nombre :
(b) — le nombre de 25 candidatures est suffisant
mais les fausses améliorations qu’on fait du style oral comme :
(c) — 25 candidatures est (ou sont ?) suffisant(es) ?
donnent rarement un bon résultat.
Les auteurs actuels n’hésitent pas à utiliser le style oral, et vous en avez le droit. Utilisez le style qui vous est naturel (a) ou construisez une phrase ayant le nombre pour sujet (b), mais ne faites pas l’intermédiaire, comme un mauvais style écrit (c).- 679 vues
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Bonjour Electra,
Nous avons compris votre question. Peuple, civilisation, religion, culture, origine ethnique… : les chrétiens, les Chrétiens du Liban, les Juifs, les juifs, les celtes, les Celtes, les latins, les Romains…
C’est compliqué, c’est politique, c’est culturel, c’est religieux, c’est imprécis…
Il est possible que vous trouviez sur ce site quelqu’un qui vous donnera une réponse satisfaisante, et qui vous dira à quelle théorie, venant de quel historien, il se réfère pour décider qu’un mot désigne un peuple qui se déplace (les Celtes, le peuple celte), et qu’un autre mot désigne l’expansion d’une civilisation sans transfert massif de population (les celtes, les peuples intégrés à cette civilisation ou du moins à certaines pratiques culturelles celtiques).
Moi qui ne suis pas historien, j’écris les Romains avec une majuscule (le peuple, si jamais il a existé, et les ressortissants de cet empire à une époque ancienne), mais les latins avec une minuscule (approximativement les peuples parlant une langue d’origine latine, voire simplement les hommes bruns avec une moustache ridicule qui jouent de la mandoline et parlent avec les mains) ; les Latins avec une majuscule, on doit limiter cela à un petit territoire et à une époque ancienne.
Vous ne devriez pas attribuer un statut de meilleure réponse à une réponse tant que vous n’êtes pas certaine d’avoir obtenu la meilleure réponse. Vous avez ici choisi entre deux réponses contradictoires, qui plus est données par la même personne, et c’est complètement débile.
Vous ne devriez pas à la fois répondre à quelqu’un qu’il n’a pas compris la question, et valider sa réponse : c’est complètement débile.
Si vous voulez une bonne réponse, ou des réponses nuancées, laissez votre question ouverte durant une semaine. Répondez aux questions qui vous seront posées, et décidez à la fin.
Si vous êtes l’auteur du texte que vous souhaitez orthographier correctement, c’est à vous de savoir, ou du moins de savoir comment savoir, et vous ne devriez pas poser cette question, qui est politique et historique, sur un site d’orthographe. Si vous êtes secrétaire, vous devriez discuter du sens des mots avec l’auteur.
Je peux vous donner mon avis, mais vous devez en chercher d’autres. A priori pour moi, on met une majuscule aux noms de peuples (considération ethnique comme les Celtes ou politique comme les Romains, ou historico-religieuse comme les Arméniens). Et on ne met pas de majuscule aux civilisations ou aux religions : les chrétiens, les latins… Pour parler des incas, à vous de réfléchir.
Faites très attention, de nos jours, ces considérations ont de plus en plus un caractère supposé racialiste qui peut valoir qu’on vous attaque si vous avez écrit musulman sans majuscule, ou juif avec une majuscule, ou noir avec une minuscule, et même le mot européen est suspect…
Et renoncez carrément à utiliser le mot « indo-européen » avec une majuscule, synonyme de *** sme. Deux théories s’affrontent en effet actuellement sur les indo-européens. Il a existé un peuple indo-européen, qu’on peut appeler les Indo-européens, avec une majuscule, qui a colonisé l’Europe, et dont la plupart d’entre nous descendons (c’est donc pratiquement une race). Ou alors il n’y a qu’une civilisation indo-européenne, et jamais la majuscule ne sera tolérable pour désigner les indo-européens, car ces gens parlant des langues ayant une origine commune (langues indo-européennes) n’ont pas une lignée commune et ne descendent pas d’un peuple unique. L’idée dominante dans les universités est que les Indo-européens n’existent pas et n’ont jamais existé, et que parler de ce peuple équivaut à parler des Aryens, race fantasmée en particulier par Hitler. Donc il est impensable de parler des Indo-européens avec une majuscule, comme s’ils étaient une ethnie, un peuple. Le mot indo-européen n’est tolérable que comme adjectif, sans majuscule, pour parler des langues, et éventuellement d’une ancienne civilisation. Alors à vous de voir. Orthographiez ce mot selon que vous êtes *** ou pas.
Mais il peut être judicieux d’harmoniser les maronites (branche du christianisme) et les arméniens (peuple à l’origine avant de devenir une branche du christianisme) dans une même phrase, avec au choix deux minuscules ou deux majuscules, indépendamment de leurs histoires.
Ah la la que c’est compliqué.- 1858 vues
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Votre question est : le passé composé est-il vraiment un temps du passé demandant à ce titre une concordance des temps dans la subordonnée ? La réponse est : parfois oui (A), parfois non (B), et dans votre exemple non.
(A) Le récit de faits passés.
Dans un récit au passé, on pourrait utiliser le passé simple :
— Ce jour-là, je ne compris pas si nous allions recevoir ou non un programme le lendemain.
— Ce jour-là, je ne compris pas si nous recevrions ou non un programme le lendemain.
Et dans ce cas on applique obligatoirement une concordance des temps dans la subordonnée, pour exprimer un futur dans le passé.
Mais on n’utilise plus le passé simple en dehors de la littérature. On peut donc le remplacer par le passé composé (c’est ce qu’on fait tous dans nos écrits modernes non littéraires), mais le sens reste celui du passé simple, et il faut conserver la concordance des temps.
— Ce jour-là, je n’ai pas compris si nous allions recevoir ou non un programme le lendemain.
— Ce jour-là, je n’ai pas compris si nous recevrions ou non un programme le lendemain.(B) Un texte au présent.
Dans ce cas, le passé composé est utilisé avec le premier sens enseigné dans les livres de grammaire, à savoir : décrire un événement ponctuel, terminé, situé dans le passé, mais ayant des conséquences sur le présent (il est sorti = il n’est pas là ; il s’est coupé = il est blessé).
Vous devez ainsi généralement considérer les expressions du type « j’ai appris que », « on m’a dit que », « je n’ai pas compris si« … comme relevant d’un système présent ; elles signifient « je sais que », « il paraît que », « j’ignore si« …
Dans tous ces cas, n’hésitez pas à utiliser le futur dans la subordonnée. C’est même ainsi qu’il faut logiquement conjuguer, et vous aurez toujours raison d’utiliser une conjugaison logique :
— Nous sommes jeudi, et je n’ai toujours pas compris si nous allons recevoir ou non un programme demain.
— Nous sommes jeudi, et je n’ai toujours pas compris si nous recevrons ou non un programme demain.(C) Utilisation de la concordance des temps dans un texte au présent.
Au lieu d’écrire :
— J’ai été informée hier que le programme nous sera fourni demain.
certains écrivent, au prétexte que « j’ai été informée » est du passé :
— J’ai été informée hier que le programme nous serait fourni demain.
C’est une grave faute, bien que cette concordance soit très souvent préconisée sur ce site. Il ne faut jamais appliquer de concordance des temps avec le temps passé de la principale si l’action de la subordonnée est explicitement considérée par rapport au présent.
Il existe cependant des cas où la concordance des temps dans la subordonnée est possible en référence au moment de la principale, mais ils sont l’exception. C’est-à-dire que la règle est de ne pas appliquer de concordance des temps, et que l’exception doit être justifiée. Je ne vois rien dans votre phrase qui puisse demander une concordance des temps artificielle. La correspondance des temps mécanique, appelée parfois hypercorrection, est une faute syntaxique faisant perdre du sens à la phrase, au motif fallacieux d’une supposée élégance de style.(D) Déictique / anaphorique
Cette notion peut vous intéresser.
Hier, demain, ce matin… c’est du déictique : une approche des faits par rapport à ici et maintenant ; aucune concordance des temps n’est demandée. C’est le cas (B).
La veille, le lendemain, ce matin-là… c’est de l’anaphorique : une approche des faits par rapport à un moment précisé par le contexte (souvent un moment précis dans le passé) ; on applique la concordance des temps en référence à ce moment. C’est le cas (A).
Quand vous hésitez, cherchez si dans la subordonnée vous préférez ajouter l’indicateur de temps déictique « demain » (et n’appliquez pas de concordance des temps artificielle) ou l’indicateur de temps anaphorique « le lendemain » (et appliquez la concordance des temps nécessaire).
Ambiguïtés possibles ?
— Il m’a dit que qu’il était d’accord pour venir demain.
-> verbe d’état, forcément anaphorique (c’est à ce moment-là qu’il était d’accord)
— Il m’a dit que qu’il viendra demain 12 novembre.
-> verbe d’action, dans un contexte déictique, situé par rapport au présent du locuteur (ce n’est pas à ce moment-là qu’il parlait du futur dans le présent, mais c’est le locuteur qui assume le mot « demain »)(E) Subjectivité.
Vous avez une langue natale autre que le français ? quelle langue ? Comment avez-vous appris le français (professeurs et livres, ou contact prolongé avec des locuteurs natifs) ?
Par facilité, certains professeurs enseignent une concordance des temps systématique et artificielle. Mais la substance de la langue française se trouve dans la langue pratiquée par le peuple. Si votre boulangère dit « j’ai ajouté une baguette parce qu’on m’a dit que vous avez des invités ce midi » et que votre professeur dit « j’ai ajouté une baguette parce qu’on m’a dit que vous aviez des invités ce midi », c’est la boulangère qui a raison et le professeur de français qui a tort. Ne vous inquiétez pas pour cela : la bonne façon de dire est celle de ceux qui savent précisément ce qu’ils veulent dire.
Je vous remercie de me dire clairement si j’ai compris le sens de votre question et si j’y ai répondu.- 928 vues
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Y a-t-il une possibilité que « deux heures » soit un simple complément de mesure de durée interne, n’emportant donc aucun accord ? Non, probablement pas avec le verbe « passer », qui a certes plusieurs constructions possibles (intransitivement : le temps passe ; et transitivement avec COD : il passe son temps). Le verbe « passer » a priori ne reçoit jamais de complément de durée introduit sans préposition.
Le verbe « passer » appelle-t-il donc ici un COD ? Oui, et il faut identifier le COD. Et puisque ce COD est « deux heures », antéposé, alors accordez au féminin pluriel, ce n’est pas plus compliqué. Il n’est pas possible de ne pas accorder.
La page de lerobert.com citée par phil-en-trope est d’une bêtise sans nom : « lorsque l’infinitif est précédé d’une préposition, le participe s’accorde ou non ». De quel droit le triste personnage chargé de la rédaction de cette page rompt-il avec la règle de l’accord du participe passé accordé avec le COD antéposé ? Ne lui accordez aucune confiance.
La seule question est de savoir de quoi le syntagme antéposé est l’éventuel COD :
— l’année que j’ai cherché à décrire : on n’accorde pas, jamais.
— l’année que j’ai passée à écrire : on accorde, toujours.
Il n’existe pas d’exception à la règle (certes arbitraire) de l’accord du participe-passé-construit-avec-l’auxiliaire-avoir-avec-COD-antéposé.Il n’est pas acceptable de dire, à la fois, qu’un verbe conjugué a obligatoirement un COD, et que ce COD est peut-être finalement le COD d’un autre verbe, car alors où serait alors le COD du verbe conjugué ? Le verbe cesserait-il d’être transitif direct ?
Les erreurs de lerobert.com, de phil-en-trope et de Prince sont de considérer que puisque une construction est flexible dans certaines conditions bien précises avec deux interprétations possibles (du type très artificiel et rare « avoir à faire » avec possibilité qu’un COD s’applique à « avoir » et non à « faire »), alors, puisqu’elle est flexible parfois, elle est toujours flexible même si une seule interprétation est possible. C’est une grave erreur de raisonnement logique qui se transmet de génération en génération, de prof de collège à prof de collège, ces aberrations entrant même parfois dans les manuels. Il y a sur ce site cent exemples de ce type grossier d’erreur, comme ici, autorisant l’absence d’accord quand l’accord est nécessaire.
Ma réponse va être supprimée très vite, mais s’il est encore temps de vous convaincre sur le rapport entre le participe passé de l’action et le COD, voici un exemple :
— Ces deux heures, vous les avez passées dehors.
— Ces deux heures, vous les avez passées à travailler.
— Ces deux heures, vous les avez passées à travailler dehors.
Qui peut vraiment faire semblant de croire que « deux heures » soit COD de « travailler » et non de « passer » ?- 978 vues
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