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Il est courant de faire l’élision devant un nom propre s’il commence par une voyelle ou un h muet pour des raisons d’euphonie (ce n’est pas très facile à prononcer).
Toutefois, on ne fait pas l’élision avec l’initiale. Ensuite, comme l’apostrophe ne peut pas se trouver en fin de ligne, on ne fait pas non plus l’élision si, par exemple sur une affiche, le nom propre et le mot qui précède ne se trouvent pas sur la même ligne.Exemples :
– sous la direction de A. Tremblay
– sur une affiche :
Sous la direction
de
Arthur TremblayPar ailleurs, l’élision est courante, mais non obligatoire, devant les titres d’œuvres. Elle est le plus souvent facultative devant les noms d’entreprises aussi.
Source BDL- 23791 vues
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En principe, on n’utilise pas de conditionnel ni de futur après même si :
« il sera élu élu même si tous les habitants ne votent pas dimanche ». La phrase est très claire ainsi. Il est vrai que l’on est tenté de mettre le futur pour ancrer l’action dans l’avenir, mais il y a déjà le futur dans la principale, ça suffit bien.
La concordance des temps présent futur est de bon aloi :
– si tu me le demandes, je le feraiPour conclure, pas de conditionnel après si (mais l’imparfait ou le plus-que-parfait)/ conditionnel présent ou passé dans la principale :
Si tu me le demandais, je le ferais.
si tu me l’avais dit, j’en aurais tenu compte.- 134875 vues
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Pour distinguer le participe présent du nom ou de l’adjectif verbal, il faut pouvoir le remplacer par une proposition avec un verbe conjugué :
– un adhérent (nom commun) peut bénéficier de réductions.
– En adhérant à notre association, (si vous adhérez à …) vous aurez des réductions.
– l’affluent de la Loire (Nom commun)
Il y avait une foule de personnes affluant (qui affluaient) dans la rue.Dans les exemples suivants l’adjectif / ou le nom commun est la première forme :
adhérent, adhérant – coïncident, coïncidant
confluent, confluant – affluent, affluant
convergent, convergeant – détergent, détergeant
différent, différant – excellent, excellant
divergent, divergeant – équivalent, équivalant
négligent, négligeant – précédent, précédant
violent, violant – influent, influant
communicant, communiquant – vacant, vaquant
convaincant, convainquant – suffocant, suffoquant
provocant, provoquant – navigant, naviguant
délégant, déléguant – fatigant, fatiguant
intrigant, intriguant.- 98492 vues
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Dans un certain nombre de locutions incluant le mot raison (au sens de pensée ou de logique), celui-ci reste au singulier.
Même si le sujet est au pluriel, il faut écrire « ils ont raison ».
Ainsi dans « entendre raison », « mariage de raison », etc.En revanche, « j’ai de bonnes raisons pour ne pas voyager ». Il s’agit de plusieurs raisons au sens de « justifications ».
Donc le pluriel est possible.- 27722 vues
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La règle est la suivante : s’il y avait eu plusieurs fleurs, on met le pluriel :
– il n’y a pas de fleurs sur cette table ( en général, on en met plusieurs).
– un magasin sans clients
– je suis sans nouvelles de lui (j’ai eu des nouvelles)– un gilet sans manches (en général, deux manches…) et un arbre sans feuilles.
* mais elle est sortie sans chapeau (car elle en aurait mis un)
un prêt sans intérêts (les intérêts) ; un film sans intérêt (pas d’intérêt).Le sens est important.
– toutefois la logique n’est pas toujours évidente :
un couple sans enfant(s), car on ne peut pas savoir s’il en aurait eu un ou plusieurs.
une dictée sans faute (s), même remarque.
En ce cas, vous devez prendre la décision.- 205888 vues
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Pluriel ou singulier ?
Il faut réfléchir au sens :
1- l’un des deux malfaiteurs a pu s’échapper ( le second s’est fait prendre).
Sinon, le pluriel – au participe- et le singulier – au verbe- sont logiques dans l’exemple :
2- un des livres que j’ai apportés pourra te plaire : j’ai apporté plusieurs livres et un seul pourra te plaire.
3- Proust est un des plus grands auteurs qui ont écrit en français.*J’ai « un de ces mal de tête » mais j’ai « une de ces migraines » ; j’ai « un de ces travail ! » : il s’agit de cas de tournure intensive (reconnue en grammaire) comme :
« C’est un homme des plus loyal » : l’adjectif peut rester au singulier pour marquer l’intensité de la qualité (Grévisse).Pour ces tournures intensives, lorsque le pluriel et le singulier sont homophones, on accorde au pluriel (j’ai une de ces migraines*), sinon c’est le singulier :
‘j’ai lu un de ces journal ! ».
Si on écrit « un de ces journaux », le sens sera partitif : un journal parmi des journaux.- 63145 vues
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Vous souvenez-vous de la séduction de Madame de Rénal par Julien Sorel ? Elle est conçue comme une conquête militaire…
J’ai retrouvé la phrase de Stendhal :
« Neuf heures trois quarts venaient de sonner à l’horloge du château, sans qu’il eût encore rien osé. »
Si Stendhal l’écrit ainsi, pourquoi chercher midi à quatorze heures ?Cette réponse a été acceptée par jean bordes. le 14 janvier 2015 Vous avez gagné 15 points.
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D’après le cntrl, sont corrects : regarder de biais (de manière oblique) et aussi regard de biais et regard en biais.
D’où les confusions …- 4443 vues
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On croit en Dieu et on croit une chose vraie.
Dans un contexte religieux (essentiellement monothéiste), Dieu prend une majuscule pour désigner la puissance divine. En revanche, la minuscule est de rigueur au pluriel ou au sens figuré. Par exemple, dans l’assertion : il considère son père comme son dieu.
Quant au diable, il ne prend pas de majuscule en général.
Dernier point, pour la correspondance, la formule de politesse correcte avec croire est :
Je vous prie de croire à l’assurance (et non en l’assurance) de ma considération distinguée.- 9721 vues
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Il semble que dans votre exemple, l’auteur ait considéré « débordant » conme un adjectif (verbal) qui s’accorde et non comme un participe présent, qui reste invariable. Personnellement, je ne l’aurais pas fait ainsi – même si l’adjectif verbal « débordant » existe – car je pense que « débordant » n’est pas la qualité permanente des pots de grès, contrairement à … par exemple : ces enfants sont débordants d’amour pour leurs parents. La nuance est mince.
Pour bien les distinguer, il faut pouvoir remplacer le participe présent par une proposition = qui débordent de mousse fraîche.Vous trouverez ci-après un rappel des règles de base que vous connaissez compte tenu de votre réaction.
L’adjectif verbal est un adjectif formé à partir d’un verbe à l’aide d’un suffixe. Ce suffixe est généralement ant, mais peut également être ent
Ex : amuser ==> amusant , différer ==> différentComme n’importe quel autre adjectif qualificatif, l’adjectif verbal exprime non pas une action momentanée, mais une qualité permanente, une manière d’être durable : Ex : des colis encombrants
La difficulté est de distinguer le participe présent (invariable) de l’adjectif verbal (qui s’accorde)
Ex : un garçon obéissant ==> une fille obéissante ===> adjectif verbal
un garçon obéissant à son père ==> une fille obéissant à son père (qui obéit à son père)===> participe présent- 11739 vues
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