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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 18 janvier 2015 dans Accords

    La notice étant le COD (j’ai pondu quoi ? la notice ) et placé avant : on accorde car le participe est employé avec l’auxiliaire avoir.
    Même raisonnement pour porter.

    Bien sûr :
    j’ai porté et pondu la notice car le COD est après.

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  • Grand maître Demandé le 17 janvier 2015 dans Conjugaison

    Se rire est un verbe transitif indirect (suivi d’une préposition) qui n’est qu’occasionnellement pronominal : le pronom « se » ne peut s’analyser comme le COD ==> ils se sont ri de moi

    Vous devez distinguer  :

    1- les essentiellement pronominaux ( http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=2941)  et les verbes pronominaux de sens passif (http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=2957) (les PP) = accord avec le sujet
    (comme les participes employés avec l’auxiliaire être)
    elles se sont enfuies, évanouies, …/ les tomates se sont vendues cher, les trains se sont vidés…

    2- les verbes pronominaux de sens réfléchi (http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=2954)et de sens réciproque (http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=2955)  (les RR) = accord avec le COD si placé avant 
    (comme les participes employés avec l’auxiliaire avoir)
    je me suis lavée (COD = me placé avant) mais je me suis lavé les mains (COD = mains placé après)
    ils se sont dit des horreurs (COD = horreurs placé après)
    Les verbes transitifs indirects et les verbes intransitifs n’ont pas de COD : ils se sont parlé, téléphoné, menti, … Les saisons se sont succédé, ils se sont marché sur les pieds…ils se sont plu, déplu, etc.

    Il existe :
    – des exceptions (s’arroger »s’arroger »,  essentiellement pronominal, dont le participe passé s’accorde avec le C.O.D. seulement quand ce dernier est placé avant le verbe :

    ==>Des droits importants que le gardien s’est arrogés. (Le gardien s’est arrogé quoi ? > des droits > placé avant le verbe > accord au masculin pluriel) – Mais on écrira : Le gardien s’est arrogé des droits importants.

    – et des cas d’invariabilité : après faire et laisser suivis d’un infinitif
    ==> je me suis laissé convaincre
    ==> je me suis fait gronder ou fait faire une robe

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  • Grand maître Demandé le 17 janvier 2015 dans Conjugaison

    C’est incontestablement l’imparfait car cela s’étend sur la durée (imparfait duratif) ;
    mais
    je mangeai très tôt ce jour-là.

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  • Grand maître Demandé le 17 janvier 2015 dans Conjugaison

    oui, mais il faut réserver le passé simple à la langue littéraire.
    En langage courant, je dirais : « j’ai aimé me lever de bonne heure … »
    Bon courage, j

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  • Grand maître Demandé le 17 janvier 2015 dans Conjugaison

    A ma connaissance, on doit faire entendre la différence :
    1- entre le conditionnel (je jouerais = è) et le futur (je jouerai =é).
    2- entre le passé simple et l’imparfait :
    je mangeai très tôt (ce jour-là, une fois précise) [passé simple, prononciation: « mangé », phonétique mɑ̃ʒe]
    Quand j’étais jeune, je mangeais peu (sur une longue période) [imparfait, prononciation « mangè », phonétique mɑ̃ʒɛ]

    Il est rare qu’aujourd’hui ce type de distinction soit marquée à l’oral.
    De plus, le passé simple est du domaine de la langue littéraire.

    Il est plus sûr de réfléchir à l’emploi et au contexte :
    1- passé simple et passé composé : actions datées, terminées, uniques

    Hier, je me suis levée de bonne heure (je me levai de bonne heure, tu te levas, il se leva)

    2- imparfait : actions qui durent, habituelles, ou de second plan, descriptives
    Je déjeunais quand le téléphone a sonné (j’étais en train de déjeuner)
    Adolescente, je faisais la grasse matinée.

    N’hésitez pas à nous fournir des exemples précis.

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  • Grand maître Demandé le 17 janvier 2015 dans Général

    « je ne viendrai pas samedi à la fête de Untel même si j’ai très envie de revoir tout le monde ».
    Le conditionnel est le mode de l’hypothèse, du doute alors que votre envie est bien réelle : l’indicatif lui confère cette réalité.
    De plus, le conditionnel passé (temps composé) donne l’aspect accompli de l’action, or là il s’agit d’un futur.
    « j’aurais été avocat si j’avais étudié le droit » (sous-entendu : je n’ai pas étudié le droit).
    Autre possibilité :
    « je ne viendrai pas samedi à la fête de Untel ; je le regrette car j’aimerais bien revoir tout le monde ».

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  • Grand maître Demandé le 16 janvier 2015 dans Question de langue

    Sur le MAC, touche verrouillage ET ensuite appuyer sur le é qui se trouve sur les touches chiffrées. É È Ê
    Pour le A, enfoncer le verrouillage majuscule puis taper successivement le circonflexe et le A : Â
    IDEM pour le U.

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  • Grand maître Demandé le 16 janvier 2015 dans Général

    Il est courant de faire l’élision devant un nom propre s’il commence par une voyelle ou un muet pour des raisons d’euphonie (ce n’est pas très facile à prononcer).
    Toutefois, on ne fait pas l’élision avec l’initiale. Ensuite, comme l’apostrophe ne peut pas se trouver en fin de ligne, on ne fait pas non plus l’élision si, par exemple sur une affiche, le nom propre et le mot qui précède ne se trouvent pas sur la même ligne.

    Exemples :

    – sous la direction de A. Tremblay

    – sur une affiche :
    Sous la direction
    de
    Arthur Tremblay

    Par ailleurs, l’élision est courante, mais non obligatoire, devant les titres d’œuvres. Elle est le plus souvent facultative devant les noms d’entreprises aussi.
    Source BDL

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  • Grand maître Demandé le 16 janvier 2015 dans Général

    En principe, on n’utilise pas de conditionnel ni de futur après même si :
    « il sera élu élu même si tous les habitants ne votent pas dimanche ». La phrase est très claire ainsi. Il est vrai que l’on est tenté de mettre le futur pour ancrer l’action dans l’avenir, mais il y a déjà le futur dans la principale, ça suffit bien.
    La concordance des temps présent futur est de bon aloi :
    – si tu me le demandes, je le ferai

    Pour conclure, pas de conditionnel après si (mais l’imparfait ou le plus-que-parfait)/ conditionnel présent ou passé dans la principale :
    Si tu me le demandais, je le ferais.
    si tu me l’avais dit, j’en aurais tenu compte.

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  • Grand maître Demandé le 16 janvier 2015 dans Général

    Pour distinguer le participe présent du nom ou de l’adjectif verbal, il faut pouvoir le remplacer par une proposition avec un verbe conjugué :

    – un adhérent (nom commun) peut bénéficier de réductions.

    – En adhérant à notre association, (si vous adhérez à …)  vous aurez des réductions.

    – l’affluent de la Loire (Nom commun)
    Il y avait une foule de personnes affluant (qui affluaient) dans la rue.

    Dans les exemples suivants l’adjectif / ou le nom commun est la première forme :

    adhérent, adhérant – coïncident, coïncidant
    confluent, confluant – affluent, affluant
    convergent, convergeant – détergent, détergeant
    différent, différant – excellent, excellant
    divergent, divergeant – équivalent, équivalant
    négligent, négligeant – précédent, précédant
    violent, violant – influent, influant
    communicant, communiquant – vacant, vaquant
    convaincant, convainquant – suffocant, suffoquant
    provocant, provoquant – navigant, naviguant
    délégant, déléguant – fatigant, fatiguant
    intrigant, intriguant.

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