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Madame l’Adjointe au Maire, c’est très bien. C’est la pratique à la Mairie de Paris.
Les titres et les appellations honorifiques, lorsqu’on s’adresse directement à la personne, prennent une majuscule. C’est une règle pour la correspondance.Il n’y a pas de majuscule si on évoque l’adjointe au maire ou si l’on parle des adjoints ou de la fonction d’adjoint.
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Le CNTRL donne :
− Quelque … que, locution exprimant la concession ou l’opposition est suivie du subjonctif.S’il porte sur un substantif, il s’accorde en nombre : Quelques efforts que je fasse pour parler, pour écrire avec calme, tout ce que j’ai de sang me remonte au cœur, quand je ressens en un moment l’affreuse année qui vient de s’écouler (Staël, Lettres L. de Narbonne, 1794, p. 245).Tous les quinze jours, le vendredi, quelque temps qu’il fît, il partait d’Angoulême vers trois heures (Mauriac, Myst. Frontenac, 1933, p. 22).Tout intelligent qu’il est ou tout intelligent qu’il soit : les deux sont admis. Le subjonctif exprimerait une idée moins assurée. C’est, selon ma référence, pour les puristes.
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La phrase que vous citez n’est pas précisément une expression de la condition. Le « si » introduit là une subordonnée conjonctive avec une interrogation indirecte. Dans ce cas, et en cas de discours rapporté, la règle reste l’emploi normal du conditionnel. On pourrait mettre un autre temps s’il n’y avait pas une action irréelle.
Au style direct, cela donnerait : « aurais-je fait pareil à ta place ? »
==>Je ne sais pas si j’aurais fait pareil. (indirect)A noter qu’à l’imparfait, la phrase n’aurait pas de sens :
« Je ne sais pas si j’avais fait comme toi »… Celui qui parle avoue qu’il a perdu la tête.Dernière précision, avec si :
je ne sais pas si je pourrai venir (car l’action de venir se situe dans le futur : question directe Pourrai-je venir ?)Les « si » n’aiment pas les « rais » :
C’est vrai car pour exprimer une condition, on ne conjugue pas le verbe au conditionnel dans la proposition commençant par si, mais
– à l’imparfait : si j’avais du temps, j’irais au musée (==>suivi du conditionnel présent)
– au présent : si je peux, je viendrai (==>suivi du futur)
– au plus-que-parfait : si je l’avais su, j’aurais fait autrement (==> suivi du conditionnel passé)
etc.- 98433 vues
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Cela peut être un dilemme (2 possibilités) ou une autre possibilité ou une succession d’états.
Toutefois, une autre alternative est un pléonasme car alter signifie déjà autre.
Donc il n’y a pas d’alternative suffit.- 5228 vues
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Il reste que si mobile prend un « s », on encourt le risque de le confondre avec un adjectif qui qualifierait le forfait … et ce n’est pas le sens puisque mobile est bien le nom commun « mobile » pour téléphone mobile. Mais je vous l’accorde tout le monde voit de quoi il est question.
Je mettrais :
1) forfaits « mobile(s) » ou
2) forfaits des (téléphones) mobiles.- 4443 vues
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Une ou plusieurs observations seront présentées et s’ensuivront ou suivront des analyses critiques… plutôt que « en suivront »…
si je puis me permettre.
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La subordonnée relative a comme fonction principale de compléter son antécédent, qui est toujours un nom commun.
Elle porte ainsi plusieurs dénominations, et sa fonction varie :1) subordonnée adjective : complément ou expansion du nom
– A fonction d’épithète : j’aime les gens qui réfléchissent = intelligents
– Complément du pronom sujet : Celui qui dira la vérité sera exécutéJ’avais appris aussi que la relative était déterminative (restrictive) ou explicative selon la précision qu’elle apporte au nom :
- Déterminative : Les enfants qui ont fini peuvent sortir.
- Explicative : Paul, qui est fatigué, ne pourra pas venir. (en ce cas, elle peut avoir valeur de circonstancielle de cause).
2) subordonnée attributive :
- Pour qu’elle soit attributive, il faut un verbe d’état ==> attribut du sujet. Elle était là qui attendait patiemment. Cette soirée a été ce qu’elle devait être. (fonction attribut du sujet)
- Attribut du COD = Je l’ai entendu qui se plaignait au directeur. Je le vois qui sort de chez lui (le Cod est le pronom le)
3) relative substantive : qui vivra verra ! Il y a ellipse du pronom « celui ». ==> fonction sujet
Je discute et bois du thé avec qui vient (fonction COI)
Je parle à qui bon me semble (fonction COI)- 5726 vues
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1) Cela m’a dotée de ...: en effet, le COD est le pronom « m' »placé avant (on dote quelqu’un) et le COI -introduit par « de » est bien placé ensuite…
On accorde donc avec le COD placé avant / auxiliaire avoir2) Je me suis vu confier cette tâche, ils se sont vu confier cette tâche : vu est invariable car le COD est placé avant (j’ai vu « me ») ; on devrait accorder car il s’agit d’un verbe occasionnellement pronominal. MAIS, et c’est très important, le COD « me » n’est pas aussi sujet du verbe à l’infinitif « confier ». En effet, l’action de confier n’est pas accomplie par « moi » mais par d’autres.
3) Confier est à l’infinitif car c’est une action, ce n’est pas moi qui suis confiée.
==>Quand j’étais petite, j’étais confiée à mes voisins. C’est un autre sens. (je me suis vue confiée…)
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1) Pour d’autres informations ou pour avoir des informations supplémentaires : ==> pour plus d’informations
2) Pour une plus grande information, dans l’absolu et de façon théorique : ==>pour plus d’informationGénéralement, c’est le pluriel car on suppose que l’on souhaite avoir plus d’informations. Cela paraît plus logique.
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Les verbes « accidentellement ou occasionnellement pronominaux » sont les verbes qui s’emploient à la forme pronominale aussi bien que sans pronom.
Ex. : je me lave, je lave la voiture.Cette catégorie de verbe comprend les verbes de sens réfléchi, de sens passif et de sens réciproque.
Pour les verbes de sens passif, le participe s’accorde avec le sujet :
EX. : les tomates se sont vendues cher cet hiver.Pour les autres, on fait l’accord comme s’il s’agissait du verbe avoir : on accorde avec le COD s’il est placé avant.
*Je me suis lavée / je me suis lavé les mains / ils se sont battus /
==>La difficulté est de savoir si le pronom « se » placé avant s’analyse comme le COD (j’ai lavé moi…).*Ils se sont parlé; les saisons se sont succédé, ils se sont plu.
Pour cette dernière catégorie de verbe, il n’y a pas de COD (verbe transitif indirect), donc jamais d’accord.Pour simplifier, je dirais que tous les verbes pronominaux s’accordent avec le sujet sauf si on a un COD après ou un verbe qui
n’admet pas de COD. Essayez, ça fonctionne !- 46771 vues
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