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Le t euphonique ne s’ajoute qu’entre un verbe et un pronom.
Il permet d’éviter un hiatus. C’est par analogie avec les autres formes verbales (savait-il, croit-il…) que l’on a choisi le t.
Il est hors de question d’accepter des grossièretés telles que « cela va-t-être » ou « cela va-t-avoir ».
Le t euphonique est nécessaire pour les formes « va-t-on », « va-t-il », etc. pour une bonne prononciation. Il est totalement inutile dans les formes « cela va être » ou « cela va avoir », la prononciation ne le nécessite absolument pas.
Alors, arrêtons le massacre !
Peut-être est-il bon de rappeler que le t euphonique ne doit pas être confondu avec l’élision de toi dans les formes du type « va-t’en ».Cette réponse a été acceptée par Cathy Lévy. le 24 décembre 2014 Vous avez gagné 15 points.
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L’Académie française a traité le sujet et voici sa position :
« La préposition à marque normalement l’appartenance après un verbe (cette maison est, appartient à notre ami). On l’emploie avec la même valeur devant un pronom, seule (un ami à nous) ou pour reprendre un possessif (c’est sa manière à lui). Mais on ne peut plus l’employer entre deux noms, comme on le faisait dans l’ancienne langue, sauf dans des locutions figées (une bête à Bon Dieu), par archaïsme ou dans un usage très familier. On dira : la voiture de Julie, les fleurs de ma mère. » (Académie française. Questions de langue).- 60079 vues
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Voici la version de l’Académie française :
Savoir gré est une locution très ancienne dans laquelle le mot gré est un nom qui signifie « gratitude, reconnaissance ». On en trouve la trace dans un des premiers textes français, La Vie de saint Alexis, qui date du milieu du XIe siècle. On y lit : « Un fil lor donet, si l’en sovrent bon gret », « Il (Dieu) leur donna un fils, ils lui en surent bon gré ». On se gardera bien de faire de gré un adjectif attribut et de substituer au verbe savoir le verbe être, quand bien même cette faute pourrait s’expliquer par la proximité phonétique des formes de ces verbes au conditionnel (saurais et serais), mode auquel cette expression s’emploie le plus fréquemment, ou par l’analogie avec certaines constructions attributives de même sens, comme être reconnaissant.Cette réponse a été acceptée par Wammy. le 21 décembre 2014 Vous avez gagné 15 points.
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La BDL fait l’analyse suivante :
Il faut en déterminer le sens. Il est soit qualificatif, soit complément.
S’il est qualificatif, les deux noms renvoient au même être, « une école modèle » (qui est un modèle), « un enfant roi » (qui est comme un roi), [et bien sûr, « une femme-enfant » (qui est comme un enfant)]. D’une manière générale, comme les adjectifs, il s’accorde, « des enfants rois ».
S’il est complément, les deux noms désignent deux êtres différents, la préposition « de » est sous-entendue, « un rayon lingerie » (un rayon de lingerie). Il ne s’accorde pas, « des rayons lingerie ». Toutefois, il peut être au pluriel selon le sens, « un régime protéines ».
Les deux graphies peuvent parfois coexister, donnant des sens différents, « des formules choc » (de choc), « des formules chocs » (comme des chocs).
Dans vos exemples, j’écrirais « des administrateurs système », « des *** xions réseau », « des femmes-enfants ».- 13176 vues
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Cette question rejoint celle de ysseym : « les noms employés comme adjectifs ».
La règle dit, en principe : qualifiant, on accorde ; complément, on n’accorde pas. Mais dans certains cas, moins fréquents, le sens fera coexister les deux graphies. C’est le cas ici.
On aura « une responsable éditorial » (tout comme « administrateur système ») : de l’éditorial, et « une responsable éditoriale » (tout comme « une école modèle ») : qui est éditoriale, dans le sens de « qui a rapport à l’activité d’une maison d’édition » (Académie française. Dictionnaire).
Je citerai les deux exemples suivants : « une politique éditoriale » (Robert), « un responsable, une équipe éditoriale » (Académie), dans leurs dictionnaires.
Les deux sont donc possibles, mais je pencherais pour « une responsable éditoriale » qui correspond à une définition existante et très nette (celle du Robert ou de Académie, parmi d’autres).- 13881 vues
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Tout dépend si « et ses élèves » est entre virgules ou pas. On aura :
« Toute l’équipe, et ses élèves, vous souhaite de très belles fêtes ».
« Toute l’équipe et ses élèves vous souhaitent de très belles fêtes ».- 120343 vues
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La simplicité est toujours la bienvenue.
Renseignements pris, l’Académie française admet les deux : « en date des » et « en dates des ».Cette réponse a été acceptée par Dr_Fell. le 19 décembre 2014 Vous avez gagné 15 points.
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Àl’intention de CATHY LEVY :
En matière d’imprimerie, de typographie, certes, mais aussi en grammaire en ce qui concerne la ponctuation , « espace » est féminin. Par exemple pour les guillemets, il y a une espace avant et une espace après.
On peut imaginer, sans doute, qu’une espace crée un espace.
Toutefois, si nous voulons respecter la langue française, la grammaire, et rester dans le registre soutenu, je pense qu’il est bon d’employer le mot juste.- 29981 vues
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En matière de finances, la bonne formule est incontestablement : « investir dans … »
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Dans la langue soignée, il vaut mieux éviter l’expression « qu’est-ce qui (ou qu’il) ».
Grevisse, dans le Bon usage, précise : « Qu’est-ce qui est remplacé par ce qui », en donnant l’exemple suivant : « Qu’est-ce qui se passe —> Dites-moi ce qui se passe ». (Bu, § 420).
Cette réserve etant faite, on peut employer les deux expressions « ce qui se passe » et « ce qu’il se passe », l’usage étant très hésitant. Grevisse, toujours dans le Bon usage (§ 717), donne deux exemples qui illustrent ce sujet :
« Ce qu’il se passa, je l’ignore (Henriot, Livre de mon père) ».
« Je ne saurais dire ce qui se passait en moi (Ac. 1935-article passer).
Quant à la prononciation, le « ce ki » employé pour « ce qu’il » n’appartient qu’au langage familier.- 236209 vues
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