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On dira les épreuves pour l’admissibilité et donc les épreuves d’admissibilité, au singulier ( il n’y a qu’une admissibilité).
De même, dans les épreuves d’histoire, « histoire » doit être au singulier (il n’y a qu’une matière, l’histoire).
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Le Projet Voltaire définit le nom pause par interruption momentanée : Elle s’accorde une pause de quelques minutes.
Il définit le nom pose par mise en place : la pose du carrelage s’est avérée délicate.
En ce qui concerne votre exemple, le temps qu’il faut pour laisser agir un produit n’est pas de la même nature que le temps qu’il faut observer en photographie, par exemple.
On dira : Lorsqu’on fait une photographie, tout dépend du temps de pose.
Mais on dira : Pour laisser agir ce produit, observer un temps de pause de dix minutes (une pause de dix minutes), à ne pas confondre avec le temps [la durée] de [la] pose est de dix minutes, pas plus).- 30270 vues
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Espace insécable après et avant : j’ai lu « Les Misérables ».
Guillemets droits, pas d’espace : j’ai lu ”Les Misérables”.- 14324 vues
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Vous auriez dû nous fournir en exemple une phrase complète pour éviter toute ambiguïté.
On emploie le passé antérieur pour indiquer un fait accompli, antérieur à un autre fait passé : quand il eut fini son repas, il sortit (pas d’accent). On adoptera eut, fut ou eurent, furent.
On emploie le conditionnel passé deuxieme forme là où on pourrait adopter un conditionnel passé première forme : Cet élève eût pu obtenir de meilleurs résultats s’il s’en était donné la peine (cet élève aurait pu). On adoptera : eût, fût ou eussent, fussent.
Dans votre exemple le conditionnel passé deuxieme forme semble s’imposer, on aura donc : celle-ci eût pu lui servir de véhicule (aurait pu lui servir) ou celles-ci eussent pu lui servir de vehicules.
Mais ce n’est pas sûr, il faudrait déterminer le sens de la phrase.- 15138 vues
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L’attribut est le mot ou groupe de mots exprimant la qualité, la nature ou l’état qu’on rapporte, qu’on attribue au sujet par l’intermédiaire d’un verbe : ce livre est épais.
On attribue au sujet la qualité d’épais, comme si on unissait l’idée d’épaisseur à l’idée de ce livre. On lie les deux idées par le verbe.
Il y a deux espèces d’attributs :
1. L’attribut du sujet : le fruit est mûr.
2. L’attribut du complément d’objet : Il utilise cette plante comme remède.
• L’attribut peut être relié au sujet :
a) par le verbe être
b) par un verbe d’état : devenir, tomber (tomber malade), demeurer (demeurer sceptique ). paraître, sembler, etc.
c) certains verbes d’action à l’idée desquels on associe implicitement l’idée du verbe être : il mourut pauvre (il mourut [étant] pauvre).
On peut signaler : aller, constituer (constituer un vol), dormir, mourir, partir (partir en colère), passer, sortir, tomber, venir, vivre, etc.
N.B. Attention ! « constituer un vol »
« Détourner un seul centime constitue un vol. ». « un vol » répond à la question quoi ? : [Détourner […] quoi ? un vol]. Non ! « un vol » n’est pas complément d’objet direct, il est attribut. En effet, « constitue » à ici valeur de verbe d’état, on pourrait dire : Détourner un seul centime « est » un vol.
• Les verbes qui relient l’attribut au complément d’objet direct sont des verbes d’action à l’idée desquels on associe implicitement l’idée du verbe être : je trouve ce livre intéressant (je trouve [que] ce livre [est] intéressant).
On peut signaler les quelques verbes suivants : affirmer, appeler (il s’appelle Jacques), croire, donner, estimer, imaginer, juger, laisser, nommer (on le nomma ambassadeur), rendre, sentir, supposer, trouver, etc.
L’attribut peut être :
1. Un nom : La Terre est une planète.
2. Un mot pris substantivement : Ceci est un à-côté.
3. Un pronom : Vous êtes celle que j’ai choisie.
4. Un adjectif ou une locution adjective : L’homme est mortel. Nous sommes sains et saufs.
5. Un adverbe : Ce garçon est très bien.
6. Un infinitif : Chanter n’est pas crier. Cette maison est à vendre.
7. Une proposition : Mon avis est qu’il se trompe.Le complément d’objet direct est le mot ou groupe de mots qui se joint au verbe sans prépositions pour en compléter le sens en marquant sur qui ou sur quoi se passe l’action ; il désigne la personne ou la chose auxquels aboutit l’action du sujet :
sujet. -———> verbe ———> objet
Le bûcheron. abat un arbrePour reconnaître le complément d’objet direct, on place après le verbe la question qui ? ou quoi ?
Je chante une chanson ; je chante quoi ? une chanson.
Il faut observer que dans une proposition au passif le complément d’objet direct devient sujet : les moutons sont gardés par le berger ; les moutons est sujet et complément d’objet direct (le berger garde les moutons).
Le complément d’objet direct peut être :
1. Un nom : j’ai emprunté son vélo.
2. Un pronom : vous me connaissez. Prenez ceci.
3. Un mot pris substantivement : il demande le pourquoi et le comment. Il aime le beau.
4. Un infinitif : Je veux partir.
5. Une proposition : j’affirme que ce livre m’appartient.
(Sources : Le petit Grevisse)- 5480 vues
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Une règle n’est pas nécessaire, les deux sont acceptables. Toutefois, dans le langage soutenu l’on 😉 préfèrera que l’on.
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L’imparfait montre une action en train de se dérouler, en partie accomplie, mais non achevée : je marchais dans l’allée lorsqu’elle apparut (imparfait [l’action est en cours], puis passé simple [ l’action est terminée]).
Le passé simple exprime un fait passé considéré depuis son début et dont le déroulement a pris fin : après ce coup du sort, je redoublai d’efforts (ce ne sont pas les efforts qui sont terminés, mais le fait de redoubler).
À part retenir les deux règles ci-dessus, il n’y a pas de moyens sûrs pour distinguer les deux. On peut essayer de changer la personne (la première par la deuxième, par exemple), remplacer le verbe par un autre du deuxième ou du troisième groupe ou quelquefois remplacer le verbe par « j’étais en train de ».
Je marchais (j’étais en train de marcher : imparfait) quand soudain je la vis.
Je la vis partir, je l’entendis me dire adieu, mais je ne pleurai pas (tu ne pleuras pas, je ne vins pas : passé simple).
Il vaut mieux retenir la règle :
• Imparfait : action en train de se dérouler, non achevée.
• Passé simple : action terminée.
En ce qui concerne « je jouais » ou « je jouai », mieux vaut ne pas se fier au son (surtout dans le Midi !). Vous pouvez, en revanche, vous fier au sens ou appliquer la règle :
— je jouais tranquillement aux cartes quand elle arriva comme une furie (j’étais en train de jouer, l’action n’est pas encore terminée).
— elle s’approcha de moi, alors je lui jouai le grand jeu ([tu jouas] ou [je sortis], l’action est instantanée, et terminée).- 12691 vues
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Même si sert à introduire une hypothèse ou une éventualité : il viendra, même s’il pleut.
Or, dans une proposition introduite par « si » qui exprime une condition, le verbe n’est jamais au conditionnel, ni au futur. On répète assez que les « scies » (si) n’aiment pas les « raies » (—rais) : même si je courais (et non courrais) plus vite, je ne le rattraperais pas.
Voici une phrase ambiguë : Je l’ai grondé, même si « j’aurais » fait la même chose à sa place.
Le conditionnel semble approprié puisque « dans cette situation », j’aurais fait la même chose ; pourtant, grammaticalement ce n’est pas acceptable et le remplacer est impossible, sauf à changer complètement le sens. Il faut donc modifier la phrase (en gardant le sens) . On le peut en utilisant le plus-que-parfait du subjonctif, mais on est alors dans le registre littéraire : Je l’ai grondé, bien que j’eusse fait la même chose à sa place.
Le futur ou le conditionnel peuvent aussi se concevoir dans les phrases : même si cette équipe nous enchantera toujours, elle a néanmoins accompli un véritable exploit, même si nous souhaiterions que vous apportiez plus de soin à votre tenue, nous sommes satisfaits de vous, mais ces constructions ne se rencontrent que dans le registre soutenu ou littéraire.
En conclusion, sauf à utiliser le registre soutenu (avec prudence), pas de conditionnel ni de futur après même si.
Dans votre second exemple, vous pourriez dire : « Je ne viendrai pas samedi à la fête de Untel, pourtant j’aurais aimé revoir tout le monde.- 131055 vues
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Je suis sincèrement désolé de devoir vous contredire, JP ; on n’écrit pas Les « résidants » de cet immeuble,, mais il faut écrire les résidents de cet immeuble, car résidant est participe présent.
En outre, votre définition de résident est trop restrictive, incomplète et se rapporte peu à la question posée. Le Larousse en donne les définitions suivantes :
1. Personne qui réside dans un autre endroit que son pays d’origine.
2. Personne de nationalité française résidant en France ou personne étrangère (à l’exclusion des fonctionnaires) demeurant en France depuis deux ans au moins.
3. Agent diplomatique de grade inférieur à celui d’ambassadeur.
4. Personne qui habite dans un lieu donné : Les résidents d’une maison de retraite. Le tarif « résident » d’un parcmètre.
5. Étudiant qui loge dans une résidence universitaire.
6. Étudiant en médecine générale pendant son résidanat.
Je pense qu’à n’en retenir qu ‘une, ce serait : « personne qui habite dans un lieu donné : les résidents d’une maison de retraite », en ayant soin de préciser « parmi d’autres ».
En toute amitié- 96538 vues
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On dira les personnes résidant dans cette maison de retraite s’y trouvent très bien et les résidents de cette maison de retraite s’y trouvent très bien (notez le dans et le de).
L’un est un participe présent (résidant), invariable, l’autre est un nom (résident) et s’accorde.
On peut dire encore en résidant (participe présent) dans cette maison de retraite, on dispose de commodités et les résidents (nom) de cette maison de retraite disposent de commodités.- 96538 vues
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