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Ce peut être :
• un adjectif démonstratif, il marque que l’on montre les êtres, les objets qui sont désignés par le nom qu’ils déterminent :
Ce livre est passionnant.
Je l’ai vu ce matin.
Il convient de noter que ce peut être remplacé par le, ce qui permet de le distinguer de se.
Il devient cette, ces selon le genre et le nombre : ces livres sont intéressants.
• un pronom démonstratif neutre, il désigne, sans les nommer les êtres,les objets, les notions dont on parle :
Ce sera un beau spectacle.
Ce que l’on pense de lui, il s’en moque.
Ce fut une grande joie.
Il convient de noter que ce peut être remplacé par cela, ce qui permet de ne pas le confondre avec se.Cela est un pronom démonstratif neutre.
• Il sert à désigner, sans les nommer, les êtres, les objets, les notions que l’on montre, dont on vient de parler, dont on parle ou dont on va parler :
Buvez cela.
Cela ne peut plus durer.
• Il désigne ce qui est le plus éloigné, ce qui précède, on l’oppose à ceci :
Vous avez goûté cela ; vous allez goûter ceci.- 11604 vues
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La bonne graphie est infobulle. Au pluriel : infobulles.
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L’emploi du pronom en est une réelle difficulté, reconnue par les grammairiens, alors nous, pauvres mortels…
Ne nous lançons donc pas dans une vaine querelle.
Ce que l’on peut dire :
Le pronom « en » associé au participe passé est en général considéré comme pronom neutre. Il équivaut à de lui, d’elle, d’eux, d’elles, de ceci, de cela. On l’appelle pour cela pronom partitif.
Le participe passé qui a pour COD le pronom en ne s’accorde pas (en effet, il est neutre). D’une manière générale, il s’accorde quand un adverbe de quantité (beaucoup, trop, combien, etc.) précède en : des cerises, combien j’en ai mangées.
Il en est ainsi dans la deuxième expression de votre exemple « De ces pâquerettes, […] combien en ai-je cueillies ».
On peut noter que « De ces pâquerettes… » est placé avant le verbe avoir.
En revanche, dans la première expression, combien est placé avant en, mais « de ces pervenches… » est situé après le verbe avoir, ce qui pourrait expliquer qu’on n’accorde pas.
Il en aurait été tout autrement si « De ces pervenches… » avait été situé avant, nous aurions eu, comme dans la deuxième expression : De ces pervenches aux pétales bleus […] combien j’en avais vues ».- 18291 vues
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Les sigles sont des abréviations qui sont constituées par une succession d’initiales et traitées comme des mots. Ils servent généralement à désigner des sociétés, des partis, des organismes, des pays, des réalités scientifiques dont la dénomination est longue, voire trop longue. Le sigle équivaut alors à un nom propre.
Le point abréviatif n’est plus obligatoire dans les sigles : il est directeur de recherche au C.N.R.S., l’ingénieur du CNRS commenta ses travaux.
Lorsqu’il s’agit d’acronymes qui ne sont pas composés seulement d’initiales, les points sont exclus : on peut écrire radar (ou RADAR), mais non RA. DAR ni, a fortiori, R. A. D. A. R. (Radio Detection And Ranging).
Dans les sigles dont les éléments sont séparés par des points, les dictionnaires laissent généralement une espace après les points : S. A. R. L. (Le Robert).
Certains sigles font partie du langage courant ou du langage commercial courant, c’est ainsi que l’on rencontrera le plus souvent SARL, SA, etc.
• Dans le cas de la société à responsabilité limitée, on peut accepter les trois graphies : S. A. R. L. ; S.A.R.L. ; SARL.Cette réponse a été acceptée par Mebius. le 25 janvier 2015 Vous avez gagné 15 points.
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Nous sommes sans doute d’accord, vous voulez employer l’impératif, que l’on utilise pour donner un ordre, un conseil, une recommandation, etc.
Au présent de l’indicatif, les verbes du 1er groupe (chanter, marcher…) se conjuguent ainsi :
Je chante
Tu chantes
Les verbes du 2ème groupe (finir, obéir, grandir…) se conjuguent ainsi :
Je grandis
Tu grandis
Il faut noter la présence du « s » pour les verbes du 2ème groupe, a fortiori pour grandir.
À l’impératif, le « s » disparaît à la 2ème personne du singulier pour les verbes du 1er groupe : Chante!
Il est conservé pour les verbes du 2ème groupe : Finis ton travail !
On écrira donc : Grandis un peu, si tu veux venir avec nous.
N.B. Les verbes du 2ème groupe se conjuguent en —issons, —issez : nous grandissons.Le participe passé de grandir (et des verbes du 2ème groupe), au singulier, se termine sans « s » : J’ai grandi.
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Pour répondre à Chambaron, je dirais que l’on peut, comme il le suggère, effectivement remplacer par un adjectif, ce pourrait être la solution la moins risquée.
Ici, on pourrait très bien dire :
« Deux fumeurs […] leurs pots de grès bleu [blancs] de mousse fraîche » ——> adjectif
Mais on pourrait aussi dire :
« Deux fumeurs […] leurs pots de grès bleu [en train de déborder] de mousse fraîche » ——> participe présent
Tout cela est bien embarrasant.- 11414 vues
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Lorsqu’il s’agit de noms d’institutions et d’organismes qui sont uniques à l’échelon mondial ou national, la majuscule s’impose au premier mot : l’Assemblée nationale (et non l’Assemblée « Nationale »), le Conseil de sêcurité de l’ONU, le Parlement, le Sénat, la Cour de cassation (mais la cour d’appel), l’Ecole polytechnique, l’Acacadémie française, etc.
Malgré ce que l’on rencontre trop souvent, la désignation des organes ou institutions qui ne sont pas uniques ne prend pas de majuscule : la cour d’appel, la cour d’assises, le tribunal de grande instance, le conseil général, etc.
Dans les noms d’écoles et autres institutions, il est fréquent de faire l’éllipse du nom générique, la majuscule est alors transférée au mot qui suit : les Mines (École des mines), Normale (École normale supérieure), Polytechnique, etc.
De la même façon, pour des personnes occupant une fonction civile ou religieuse plus ou moins prestigieuse, on ne doit pas employer la majuscule, mais la minuscule, c’est le terme qui les caractérise qui prend la majuscule : le président de la République, le président–directeur–général, le ministre de l’Éducation nationale, le docteur B…, etc.
En revanche, si l’on s’adresse par écrit à ces personnes, le titre, le grade ou la fonction prennent une majuscule (dans tout le corps de la lettre) : Monsieur le Ministre de La Défense, Monsieur le Président de la République, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, etc.
On met une majuscule à l’adjectif dans le groupe de mots « Premier ministre ».
Dans les textes officiels, on met une majuscule pour désigner le « Président de la République ».En conclusion, mettre la majuscule si nécessaire et ne pas en abuser (on rencontre trop souvent des « le Président du Comité des Fêtes » où la majuscule est d’autant plus grande que le comité est plus petit)
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Après réflexion, j’en arrive à la conclusion suivante : l’usage est de souder les différents éléments. On écrira donc postérolatéral ; quand il y a plusieurs composés, l’usage hésite mais conserve, le plus souvent et comme vous l’avez fait, les traits d’union.
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N’étant pas grammairien, je me garderai bien d’avoir un avis tranché sur la question, car je serai incapable de le justifier par ma propre réflexion.
Alors ? Eh bien, me voilà bîen embarassé. Je suis pris en tenaille entre « ma bible » le Grevisse et le Projet Voltaire (notamment en vue du Certificat Voltaire).
Pour conclure, je dirais qu’on devrait pouvoir accepter les deux graphies.- 27341 vues
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Le Conseil superieur de la langue française préconise l’agglutination des mots formés d’éléments latins ou grecs passés dans l’usage, céphalorrachidien, etc. C’est la tendance actuelle, dans les dictionnaires et dans l’usage. Toutefois, si la soudure produit une suite vocalique de nature à provoquer une mauvaise lecture, le trait d’union est préférable : intra–utérin, etc.
Le mot thoraco–abdomino–pelvien ne saurait se passer des traits d’union, il est long et n’est pas passé dans l’usage.
On écrira post–hypophyse, post–sphénoïde, mais postopératoire.
Je pense que l’on peut écrire postéro–latéral ou postérolatéral selon qu’on se place du point de vue médical ou du point de vue usage, car c’est aussi un mot qui est entré quasiment dans l’usage comme postopératoire, postnatal (quoique post–natal soit admis).- 5899 vues
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