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Sur le principe, je vous rejoins.
Le verbe des propositions introduites par si se met à l’indicatif.
S’il s’agit d’une condition présentée comme imaginaire ou irréelle, on emploie après si, dans la langue ordinaire, l’imparfait ou le plus-que-parfait de l’indicatif, tandis que le verbe principal est ordinairement au conditionnel présent ou passé (selon que les faits concernent le présent ou le futur ou bien le passé) :
La formule « Si la nature m’eut pourvu d’un corps d’Apollon, il en aurait été autrement. » est tout à fait correcte.Toutefois, lorsqu’il s’agit du passé, la langue littéraire admet le plus-que-parfait du subjonctif (appelé aussi conditionnel passé deuxième forme), soit à la fois après si et pour le verbe principal, soit pour l’un des deux seulement :
« S’il fût venu, je l’aurais su. » (Littré).
« Je fusse tombée s’il ne m’eût tenue. » (Chr. Rochefort, Repos du guerrier).
« Si le ciel qui m’a placé sur le trône m’eût fait naître dans un état obscur, eussiez-vous daigné descendre jusqu’à moi… » (Diderot, Les Bijoux indiscrets).
On peut donc admettre, dans la langue littéraire :
« Si la nature m’eût pourvu d’un corps d’Apollon, il en aurait été autrement. » mais la proposition est osée pour une dictée.
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La réponse me semble être dans la question, non ?
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On écrit :
• des doudous• des chouchous
• des ripous ; on trouve quelquefois ripoux, mais l’usage adopte ripous
Cette réponse a été acceptée par PS. le 3 mars 2015 Vous avez gagné 15 points.
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Voici les règles en usage à l’imprimerie nationale.
• Les mots rue, place, avenue, etc., s’écrivent en minuscule : rue de l’Argenterie, place Vauban.
Exceptions : les Grands Boulevards, le Bois de Boulogne, le Jardin zoologique, etc.
• Les noms et adjectifs qui caractérisent ces rues, places, avenues, etc., s’écrivent en majuscule : rue Nationale,
place de la Comédie.
• Si la dénomination est composée, tous les mots, à l’exception de l’article initial, sont reliés par un trait d’union :
place de l’Hôtel-de-ville, avenue du Général-de-Gaulle.
• Les nombres qui figurent dans le nom de la rue, de la place, de l’avenue, etc., sont reliés aux autres mots par un
trait d’union et se composent :
– en chiffres arabes s’ils font partie d’une date historique : place du 11-novembre, esplanade du 14-juillet.
– en chiffres romains lorsqu’ils appartiennent au nom d’un souverain, d’un pape : place Henri-IV, rue Jean-XXIII.
– en toutes lettres dans les autres cas : chemin des Trois-Ponts, rue des Deux-Aveugles.
• Lorsque les noms de personnes sont précédés d’un titre, ce titre doit être lui-même précédé d’une préposition :
avenue du Général-Foch (mais avenue Foch), rue du Duc-de-La-Rochefoucauld (mais rue La-Rochefoucauld).- 18769 vues
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Se succéder est toujours invariable parce qu’il ne peut jamais avoir de complément d’objet direct, tout comme se parler, se plaire, se ressembler, se rire, se téléphoner, etc.
Ils se sont ri des difficultés.
Les épreuves se sont succédé.- 14120 vues
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Lorsque la couleur est exprimée au moyen de deux adjectifs coordonnés par et :
• les deux adjectifs varient si chacun des éléments mentionnés est d’une seule couleur :
‘Nous jouons aux dames avec des jetons noirs et blancs.
• les deux adjectifs sont invariables si chacun des objets désignés est bicolore :
Ses chaussettes noir et blanc lui tombent sur les pieds.On aura donc :
Les supporters de Saint-Étienne arborent des écharpes vert et blanc.
Le 14 juillet, on arbore des cocardes bleu, blanc, rouge.Il peut y avoir deux possibilités pour le professeur.
Les cravates sont unies : il arbore des cravates rouges et bleues.
Les cravates sont composées de deux couleurs : il arbore des cravates rouge et bleu.- 29458 vues
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Voici l’analyse et les exemples tirés de « FrançaisFacile.com » :
Employé avec l’auxiliaire avoir, le participe passé :
– ne s’accorde jamais avec le sujet du verbe
– s’accorde en genre et en nombre avec le complément d’objet direct (COD) quand celui-ci est placé avant le participe.• Les enfants ont joué dans le jardin : on n’accorde pas le participe passé avec le sujet du verbe (ici les enfants). Il n’y a pas de COD dans cette phrase.
• Ils ont mangé des gâteaux : le COD est placé après le participe passé, donc on n’accorde pas le participe passé.
• Ces gâteaux, elle les a mangés : le COD est le pronom les qui représente ces gâteaux. Il est placé avant le participe passé. Donc, on accorde le participe passé en genre et en nombre avec le pronom COD masculin pluriel.
• Les gâteaux qu’elle a mangés sont délicieux : le COD est le pronom relatif qu‘ qui représente son antécédent les gâteaux. Le COD est placé avant le participe : on accorde donc le participe en genre et en nombre avec l’antécédent du pronom COD (ici masculin pluriel).
Cette réponse a été acceptée par get_anxious. le 21 février 2015 Vous avez gagné 15 points.
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Lorsque deux sujets — deux noms au singulier — sont liés par la conjonction ni, le verbe se met au singulier quand seul l’un des deux sujets pourrait accomplir l’action :
Ni Jean ni Michel n’est le père de cet enfant.
Lorsque les deux sujets pourraient accomplir conjointement l’action exprimée par le verbe, alors ce dernier se met au pluriel :
Ni la faim ni la soif ne l’ont fait sortir de sa tanière.Quelques exemples :
Ni M. Fassiotti ni M. Curmi ne sera élu directeur.
Ni sa fille ni son fils n’a pu être désigné comme légataire universel.Ni son mari ni son amant n’ont été entendus.
Ni son épouse ni sa famille n’ont pu l’inciter à se faire soigner.
Ni la chaleur ni la pluie ne l’ont fait écourter son séjour.
Ni son imagination ni sa sensibilité n’ont été exploitées.
(Source : Le Grand Livre de l’orthographe, Certificat Voltaire. Dominique Dumas).J’écrirais votre exemple ainsi « ni le médecin ni le patient ne connaissent la composition du produit », car médecin et patient, conjointement, ne connaissent pas la composition du produit.
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Votre phrase contient trois fois le verbe avoir, il y a répétition et c’est lourd. Essayons de la modifier en lui conservant strictement le même sens.
— « J’en avais assez d’avoir l’impression : on peut écrire « Je me lassais d’avoir l’impression » (si l’on écrit Je me lassais de l’impression ou de cette impression, on modifie subtilement le sens).
— « qu’elle avait toujours quelque chose à me reprocher » : on pourrait écrire « qu’elle me reprochait toujours quelque chose »
Cela donne : « Je me lassais d’avoir l’ impression qu’elle me reprochait toujours quelque chose. »
Le verbe avoir est supprimé deux fois (il est souvent, un peu comme le verbe faire, à la fois faible, peu expressif et trop passe-partout), la phrase devient plus légère et plus vivante.Cette réponse a été acceptée par Cathy Lévy. le 23 décembre 2015 Vous avez gagné 15 points.
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J’écrirais plutôt digyne.
Digyne signifie alors : qui a deux pistils, qui a deux organes femelles.
Je ne connais pas de livres qui ont deux organes femelles. Peut-être le contexte nous aiderait à comprendre sa pensée.- 5676 vues
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