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« Au milieu de centaines d’ouvrages » indique qu’il y a plusieurs centaines. Il faut donc écrire centaines.
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La graphie « y afférant » est fautive. Il faut employer « y afférent ». Dans cette expression afférent n’est pas un participe présent, mais un adjectif qui s’accorde : « les dépenses y afférentes ».
Voici la définition de l’Académie française :
« adj. Qui se rapporte à. Renseignements afférents à une affaire. Des lectures afférentes à des recherches historiques. Le commerce extérieur et les questions afférentes. »
Il n’y a pas de verbe afférer (il exista un verbe afférir en ancien français), donc on n’a jamais « y afférant » qui est une graphie fautive.
On n’écrira pas « les droits « afférant » à cet héritage », mais « les droits afférents à cet héritage ».- 129142 vues
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Grevisse accepte l’emploi combiné de l’adverbe et de la préposition. C’est clairement dit dans l’article « les adverbes anaphoriques » (le Bon usage, § 958) :
« Les adverbes anaphoriques sont des adverbes qui établissent un lien avec ce qui précède dans le discours :
les uns sont des adverbes de temps : ensuite, alors, auparavant… ; — d’ autres de lieu : ailleurs… ; la plupart concernent des relations logiques : donc, partant , pourtant, en outre…
[…] Alors que les conjonctions de coordination ne peuvent se combiner, les adverbes dont nous parlons peuvent se joindre à des conjonctions de coordination : […] Moins que l’Américain de l’Ouest,, mais cependant encore trop (Morand, cit. Trésor). » (Le Bon usage, § 958).
Grevisse lui-même, n’a pas hésité à employer cette combinaison : « Se supprimer est d’un emploi plus général que se détruire, mais cependant plus fam. que se suicider. » (Le Bon usage, § 777).- 17366 vues
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Je suis « intéressé de » est incorrect.
Les seules formules admises sont :
« Je m’intéresse à la littérature ».
« Je suis intéressé par votre proposition ».
On rencontre aussi : « Il est intéressé aux bénéfices ».- 22000 vues
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La règle communément admise est la suivante :
L’adjectif qui suit des plus se met au pluriel lorsqu’il se rapporte à un nom : ce roman est des plus captivants.
On écrira alors : « un village des plus tranquilles ».
L’adjectif qui suit des plus se met au singulier lorsqu’il se rapporte à un infinitif ou à un pronom neutre comme ce, cela ou il : jouer à ce jeu est des plus difficile, ce sera des plus amusant, cela est des plus étonnant, il sera des plus prudent d’attendre.Cependant, Grevisse a une position déroutante :
« Des plus , originairement superlatif relatif (Une vie des plus nobles = … parmi les plus nobles vies), sert simplement à exprimer un haut degré, ce que montrent les faits suivants.
• L’adjectif qui suit est souvent traité, non comme faisant partie d’un syntagme prépositionnel pluriel, mais comme un adjectif attribut s’accordant avec son sujet ou comme une épithète s’accordant avec le nom qui précède des plus :
Bien que ma cuisine soit des plus simple (Thérive). […] — La situation était des plus embarrassante (Duhamel). […] — Rimbaud, poète des plus doué (M. Cohen). — Le texte […] est souvent des plus incorrect (J. Borel).
[…] Le pluriel reste cependant très fréquent :
L’intérêt était des plus minimes (Stendhal). — Notre souper fut des plus simples (Gautier). — La nuit est des plus obscures (Gide). — La question est des plus simples (Duhamel).
[…] • Quand des plus se rapporte à un pronom neutre ou à un infinitif, il ne peut s’analyser comme équivalent de parmi les plus (et impliquer l’ellipse d’un nom exprimé auparavant) :
Il s’est voué à ne rien faire, ce qui n’est pas des plus aisé (Jaloux). — Il lui était des plus pénible de recevoir leurs adieux (Châteaubriand). […] Lire est des plus agréable. […]Dans ce cas, le pluriel est un peu surprenant, mais il se trouve pourtant :
Ce n’est pas des plus commodes (Romains). — Ceci, qui me paraît des plus importants (Gide). » (Le Bon usage, § 993).Tout cela est fort déroutant et il sera des plus prudent de s’en tenir à la règle 😉 .
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Ce sont les coteaux qui abritent, donc « ces coteaux » est sujet du verbe. Il faut alors employer la 3° personne du pluriel et écrire, comme vous l’avez fait : « la grande biodiversité qu’abritent ces coteaux. »
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Bravo pour avoir trouvé cette faute, mais quant à nous, la recherche promet d’être longue et fastidieuse…
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« J’ai la confiance en moi » est incorrect. On dit : « j’ai confiance en moi . »
Seules deux constructions sont correctes :
• j’ai confiance en lui.
• j’ai confiance dans les institutions.Cette réponse a été acceptée par Uriel. le 29 avril 2015 Vous avez gagné 15 points.
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Pour ma part, châtain étant un adjectif, j’accorde et j’écris « des cheveux châtains ».
L’accord devrait aussi se faire au féminin (une barbe châtaine), ce que l’usage ne fait généralement pas. L’Académie française, dans son Dictionnaire, bien que donnant le féminin (« châtain, -aine »), précise « Rare au féminin », mais elle donne un exemple au féminin : « Elle n’est ni blonde ni brune, mais châtaine. »- 95429 vues
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On écrit statutaire, alors on écrit statut.
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