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Haut–commissaire est un titre, une fonction.
À l’heure actuelle le haut–commissaire de la République représente l’État dans la collectivité d’outre-mer en Polynésie française ou en Nouvelle-Calédonie, il a rang de préfet.
Dans le gouvernement, le haut–commissaire est un responsable de service ministériel, il siège au gouvernement (pour les affaires relevant de ses attributions). Récemment, les fonctions de haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté et à la jeunesse ont été exercées par Martin Hirsch entre 2007 et 2010, dans le gouvernement Fillon.
Le haut-commissaire est nommé tel pour une mission précise. Le nom composé haut-commissaire se justifie alors pleinement avec un trait d’union.
Au contraire, haut fonctionnaire n’est ni un titre ni une fonction. Un haut fonctionnaire est un fonctionnaire de l’administration publique ayant en charge des responsabilités importantes, à ce titre, il appartient à un corps dit de hauts fonctionnaires. Haut fonctionnaire est donc un terme général pouvant désigner un directeur d’administration, un chef d’un grand service de l’État, etc., haut est adjectif et l’écriture en deux mots s’impose.- 11218 vues
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Dans un premier temps, j’ai donné un avis identique à celui de joelle, mais j’ai été désemparé par la réponse de mamiehiou. J’ai consulté le paragraphe du Bon usage de Grevisse dont mamiehiou s’est inspirée. J’ai d’abord été étonné, puis j’ai essayé de comprendre et de trouver une explication rationnelle, sans dire pour autant que la règle énoncée était « intangible » (elle ne l’est pas) et la seule applicable, ni qu’elle était contestable (je ne me le permettrais pas).
Or, force est de constater, après la dernière remarque de joelle, que toutes les conjugaisons accordent le participe passé de se suivre, en particulier à la troisième personne du pluriel du passé composé : ils se sont suivis.
Il est regrettable que le Bon usage ne donne pas une explication plus claire et surtout, qu’il ne fournisse aucun exemple.
Si j’interprète correctement ce qu’énonce Grevisse, l’exemple « les évènements se sont succédé » est équivalent à « les événements se sont enchaîné » ou encore à « les événements se sont suivi » (le premier ne suit pas le second, ce dernier suit le troisième et ainsi de suite, mais le dernier n’en suit aucun, il n’y a donc pas réciprocité).
On pourrait aussi avancer que se dans se suivre n’est pas un pronom réfléchi (on ne suit pas soi-même), il n’y a donc pas réflexivité.
Grevisse propose ainsi une règle non pas « intangible », mais qui a sa propre logique, assez ténue, déroutante aussi.
Pourtant, les expressions ressemblant à « les voitures se suivaient au pas sur l’autoroute » sont très répandues et l’accord apparaît tout naturel « les voitures se sont suivies au pas sur l’autoroute » (les voitures se suivaient l’une l’autre sans distinguer première, dernière, devant, derrière). D’après Grevisse et mamiehiou on aurait plutôt « les voitures se sont suivi au pas sur l’autoroute », mais alors que penser des tableaux de conjugaison ? C’est à y perdre son latin.Cette réponse a été acceptée par pareto. le 25 novembre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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J’ai fait la remarque de cette « erreur » (qui finalement n’en est pas une) au site mamiehiou qui m’a renvoyé à mes chères études en faisant référence à Grevisse qui écrit dans Le Bon usage :
« Une catégorie particulière est constituée par les verbes se succéder et se suivre, ainsi que s’enchaîner pris comme synonyme des précédents. Ils indiquent que le sujet constitue une série et que chacun des éléments de celle-ci est à la fois agent (sauf le premier) et patient (sauf le dernier), mais il n’y a ni réflexivité ni réciprocité (sinon une sorte de réflexivité globale). » (Le Bon usage. § 778).
C’est assez subtil tout de même et non moins évident. J’analyserais alors ainsi le non-accord de suivi :
Le participe passé s’accorde avec le sujet lorsque ce dernier fait l’action sur lui même : Elles se sont lavées (elles ont lavé elles-mêmes).
Le participe passé s’accorde avec le pronom réfléchi lorsque ce dernier est complément d’objet direct : Elles se sont regardées dans les yeux (chacune a regardé l’autre).
Dans notre exemple, on ne peut pas affirmer qu’ils suivent eux–mêmes ni que chacun suit l’autre (c’est un seul qui suit l’autre), il n’y a donc pas réellement réciprocité et on ne devrait donc pas accorder. L’écriture « Ils se sont suivi de près » ne serait alors pas fautive.- 77786 vues
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Je pense qu’il s’agit plutôt d’interprétations que d’erreurs.
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Se n’est pas COI mais COD, il faut donc accorder : Ils se sont suivis de près.
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Il me semble que la présence du prédéterminant toute avant le collectif et son complément appelle l’accord au singulier : « Avec ce débat, toute une série de questions s’ajoutera à celles qui nous occupent déjà. »
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Comme le souligne joelle, gestion étant un nom commun, il ne serait pas fautif d’écrire trois types de gestions.
Mais, tout en nuances, elle exprime que c’est moins évident que pour acteurs et l’on rencontrera la plupart du temps gestion au singulier.
Par exemple, en matière d’investissement boursier, on considère qu’il existe « plusieurs types de gestion » (de cet investissement) : gestion individuelle, gestion collective, gestion par mandat, etc.
Pour ma part, trois types d’acteur me convient bien, dans le sens où l’accent est mis sur le type en tant que définition de l’acteur.
On peut parler, pour tel type, le séducteur, pour tel autre type, l’acteur engagé, etc.
Bien sûr, on peut souligner qu’il y a plusieurs acteurs correspondant à un type et préférer trois types d’acteurs.
En conclusion, tout en précisant que les deux graphies (avec ou sans s) sont possibles, je dirais que, d’une manière générale, on écrit :
Trois types d’acteur ou trois types d’acteurs indifféremment.
Trois types de gestion.
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On peut poursuivre la phrase : « Toi qui cherches un lieu tranquille où passer tes vacances, je peux t’en indiquer un qui devrait te plaire. »
Il convient bien d’employer le présent de l’indicatif.
A l’impératif, nous n’aurions pas Toi qui, mais : « Cherche avant tout un endroit tranquille. »- 30739 vues
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On ne peut pas dégager de règle générale et précise.
La finale –ant se rencontre dans les participes présents ainsi que dans la plupart des adjectifs verbaux correspondants. D’autres adjectifs en –ant ne sont toutefois pas dérivés d’un verbe.
Quelques adjectifs en –ant dérivés d’un verbe : désespérant, émouvant, reposant, vivant, etc.
Quelques adjectifs en –ant qui ne sont pas dérivés d’un verbe : bruyant, élégant, géant, puissant, etc.Le suffixe –ent se retrouve surtout dans des adjectifs qui ne correspondent à aucun verbe. Toutefois, certains adjectifs en –ent ont un verbe et donc un participe présent correspondants. Ces adjectifs ne sont généralement pas dérivés de ces verbes, mais ils sont plutôt issus du latin ou d’une forme ancienne.
Quelques adjectifs en –ent n’ayant pas de verbe correspondant : ardent, compétent, indulgent, transparent, etc.
Quelques adjectifs en –ent ayant un verbe correspondant : adhérent, équivalent, excellent, négligent, etc.- 93134 vues
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1. Premier exemple. Le participe passé est accompagné d’un complément circonstanciel de mesure : on n’accorde pas.
2. Deuxième exemple. « les cent mètres » n’est pas complément circonstanciel, mais complément d’objet direct : on accorde.- 6246 vues
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