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Interpeller, ou interpeler (les deux sont admis), se prononce « peuler ».
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La question n’est pas de savoir s’il y a une ou plusieurs roses, mais de savoir combien il y a de pétales et de quelle nature sont ces pétales (ici, il y en a des centaines et ils sont de rose).
Donc, « des centaines de pétales de rose » est tout à fait correct, ici rose est complément du nom pétales.
Par ailleurs, « des centaines de pétales de roses » est tout aussi correct, « des pétales de plusieurs roses, de diverses roses… ».- 8517 vues
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« Je rentrerai avant que la nuit ne soit tombée » : employé avec la locution conjonctive avant que, le verbe se met ici au subjonctif.
« Quelques jours avant, nous lui avions rendu visite », « nous lui avions rendu visite quelques jours avant » ou « c’était quelques jours avant, que nous lui avions rendu visite » (et non « c’était quelques jours avant que nous lui ayons rendu visite qu’il a été promu »).
Avant est ici adverbe, que est conjonction de subordination, le verbe se met à l’indicatif.Ainsi : « Mais là-bas, le bac fait surtout l’objet de célébrations, cent jours avant que les résultats tombent ». Le sens de votre exemple est bien : «il fait l’objet de célébrations cent jours avant » ; il convient bien d’employer l’indicatif pour le verbe faire.
On a donc : « Mais là-bas, c’est cent jours avant[,] qu’il fait l’objet de célébrations… », avec « avant » adverbe et « que », conjonction ; et non « c’est cent jours avant qu’il [fasse]… ».
Pour une écriture soignée, il faut éviter d’écrire les nombres en chiffres : « c’est cent jours avant… » est préférable à « c’est 100 jours avant… ».
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Tout d’abord, la présence de pas ou de sans n’impose pas systématiquement le singulier : une robe a habituellement deux manches, on écrira « une robe sans manches » ; un manteau a habituellement plusieurs boutons, on écrira « un manteau sans boutons » ; le Trésor de la langue française cite V. Hugo : « Il n’a pas de chemise sur le corps, pas de souliers aux pieds, pas de toit sur la tête. » ; on connaît aussi le proverbe : « Pas de nouvelles, bonnes nouvelles ».
Le nom se met au pluriel lorsque ce qu’il désigne renvoie nécessairement à plusieurs éléments : cet arbre n’a pas de feuilles (en principe, un arbre a plusieurs feuilles).« Sans équivalent » et « pas d’équivalent » sont des locutions adjectivales invariables.
C’est avéré par le Trésor de la langue française, à l’entrée « homme » : « […] D’autres encore n’ont pas d’équivalent au fém. » ; également à l’entrée « style » : « À la matière sans équivalent de Cézanne s’ajoute la majesté du dessin… »
On retrouve aussi le singulier dans l’exemple cité par le CNRTL : « Les crimes hitlériens, […], sont sans équivalent dans l’histoire. » (Camus).Il faut donc écrire : « Est-ce parce qu’ils n’ont pas d’équivalent en anglais… ».
(Attention à ne pas confondre : « ils ont des équivalents » (plusieurs équivalents) et « ils n’ont pas d’équivalent » (aucun équivalent).
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Quelque chose est masculin.
Nous installerons des ralentisseurs : cela permettra de diminuer la vitesse des véhicules ; l’installation des ralentisseurs est certaine, leur effet sur la vitesse des véhicules est prouvé.
Nous pourrions installer des ralentisseurs : cela pourrait permettre de diminuer la vitesse des véhicules, l’installation des ralentisseurs n’est pas décidée, n’est pas certaine, le conditionnel s’impose (si nous installions […] cela pourrait…).
L’installation de ralentisseurs, [si nous le faisions], pourrait permettre de diminuer la vitesse des véhicules : le conditionnel devient obligatoire.
On pourrait aussi imaginer que l’effet des ralentisseurs sur la vitesse des véhicules ne soit pas prouvé (en théorie, les ralentisseurs sont censés diminuer la vitesse des véhicules, mais en pratique on ne peut pas ou on ne veut pas l’affirmer) : L’installation de ralentisseurs pourrait [peut-être] permettre de diminuer la vitesse des véhicules.
Éventuellement » peut aussi être sous-entendu : L’installation de ralentisseurs pourrait [éventuellement] permettre de diminuer la vitesse des véhicules.
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Il s’agit d’un décret, et si Légifrance a bien reproduit l’orthographe, c’est une référence tout à fait fiable.
Toutefois, si vous êtes observatrice, vous pouvez remarquer que « Côtes du Rhône » est ici écrit sans traits d’union. Tout simplement parce que l’A.O.C., comme le précise le décret, désigne la région de provenance. L’accent n’est pas mis sur le vin (un côtes-du-rhône), mais pour des raisons d’ordre règlementaire en particulier, sur la région de provenance (Côtes du Rhône).
Il faut donc bien écrire, en effet, l’appellation contrôlée « Côtes du Rhône » qui devient d’ailleurs, dans ce cas, nom propre, d’où la présence des majuscules, tandis que « un côtes-du-rhône » est nom commun.- 10168 vues
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Je pense que mêler statut de la femme et langue française est absurde. La féminisation des noms de fonction, de métier, etc., est un mauvais critère pour défendre l’égalité des femmes, cela n’apporte rien.
Un certain interventionnisme linguistique prétend désormais élargir le champ d’action du suffixe –eure. À cause de cela certains noms féminisés sonnent mal, par exemple : auteure, professeure, procureure, et maintenant…docteure que je viens de découvrir dans les colonnes du Monde.
Tout d’abord les lauréats, médecins, universitaires, nomment « docteur » le titulaire d’un doctorat, homme ou femme ; l’Académie française précise bien que ce nom est masculin, il est donc appelé à devenir neutre. Ensuite « Elle est docteur en pharmacie » (Académie française) me paraît plus prestigieux pour la personne et pour la langue que « Elle est docteure en pharmacie ».
Enfin les noms qui, féminisés, pourraient devenir dissonants sont en fait peu nombreux, pourquoi donc ne pas respecter l’exception dont ils ont toujours bénéficié ?
Je suis convaincu que féminiser ces noms de métier pourrait se montrer dévalorisant pour la personne concernée et l’inconvénient est aussi de pousser à la prononciation du –e final car ce ne serait pas le moindre des paradoxes de masquer acoustiquement la féminisation recherchée. Pour ces raisons le risque est d’obtenir l’effet inverse de celui désiré.
Grevisse, qui serait plutôt progressiste sur ce point, indique que l’on pourrait écrire une professeur, une auteur, etc., quoique l’Académie eût répondu que ces mots étant masculins (neutres), on devrait écrire un professeur, un auteur, homme ou femme.
Je préfère dire et écrire « Madame X, professeur de français » que « Madame X, professeure de français ». Je ne suis pas hostile, malgré une entorse à la grammaire, à la professeur de français qui est quasiment déjà adopté par l’usage, mais je n’admets pas professeure, procureure, auteure (Le Monde en est un grand adepte), imposés autoritairement, en dépit des règles grammaticales, d’ailleurs (mais c’est un autre sujet),
Rien ne nous permet de dire, nous ne sommes pas dans sa tête d’écrivain, que Simone de Beauvoir aurait souhaité se désigner « auteure ».
D’ailleurs, l’élite est généralement désignée par des mots féminins, une vedette, une célébrité, une sommité, Votre Altesse, etc., et je ne sache pas que la gent masculine s’en soit jamais plainte.
Enfin, c’est l’usage qui fait la langue ; elle ne se décrète pas, contrairement à ce qu’a pu prétendre, autoritairement, un certain pouvoir politique.Pour, finalement, traiter la question initiale, on écrira « le spécialiste de la distribution est … » pour désigner, en général, ledit ou ladite spécialiste. « La spécialiste est ... » pourrait se montrer trop restrictif.
Dans cette optique « la société X est le spécialiste français de la distribution » semble bien adapté.
Cependant, la société X étant préalablement désignée et étant un terme féminin, il est tout à fait légitime d’adopter « la société X est la spécialiste française de la distribution ».
Les deux sont admissibles.- 5683 vues
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À force de vouloir être précis, joelle, on risque de perdre en clarté, en concision, en esthétique, en poésie.
Ne trouvez-vous pas que « tu l’avais oubliée », simplement, est quand même préférable, pour ces raisons, à « tu ne te souvenais plus d’elle » ou à « tu l’avais effacée de ta mémoire » que je trouve plus lourd ?
Enfin, l’accord est suffisamment explicite pour la compréhension, c’est sans ambiguïté, il n’est pas nécessaire de modifier la phrase :
— « […] Anne, […] mon meilleur souvenir d’enfance, […] son prénom , tu l’avais oubliée », c’est bien Anne qui est oubliée.
— « […] Anne […] mon meilleur souvenir d’enfance, […], son prénom, tu l’avais oublié », c’est bien le prénom qui est oublié.- 10272 vues
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En effet, ma réponse prêtait à confusion. Le « vous avez raison » ne s’adressait malheureusement pas à vous, joelle, mais il s’agissait de la réponse que m’avait faite l’Académie (textuellement : « Monsieur, Vous avez raison… ».
Pour ma part, je n’hésite pas à affirmer que le Robert est dans l’erreur. Je vais le leur signaler.
Pour ce qui est de Légifrance, le site n’est pas, pour moi, une référence en matière d’orthographe et de grammaire. En revanche, les recommandations du Journal officiel pour l’orthographe, les définitions de termes, etc., en constituent une, naturellement.
Mais je n’ai pas pu, par le lien que vous donnez, accéder au site Légifrance que vous indiquez. J’ai fait un « copié-collé » et il m’est répondu « introuvable ». Pourriez-vous, s’il vous plaît, proposer un lien qui permette, d’un simple clic, d’accéder au site ?- 10168 vues
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Je ne comprends pas bien votre question, joelle. Ma réponse me paraît claire, elle n’a jamais varié et elle est validée par l’Académie française : rhône sans majuscule ; un côtes-du-rhône.
En revanche, je ne comprends pas votre règle du trait d’union.
(J’avais unproblème de *** xion et je n’ai malheureusement pas pu répondre à temps, au tout début).
Au fait : 981 😉 ! (vous me comprendrez si vous avez un peu de mémoire) ! Mais je suis très étourdi.
Amicalement.- 10168 vues
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