12549
points
Questions
50
Réponses
2076
-
Il existe depuis le 26 décembre 1976, grâce à la cogitation de puissants cerveaux en la matière, des tolérances grammaticales et orthographiques, scandaleuses, permettant de faire disparaître comme par enchantement les fautes d’orthographe dans les examens et concours de l’Éducation nationale, mais elles ne sont pas applicables hors de ce contexte. Parmi ces tolérances figurent le pluriel de cent et de vingt dans tous les cas.
Mais la règle n’a pas changé et ne souffre aucune exception ni tolérance dans la langue française : cent est invariable s’il est suivi d’un adjectif numéral.
- 4320 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
La Cité des sciences et de l’industrie.
Lorsqu’il s’agit de noms d’institutions et d’organismes qui sont uniques à l’échelon mondial ou national, la majuscule s’impose au premier mot : l’Assemblée nationale (et non l’Assemblée « Nationale »), le Conseil de sêcurité de l’ONU, le Parlement, le Sénat, la Cour de cassation (mais la cour d’appel), l’Ecole polytechnique, l’Académie française, etc.
Malgré ce que l’on rencontre trop souvent, la désignation des organes ou institutions qui ne sont pas uniques ne prend pas de majuscule : la cour d’appel, la cour d’assises, le tribunal de grande instance, le conseil général, etc.- 17769 vues
- 7 réponses
- 0 votes
-
Dans des annonces, on voit souvent « à 100 % », « 100 % »…
Dans ce cas, il faudrait écrire « nos locaux 100 % autonomes ».
Cependant, on sait qu’il vaut mieux écrire les chiffres en lettres, mais cela ne semble pas s’appliquer ici, d’autant qu’en matière d’annonces, « 100 % » frappera davantage que « cent pour cent ».
Enfin, il est clair qu’il est préférable d’écrire, quand même « nos locaux sont totalement autonomes ».- 7613 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
« On est seuls » est une ineptie. On est pronom indéfini, et devrait être seulement employé comme tel à l’écrit : On est jamais si bien servi que par soi-même.
Dans une phrase comme « on a abîmé la voiture », on pourrait se demander qui est l’auteur des dégâts !Il faut savoir que, dans la langue écrite, « on » à la place de nous est incorrect.
En conséquence, on ne devrait pas avoir à se poser cette question et il convient d’employer « nous ».Il faut que nous nous appliquions à défendre la langue française si malmenée.
- 76040 vues
- 7 réponses
- 0 votes
-
Le genre de ce mot a été d’abord féminin, puis longtemps hésitant.
Le féminin et le masculin sont acceptés, cependant, de nos jours le masculin est le genre usuel : Je vous ai attendu tout l’après-midi (Académie).
L’Académie française précise : « on doit préférer le masculin ».Ce mot est souvent employé au féminin dans la langue poétique ou très littéraire.
- 6044 vues
- 8 réponses
- 0 votes
-
Je résume tout simplement en disant :
• Les emplois de de et de pour sont corrects dans tous les cas, sauf devant un infinitif devant lequel l’emploi de de est obligatoire, à tout le moins l’emploi de pour est fortement déconseillé.
• D’une manière générale, l’emploi de de est fortement conseillé.- 10290 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Voici la réponse que j’avais donnée à une question similaire, le 24 janvier 2015 :
Lorsqu’il s’agit de noms d’institutions et d’organismes qui sont uniques à l’échelon mondial ou national, la majuscule s’impose au premier mot : l’Assemblée nationale (et non l’Assemblée « Nationale »), le Conseil de sêcurité de l’ONU, le Parlement, le Sénat, la Cour de cassation (mais la cour d’appel), l’Ecole polytechnique, l’Acacadémie française, etc.
Malgré ce que l’on rencontre trop souvent, la désignation des organes ou institutions qui ne sont pas uniques ne prend pas de majuscule : la cour d’appel, la cour d’assises, le tribunal de grande instance, le conseil général, etc.
Dans les noms d’écoles et autres institutions, il est fréquent de faire l’éllipse du nom générique, la majuscule est alors transférée au mot qui suit : les Mines (École des mines), Normale (École normale supérieure), Polytechnique, etc.
De la même façon, pour des personnes occupant une fonction civile ou religieuse plus ou moins prestigieuse, on ne doit pas employer la majuscule, mais la minuscule, c’est le terme qui les caractérise qui prend la majuscule : le président de la République,le président–directeur–général, le ministre de l’Éducation nationale, le docteur B…, etc.
En revanche, si l’on s’adresse par écrit à ces personnes, le titre, le grade ou la fonction prennent une majuscule (dans tout le corps de la lettre) : Monsieur le Ministre de La Défense, Monsieur le Président de la République, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, etc.
On met une majuscule à l’adjectif dans le groupe de mots « Premier ministre ».Dans les textes officiels, on met une majuscule pour désigner le « Président de la République ».
En conclusion, mettre la majuscule si nécessaire et ne pas en abuser (on rencontre trop souvent des « le Président du Comité des Fêtes » où la majuscule est d’autant plus grande que le comité est plus petit).J’écrirais donc : tribunal du travail de Bruxelles, commission paritaire nº 218, arrêté royal du…
On écrira la Cour de cassation (organisme unique, majuscule au premier mot), la cour d’appel (il y a plusieurs cours d’appel, l’organisme n’est pas unique, minuscule).- 18499 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Merci de avec un nom. Tour usuel et correct : Merci mille fois de votre lettre si gentille !
Merci pour avec un nom. Tour de plus en plus fréquent et considéré comme correct, mais d’un registre moins soutenu que merci de : Merci pour votre gentille lettre !
Merci de avec un infinitif. Merci de m’avoir écrit. Dans ce cas, l’emploi de pour est déconseillé.
(Source : Jean Girodet, Pièges et difficultés de la langue française).Merci se construit normalement avec de : Merci de tous ces cadeaux que vous m’avez envoyés (Acad.).
On rencontre aussi, et de plus en plus, la préposition pour, mais cet usage est moderne : Merci pour la visite (R. Martin du Gard).Devant un infinitif, de est obligatoire : Merci d’être venu me voir. Merci de m’avoir laissé espérer encore.
(Source : Dictionnaire des difficultés de la langue française, Larousse).- 260689 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
Merci de avec un nom. Tour usuel et correct : Merci mille fois de votre lettre si gentille !
Merci pour avec un nom. Tour de plus en plus fréquent et considéré comme correct, mais d’un registre moins soutenu que merci de : Merci pour votre gentille lettre !
Merci de avec un infinitif. Merci de m’avoir écrit. Dans ce cas, l’emploi de pour est déconseillé.
(Source : Jean Girodet, Pièges et difficultés de la langue française).Merci se construit normalement avec de : Merci de tous ces cadeaux que vous m’avez envoyés. (Acad.).
On rencontre aussi, et de plus en plus, la préposition pour, mais cet usage est moderne : Merci pour la visite. (R. Martin du Gard).Devant un infinitif, de est obligatoire : Merci d’être venu me voir. Merci de m’avoir laissé espérer encore.
(Source : Dictionnaire des difficultés de la langue française, Larousse).- 10290 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Faire part de et adresser ont une signification différente.
On emploiera faire part de dans le sens de faire connaître, informer : je vous fait part de ma décision.
On utilisera adresser dans le sens d’acheminer un envoi : adressez ce courrier à tel service.Ainsi, on dira je vous fait part de l’e-mail que je lui envoie ce jour et je vous adresse cet e-mail dans le sens de je vous l’envoie à votre adresse professionnelle, personnelle.
- 37318 vues
- 2 réponses
- 0 votes