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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 28 septembre 2015 dans Question de langue

    Je me permets d’ajouter quelques compléments à l’excellente réponse de czardas.

    Au sens concret, le complément exprimant la matière peut être introduit par en ou de. En est plus fréquent : un costume en laine. Un vase de porcelaine.
    Au sens abstrait ou figuré, le complément de matière est toujours introduit par de : un cœur d’or. Des muscles d’acier.

    D’une manière générale, on considère que la préposition de appartient au style très surveillé ou littéraire : un palais de marbre.
    La préposition en appartient à la langue courante. Il vaut mieux l’éviter dans la langue très surveillée, sauf dans quelques expressions consacrées, dans lesquelles en est de rigueur : des dents en or.
    Avec le verbe être, de est très littéraire : les murs sont de marbre.
    Avec le verbe faire au passif, de est aussi plus littéraire : les portes sont faites d’ébène.
    Avec le verbe faire à l’actif, la préposition en est pratiquement la seule employée en dehors de la langue très recherchée : on fait les murs en brique.

    Pour votre exemple, les deux phrases sont correctes. On peut alors ajouter que « Ces portes faites de marbre » sera plus littéraire.

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  • Grand maître Demandé le 23 septembre 2015 dans Général

    Il ne faut pas abuser des traits d’union.

    Si l’on peut concevoir qu’un projet pilote forme un tout, il vaut mieux considérer que le projet est pilote, avec pilote qualifiant le projet, comme une école pilote, une ferme pilote, etc.

    À ne pas confondre avec poisson-pilote (poisson qui accompagne les bateaux et qui semble les guider) et avec bateau-pilote (qui transporte les pilotes à bord des gros navires qui les demandent).

    On écrit donc « un projet pilote ».

    Cette réponse a été acceptée par Hercule. le 23 septembre 2015 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 23 septembre 2015 dans Conjugaison

    L’impératif est, d’une façon générale, le mode du commandement, de la recommandation, de la prière, de la défense, du souhait :
    Ne faites pas ça !
    Ayez pitié d’eux.

    Il s’emploie :
    — à la deuxième personne du singulier : réveille-toi !
    — à la première personne du pluriel : ne négligeons rien !
    — à la deuxième personne du pluriel : aidez-moi !

    À l’indicatif, nous aurions :
    vous le faites ;
    vous avez pitié d’eux ;
    tu te réveilles ;
    nous ne négligeons rien ;
    vous m’aidez ;

    L’impératif s’emploie seulement au présent et avec un verbe au présent :
    Puisque vous ne pouvez pas venir, appelez-moi.

    Quant aux fautes d’orthographe, ne vous inquiétez pas, le site est fait pour ça. Il n’a pas vocation à être un lieu de débats d’experts.
    Continuez à poser vos questions, n’hésitez pas, nous y répondrons avec indulgence et avec plaisir.

    Cela dit, si vous le permettez, vous auriez dû écrire :
    « Quand emploie-t-on l’impératif ? Je sais que c’est [qu’on l’utilise] pour [donner] un ordre, mais quand j’écris, j’ai du mal à faire la différence avec l’indicatif, concordance des temps et mode. »

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  • Grand maître Demandé le 21 septembre 2015 dans Accords

    On écrit le ministre de l’Éducation nationale.
    Pour désigner en général des personnes occupant une fonction, plus ou moins prestigieuse, on ne doit pas employer la majuscule, mais la minuscule : le président de la République, le ministre, le ministre de l’Enseignement supérieur.
    En revanche, on met une majuscule à l’adjectif dans « le Premier ministre ».

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  • Grand maître Demandé le 19 septembre 2015 dans Question de langue

    Le nouveau petit Littré :

    « Rouge : n.m. Couleur rouge. Drap teint en rouge. »

    Dans votre exemple, « rouge » est un nom, complément circonstanciel de manière (en fait, c’est la locution « en rouge » qui est complément circonstanciel).

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  • Grand maître Demandé le 14 septembre 2015 dans Général

    Le nouveau petit Littré donne les deux orthographes.

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  • Grand maître Demandé le 11 septembre 2015 dans Accords

    L’emploi de « des plus » ou de « l’un des plus » impose l’accord de l’adjectif ou du participe passé au pluriel : C’est l’une des plus belles leçons qu’il nous ait laissées  (Clemenceau). Sous la fenêtre de ma chambre, un immense platane, qui est bien l’un des plus beaux arbres que j’ai vus. (Gide). Kant fut assurément une des plus fortes têtes que l’on ait connues. (Alain)

    • « Elle est avant tout l’une des plus charmantes capitales d’Europe et abrite un grand nombre de lieux insolites. » :
    – « Elle est l’une des plus charmantes » : une, parmi les plus charmantes.
    – « et abrite un grand nombre de lieux » : proposition subordonnée conjonctive. Le sujet du verbe abrite est « Elle » (Elle abrite un grand nombre de lieux).

    • « L’une des plus importantes études sur les produits de la mer jamais réalisées dans le monde. » :
    – « L’une des plus importantes » : une, parmi les plus importantes.
    – « jamais réalisées » : L’emploi de « des plus » ou de « l’un des plus » impose l’accord du participe passé au pluriel. « réalisées » est ici épithète (détachée) de « études », (il faut lire « L’une des plus importantes études réalisées »), le participe passé s’accorde bien avec le nom qui précède : « études ». Ce sont les études qui sont réalisées, pas l’une d’elles.

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  • Grand maître Demandé le 9 septembre 2015 dans Question de langue

    C’est évident. On ne dit pas : je veux « de le » fromage, mais on dit : je veux du fromage.
    De même, on ne dira pas : je reviens « de le » Canada, mais on dira : je reviens du Canada.

    Ainsi, on dira exclusivement : je reviens d’Italie.

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  • Grand maître Demandé le 7 septembre 2015 dans Général

    Je penchais pour « le Musée des beaux-arts » en mettant l’accent sur le Musée (merci Chambaron). Mais, pour être honnête, des deux raisons données par le lien que nous a communiqué Chambaron, il est bien dit que la seconde était davantage justifiée.

    Vous avez donc, Maximus, en effet, raison.

    D’autant plus que voici ce que mes recherches ont donné :

    « Lorsque le mot [musée] est individualisé par un nom propre, un adjectif dérivé d’un nom propre, ou encore par plusieurs noms communs précisant la spécialisation, il se compose entièrement en bas de casse [minuscules] : le musée Grévin, le musée des Arts et Traditions populaires, etc. »

    Si la désignation ne comporte qu’un adjectif, c’est le mot musée qui prend la capitale : le Musée archéologique… » (Dictionnaire des règles typographiques, Louis Guéry).

    « On mettra une majuscule au premier nom caractéristique et à l’adjectif qui le précède :
    le musée national d’Art moderne
    le musée des Arts et Traditions populaires
    le Musée postal, etc.
    »
    (Règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale).

    On écrira bien : le musée des Beaux-Arts. C’est mieux.

    Merci Maximus.

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  • Grand maître Demandé le 4 septembre 2015 dans Général

    Je conçois que l’organisme en question ne soit pas une institution ou un organisme public et que ma règle ait été mal choisie, mais en ce qui concerne cet organisme, la règle est proche : 
    Les dénominations désignant une société commerciale, une entreprise, un établissement public (santé, éducation, culture, sciences, etc.) ou une association professionnelle prennent généralement la capitale initiale au premier substantif lorsque celui-ci est suivi d’un adjectif ou d’un nom commun :
    l’Agence culturelle de coopération technique ;
    la Bibliothèque nationale ;
    le Centre national d’études spatiales ;
    le Musée des beaux-arts.
    (Imprimerie nationale).

    Ici, sciences et industrie ne sont pas des noms propres et ne doivent pas prendre la majuscule.
    Mais dans un but commercial (je ne vois pas lequel), certes, l’organisme, ou le gestionnaire, pourrait choisir les majuscules, il n’y aurait rien à redire.
     
    Enfin, l’organisme se dénomme, lui-même, dans ses propres documents : Cité des sciences et de l’industrie.

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