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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 5 décembre 2015 dans Général

    Il vaut mieux éviter de commencer par « Bonjour, ». On commencera plutôt par « Cher Monsieur, », « Chère Madame, ».
    La virgule est nécessaire comme dans tout courrier. Dans un courriel, la ponctuation doit être respectée, comme dans tout courrier.

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  • Grand maître Demandé le 5 décembre 2015 dans Général

    Rétracter. Désavouer, revenir sur ce qu’on a dit ou fait : rétracter un aveu, rétracter une opinion, rétracter un engagement, rétracter un projet.
    Se rétracter. Revenir sur des aveux, revenir sur des déclarations : l’accusé s’est rétracté lors du procès.

    Se raviser. Changer d’avis, revenir sur sa position, revenir sur sa décision : pour mes vacances, j’avais choisi la Corse, puis m’étant ravisé, je choisis la Grèce.

    On  évitera alors « j’ai programmé un exposé pour demain, mais je me suis rétracté… » et on préfèrera « j’ai programmé un exposé pour demain, mais je me suis ravisé… ».
    Toutefois, le TLFi donne comme exemple : « Je vais lui écrire, non pour l’engager à se rétracter de sa résolution, mais pour lui marquer tous les vœux dont je l’accompagne ».

    Quant à se désister, la signification est tout autre.
    Se désister. Renoncer à une action en justice, renoncer à une candidature : se désister en faveur de son concurrent.

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  • Grand maître Demandé le 4 décembre 2015 dans Général

    Pour que « » se joigne par un trait d’union au mot qui le précède, il faut que ce dernier soit immédiatement précédé d’un adjectif démonstratif :
    cette confiance‑là, ces trois‑là,
    mais
    cette marque de confiance là.

    Le trait d’union est pourtant maintenu quand c’est une indication de nombre qui sépare le nom du démonstratif : ces trois hommes‑là.

    Cette affaire-là est des plus urgentes.
    Cette fin d’année là m’a laissé un souvenir amer.

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  • Grand maître Demandé le 3 décembre 2015 dans Accords

    On peut multiplier les exemples.
    Le participe passé accompagné d’un attribut d’objet direct s’accorde ordinairement avec cet objet si celui-ci précède le participe : il l’a rendue heureuse.
    Dans cet exemple, l’ est complément d’objet direct, heureuse est attribut de l’ ; le participe passé s’accorde avec l’.
    On écrira : je me suis faite belle (et non je me suis « fait » belle).

    Je me suis mise sur mon trente-et-un et je me suis autorisée suivent la règle, bien connue, selon laquelle le participe passé s’accorde avec le complément d’objet direct si celui-ci précède le verbe.

    L’analyse est tout autre pour elle s’est « permis » ; le complément d’objet direct n’est pas me mais quelque chose (je me suis permis quoi ? quelque chose), en effet, on permet quelque chose mais on permet à quelqu’un. Le complément d’objet direct suit le participe passé, donc ce dernier est invariable, on dira donc : je me suis permis…, elles se sont permis…, par ailleurs, me est complément d’objet indirect.

    Il en est de même ici. Je me suis dit quelque chose quelque chose est complément d’objet direct et me est complément d’objet indirect (j’ai dit à moi).
    On écrit donc : elle s’est dit…

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  • Grand maître Demandé le 3 décembre 2015 dans Question de langue

    Si le verbe est conjugué, ne et pas encadrent le verbe qui peut être précédé d’un pronom complément :
    Je ne chante pas.
    Il ne le lui fait pas remarquer.

    En revanche, si ne et pas sont utilisés avec un verbe à l’infinitif présent, il est placé avant ce verbe et, éventuellement, les pronoms compléments :
    Il est conseillé de ne pas jouer avec le feu.
    Mieux vaut ne pas le lui dire.

    Toutefois, dans la langue littéraire et recherchée, ne et pas encadrent souvent l’infinitif et, éventuellement, les pronoms compléments :
    Mon courage renaquit pour ne trembler pas.
    On peut aussi écrire avec moins d’effet, en employant être ou avoir :
    Je me suis enfui pour n’avoir pas à me justifier.
    Pourrait-il enfin n’être pas injuste ?

    Si le verbe est à l’infinitif passé ou passif, ne et pas se placent avant le verbe auxiliaire dans la langue ordinaire, mais souvent pas est après dans la langue soignée.
    Je crains de ne pas avoir compris. (Académie française).
    Je me reprochais de n’avoir pas versé de larmes.

    Ne soyons pas sévères envers Les Échos et pensons plutôt qu’il y a là un petit effet de style.
    Quant à la place de ne et pas avant un infinitif passé, les deux exemples que je donne montre que les deux sont possibles (groupés ou séparés), mais avec les auxiliaires avoir ou être.
    Tout dépend du contexte.
    Dans une langue plutôt soignée, j’opte sans ambages pour la séparation (mais toujours avec les auxiliaires avoir ou être) :
    Je pleurais de rage de ne l’avoir pas vue.

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  • Grand maître Demandé le 2 décembre 2015 dans Question de langue

    On écrit « soyez-en  informé », comme on écrit « donne-m’en », « va-t’en », etc.

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  • Grand maître Demandé le 2 décembre 2015 dans Général

    On écrit salle de bain (et non pas salle des bains), comme on écrit salle d’eau.

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  • Grand maître Demandé le 2 décembre 2015 dans Accords

    On écrira de la même façon confit d’oignons, confit de figues et… confit d’aubergines.
    Il serait vain d’imaginer qu’il n’y a qu’un oignon, qu’une figue ou qu’une aubergine.

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  • Grand maître Demandé le 1 décembre 2015 dans Question de langue

    La différence est mince. Je voudrais seulement apporter une confirmation et citer deux exemples qui me paraissent intéressants.

    « Aux temps composés, [on emploie] : l’auxiliaire avoir pour insister sur l’action, le mouvement :
    Nous l’avons entendue crier, nous avons accouru aussitôt.

    l’auxiliaire être pour insister sur l’état, sur le résultat de l’action :
    Tous les enfants étaient accourus au chevet de leur vieux père. »
    (Pièges et difficultés de la langue française, Girodet).

    « accourir se construit avec l’auxiliaire avoir ou être selon qu’on veut exprimer l’action de se mettre en mouvement pour courir vers un but, ou l’état qui résulte de cette action :

    Ses amis ont accouru pour le féliciter de son succès. (Acad.).
    Elles ont accouru en hâte nous porter secours. (Littré).

    L’équipage était accouru sur le port.
    Je suis accouru pour la fête. (Acad..). »
    (Dictionnaire des difficultés de la langue française, Larousse).

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  • Grand maître Demandé le 30 novembre 2015 dans Général

    Dans ce genre de situation, toujours employer la forme interrogative.

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