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Bien sûr, il faut écrire : « on en bavait pendant les classes », la phrase étant à la voix active.
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Les noms employés pour désigner un type (des personnes telles que…) prennent la marque du pluriel :
Tous ces garçons rêvent d’être des Balzacs.
Ce sont des Bouvards et des Pécuchets.Les noms propres précédés par emphase d’un déterminant pluriel restent au singulier :
La Révolution a vu se lever de nouveaux héros prêts à la défendre, les Hoche, les Kléber, les Marceau.
Où sont passés les Danton, les Robespierre. ?Au regard et en regard : il a été répondu à cette question il y a deux jours.
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Des gammes phares : on accorde.
« phares » est ici un complément de nom « qualifiant » (on dit aussi « en apport de qualification ») qui joue le rôle d’un adjectif. Donc on accorde :
Des écoles modèles (qui sont modèles).
Des chapeaux melons (qui sont comme des melons).
Mais, dans certains cas, l’usage n’est pas fixé :
Des serviettes éponges ou des serviettes éponge.
Dans le cas ou le complément de nom joue son rôle de vrai complément (on dit qu’il est « en apport de complémentation »), on n’accorde pas :
Des cafés crème (des cafés avec crème).
Des rayons lingerie (des rayons de lingerie).Des tables rondes : pas de trait d’union :
On organise une table ronde. Après plusieurs tables rondes, la négociation a pu aboutir.
Le mot n’est pas lexicalisé, ni figé, comme l’est, par exemple, un timbre-poste.
L’usage du trait d’union ou pas est source d’hésitation, il n’y a guère que le dictionnaire pour nous aider.Non invasive : pas de trait d’union.
Si le second composant est un nom, un substantif, on relie par un trait d’union :
Un traité de non-agression.
Si le second composant est un adjectif ou un participe passé, la liaison se fait sans trait d’union :
Une unité non combattante (mais un non-combattant).Préanalytique : pas de trait d’union.
Dans les noms composés, le préfixe « pré » se joint au nom sans trait d’union, même quand il y a un hiatus : Prééminence, préétablir, et… Préanalytique.Se numériser est correct.
On dit : « cette œuvre peut s’enregistrer sur mon magnétophone ».
On pourra dire : « je numérise mes CD » et « Les CD ? mais ils se numérisent aussi ! » :- 7335 vues
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Pourriez-vous me donner les références exactes de ce passage du Bon usage, ou mieux, le titre exact du paragraphe (sachant que je possède la 15e édition et que les numéros de paragraphe changent fâcheusement à chaque nouvelle édition) ?
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Non ! Le Certificat Voltaire a opté pour la seule orthographe traditionnelle.
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On ne dit pas « être compatible de… ».
On dit « être compatible avec … ».
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« démocratie » n’est absolument pas COD et de plus, « ayant duré » s’applique à une mesure (les vingt ans qu’a duré son règne), donc pas d’accord.
Il me semble logique de renvoyer le participe passé « marqué » à « régime républicain français », plus proche et d’écrire : « […] du régime républicain français marqué par… »
Il n’est pas interdit de le renvoyer à « crise » ; j’assortirais alors (ce n’est pas une obligation) la phrase d’une virgule : « Une crise […] du régime républicain français, marquée par… »Quant à « Une crise et une « grive » grave », je suppose que vous avez voulu écrire « Une crise et une crise grave ».
Cette réponse a été acceptée par Moi. le 19 avril 2016 Vous avez gagné 15 points.
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Il y a une nuance.
De tous temps signifie à toutes les époques.
De tous temps, les aristocrates se sont entourés de musiciens.
Cela s’est fait de tous temps.De tout temps signifie toujours.
De tout temps il a aimé la musique.- 56236 vues
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La réponse, si elle est positive, exprime la certitude (Il y a) : emploi de l’indicatif.
« Pensez-vous qu’il y a des choses inutiles ? » (la réponse pourrait être : oui, il y a des choses inutiles).La réponse, si elle est positive, exprime le doute, la possibilité (il se peut qu’il y ait) : emploi du subjjonctif.
« Pensez-vous qu’il y ait des choses inutiles ? » (la réponse pourrait être : oui, il se peut qu’il y ait des choses inutiles).- 211401 vues
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On emploie plus souvent le subjonctif que l’indicatif après un superlatif ou l’équivalent d’un superlatif, notamment le seul qui, le seul que, le seul dont, etc.
C’est le seul qui me convienne.Nous sommes dans le cas où le pronom relatif qui a pour antécédent un pronom ou un nom attribut du sujet de la proposition principale, ce sujet étant je ou nous, tu ou vous.
Deux types d’accord sont possibles : avec l’antécédent (l’attribut) ou avec le sujet de la proposition principale.Quand le verbe de la proposition principale est interrogatif ou négatif, le verbe de la proposition relative s’accorde avec l’attribut.
Tu n’es pas une personne qui a sa langue dans sa poche.
Quand le verbe de la proposition principale est affirmatif, le verbe de la proposition relative s’accorde avec l’attribut dans trois cas : si cet attribut est un pronom démonstratif, si c’est un nom précédé d’un article défini, si c’est un nom précédé d’un adjectif démonstratif.
Je suis celui qui est venu hier.
Vous êtes la personne qui peut sauver l’entreprise.
Dans les autres cas, l’usage est hésitant.Ici, « seul » est employé substantivement. Les propositions principales sont affirmatives et nous sommes dans le deuxième cas (nom précédé d’un article défini), on doit donc avoir :
« Je suis le seul qui a défendu cette proposition. »
« Je suis la seule des six qui n’a pas grandi. »
« Tu es le seul qui pouvait les porter. »
Ou plutôt:
« Je suis le seul qui ait défendu cette proposition. »
« Je suis la seule des six qui n’ait pas grandi. »
« Tu es le seul qui pût les porter. »- 5742 vues
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