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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 8 juillet 2016 dans Accords

    Les deux sont acceptables.

    Pourtant, voici deux avis :

    « Pour cent suivi d’un nom au singulier. Le verbe se met au singulier. L’adjectif ou le participe se met au singulier et s’accorde en genre avec le nom : Trente pour cent de la population approuve ces mesures et se déclare satisfaite.

    Pour cent suivi d’un nom au pluriel. Le verbe se met au pluriel. L’adjectif ou le participe se met au pluriel et s’accorde en genre avec le nom : Vingt pour cent des candidates sont admises à l’oral. » (Pièges et difficultés de la langue française, Jean Girodet).

    « Après une indication de tant pour cent, l’accord du verbe est facultatif : 50 p. 100 de la flotte ont été coulés ou a été coulée. Près de 20 p. 100 de la recette restent à distribuer ou reste à distribuer. » (Dictionnaire des difficultés de la langue française, Larousse).

    On peut insister sur l’ensemble : Trente pour cent de la population approuve…

    On peut insister sur la quantité : Cinquante pour cent de la flotte ont été coulés…

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  • Grand maître Demandé le 6 juillet 2016 dans Accords

    Il peut y avoir ambiguïté.

    Leur est au singulier quand on veut insister sur le fait que chacun des membres du groupe « possède » une chose ou une personne unique :
    On apprend aux jeunes soldats à entretenir leur fusil. (Chaque  soldat a un seul fusil).

    On met aussi leur au singulier quand le sens collectif l’emporte, quand on veut souligner un caractère commun, uniforme :
    Ces patriotes ont donné leur vie pour la patrie.
    « […] quel que soit leur métier et leur lieu de travail… »
        

    Leur est au pluriel quand on veut souligner le caractère individuel, quand on veut insister sur le fait que chacun « possède » sa chose ou sa personne à lui, ce qui fait qu’il y a plusieurs choses ou personnes « possédées » au total :
    Les coureurs remontèrent sur leurs vélos. (Chacun a un vélo, donc il y a plusieurs vélos à eux tous) .
    «
     […] quels que soient leurs métiers et leurs  lieux de travail… »

    Dans votre exemple, les deux solutions, singulier ou pluriel, sont possibles.

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  • Grand maître Demandé le 5 juillet 2016 dans Accords

    C’est en effet assez complexe.

    On peut hésiter entre l’infinitif et le participe lorsque l’une de ces formes verbales suit un autre verbe.

    • En utilisant l’infinitif, on met l’accent sur la réalisation de l’action. L’infinitif exprime une action en cours de réalisation.
    Elle s’est vue interdire l’accès à la bibliothèque. (action accomplie par autrui : on lui interdit l’accès à la bibliothèque).
    Hélène s’est finalement senti piquer par l’abeille qui tournait autour d’elle.
    Barbara s’est sentie plier sous le poids de son sac.
    Elles se sont vues continuer malgré tout.

    • En utilisant un participe passé on met l’accent sur un état ou sur le résultat de l’action exprimée par le verbe.
    Hélène s’est sentie inondée de remords.
    Elle s’est vue abandonnée par ses amis.
    Juliette et Ariane se sont vues critiquées injustement.

    • Dans certains cas, on peut utiliser l’un ou l’autre, selon le sens qu’on souhaite donner à la phrase.
    Le président nous a remis la liste des dossiers qu’il aimerait voir traiter au cours de l’année. (On met l’accent sur l’action même.)
    Le président nous a remis la liste des dossiers qu’il aimerait voir traités au cours de l’année. (On met l’accent sur le résultat de l’action.)
    Roger et Jean se sont vu rappeler à l’ordre. (On met l’accent sur l’action même.)
    Roger et Jean se sont vus rappelés à l’ordre. (On met l’accent sur le résultat de l’action.)
    (Source : Banque de dépannage linguistique (BDL)).

    • Premier cas, verbe + infinitif : on accorde le participe passé (« Elle s’est vu interdire… » ; « Elles se sont vues continuer… ») selon que le COD se fait l’action (accord) ou pas (pas d’accord).

    • Second cas, verbe + participe passé : COD placé avant, on accorde (Elles se sont vues abandonnées… ; Roger et Jean se sont vus rappelés… ).

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  • Grand maître Demandé le 24 juin 2016 dans Accords

    Quand quelque équivaut à un ou plusieurs, il est adjectif indéfini et variable :
    Il va passer quelque temps à la campagne (un temps).
    Elle m’a apporté quelques cerises.

    Quand quelque équivaut à environ, il est adverbe et invariable :
    Nous avons parcouru quelque dix kilomètres à pied.

    Ici, si nous avions « quelques années plus tard », quelques serait adjectif et variable, mais il signifie « environ » (environ quarante ans plus tard ),  il est donc adverbe et invariable. On a donc :
    Quelque quarante ans plus tard…

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  • Grand maître Demandé le 22 juin 2016 dans Accords

    À mon avis, joelle,  il ne faut pas, toujours, vouloir réécrire ce que l’on nous propose. Gardons la rédaction si elle n’appelle que deux ou trois corrections modestes et surtout gardons l’esprit de la rédaction proposée. De plus, réécrire a le défaut d’éluder la question. C’est le cas ici.

    J’écrirais « le lien » (mais c’est sûrement une coquille) et, vous avez raison : « entre le franchisé et le franchiseur » ou « entre les franchisés et les franchiseurs » et enfin « constituerait » au lieu de « serait ». Et la phrase n’appelle alors aucune autre modification.

    On peut tout aussi bien écrire « serait » et « seraient ».  Il n’y a pas de règle, mais on pourrait avancer :
    Si l’on considère ces actions accomplies séparément, le pluriel est plutôt indiqué : « Accompagner […], assurer […], veillerseraient (ou constitueraient) un projet… »
    Si l’on considère ces actions comme formant un ensemble, le singulier sera le bienvenu : « [accompagner…, assurer, veiller…] serait (ou constituerait) un projet… »
    Mais rien n’est figé.«

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  • Grand maître Demandé le 20 juin 2016 dans Question de langue

    On dira plutôt « premier jour d’école ».

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  • Grand maître Demandé le 18 juin 2016 dans Question de langue

    Mais, joelle, PhL, une nouvelle fois, que viennent faire ici un avocat manqué ou raté, un acteur manqué, l’étymologie et le latin mancus dans la définition toute simple de l’expression un garçon manqué ? Tout cela n’a rien à voir.

    Qu’y a-t-il de commun entre un avocat manqué et un garçon manqué ? Rien.
    Je ne vois pas ce qu’apporte, sauf à se fourvoyer, la définition citée par PhL : « Se dit d’une personnes qui n’a pas ou qui n’a pas eu les qualités requises pour réussir dans un état, une fonction. Un peintre, un avocat manqué. »
    Est-ce insinuer qu’une fille « garçon manqué » n’a pas les qualités requises pour réussir à être ce qu’elle veut ? D’autre part, cette définition s’adresse à ceux qui veulent s’établir dans un état, une fonction, un métier. Nous sommes très loin de la définition d’un garçon manqué. Nous nous serions volontiers passé de cette définition qui ne sert qu’à tout mélanger.

    En restant simple, un garçon manqué est seulement une fille, qui peut être pétrie de qualités ou non, qui a des habitudes, un comportement de garçon, que ce soit dans le port de vêtements, les activités (sports, jeux…), ou la préférence pour être en compagnie de garçons, et je le redis : un point, c’est tout ! Nul n’est besoin de faire appel à l’Académie, au Littré, à l’étymologie, et surtout pas au latin mancus

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  • Grand maître Demandé le 17 juin 2016 dans Accords

    Je pense qu’à choisir, il vaut mieux qualifier la borne : une borne en PVC bleue.
    La borne est l’élément principal.

    Le PVC peut être bleu bien entendu.

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  • Grand maître Demandé le 17 juin 2016 dans Question de langue

    Je crois que vous prenez l’adjectif manqué un peu trop à la lettre. Nul n’est besoin ici de se référer à un avocat manqué, à un peintre manqué (ou raté).

    L’expression garçon manqué est une expression familière à prendre dans un sens propre et unique et non péjoratif.

    Dire d’une fille que c’est un garçon manqué, c’est tout simplement dire, en général avec affabilité, et en un mot, que c’est une fille qui a des habitudes de garçon (vêtements, aspect, jeux, etc.), un point c’est tout.

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  • Grand maître Demandé le 16 juin 2016 dans Question de langue

    Tout d’abord un garçon manqué n’est certainement pas un garçon.
    Cette expression désigne une fille, et celle-ci n’est ni « ratée »,  ni « loupée », bien au contraire, elle peut faire preuve d’une grande vitalité.

    Cette expression n’est pas non plus, en général, péjorative. C’est une expression qui se veut plutôt aimable pour désigner une fille qui adopte le comportement d’un garçon :
    • port de vêtements masculins ;
    • pratique de sports et d’activités habituellement réalisés par les garçons ;
    • préférence pour s’entourer de copains garçons.

    Ô ! Ma fille est un vrai garçon manqué ! Elle a de l’énérgie à revendre, elle joue au foot, elle ne met jamais de robe !… Ce qui ne l’empêche pas d’être belle, mais ça ! malheureusement, elle s’en moque.

    Quelquefois, elles manquent de féminité, c’est vrai, (ce sont surtout les mamans qui s’en plaignent), mais quelquefois, elles peuvent être très féminines.
    Aux mamans qui se plaignent, on peut dire : « Un garçon manqué peut faire une fille réussie. »
    Mais nous abordons là le côté esthétique qu’il ne nous appartient pas d’évoquer ici.

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