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  • Grand maître Demandé le 7 janvier 2018 dans Accords

    Pour vous répondre sur auto-école : le cas n’a que peu à voir avec le préfixe « auto ». Un peu à voir parce que le « auto » d’auto-école vient d’automobile (=mobile par elle-même) ; mais est différent parce que, dans ce cas, il ne signifie pas du tout « par soi-même », « par lui-même », comme dans auto-évaluation. Le nom complet était « véhicule automobile », devenu « automobile » puis « auto ». Donc, dans ce cas, il s’agit des règles de  formation des mots composés de deux substantifs et non de celles de la formation d’un mot avec préfixe accolé.
    En fait, c’est exactement la même chose chose dans « siège-auto ». Cela suffit à justifier le trait d’union et la raison du site OQJF (parce que placé après) est au minimum inutile.

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  • Grand maître Demandé le 7 janvier 2018 dans Accords

    Question 2 : la disparition de la division (trait d’union) est devenue la règle dans le cas du préfixe  « auto », sauf
    – lorsque le mot auquel il est accolé commence par un « i » ou un « u », auquel cas le trait d’union est obligatoire.
    – lorsque le mot « auto » renvoie non pas au préfixe latin mais est un abrégé d’automobile, auquel cas il s’agit d’un mot composé : auto-école doit prendre le trait d’union (ce n’est pas une école qui apprend elle-même mais une école où l’on apprend à conduire une automobile).
    – lorsque le mot qui suit auto commence par une voyelle autre que « i » ou « u », le trait d’union n’est pas obligatoire mais est admis (et, pour moi, préférable). Mais, sur ce dernier point, l’office québécois de la langue française est plus restrictif et ne le recommande que dans la répétition de la même lettre (auto-orientation).
    L’office en question publie un tableau récapitulatif très bien fait : http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?t1=1&id=4336

    Question 1 : je ne vois pas pourquoi le subjonctif ne serait pas mis aussi dans la proposition relative : sa véracité dépend de celle à laquelle elle se rapporte et donc : « À moins que ce ne soient tes frère et soeur qui aillent en France ». Mais pourquoi ne pas mettre : « Sauf si c’est (ou ce sont) ton frère et ta soeur qui vont en France »  (en évitant au passage le « tes frère et soeur » assez inélégant) ?

    Cette réponse a été acceptée par Cyril17. le 7 janvier 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 7 janvier 2018 dans Général

    Merci pour la réponse.

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  • Grand maître Demandé le 7 janvier 2018 dans Général

    Merci pour la réponse et pour les liens qui répondent complètement à ma question.

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  • Grand maître Demandé le 7 janvier 2018 dans Accords

    Je commence par votre dernière question. La formulation « Ta grand-mère était l’insouciance rêveuse et la délicatesse mises en chant » n’est « meilleure » que si l’on recherche un style plus soutenu. Si l’on retranscrit un dialogue informel, le fait de mettre « Ta grand-mère » en apposition peut être souhaitable.

    Je n’arrive pas à mettre la main sur mon vieux Thomas sur les difficultés de la langue française, mais, de mémoire, il disait que « c’est » peut toujours s’employer au singulier et donnait de l’emploi de « ce sont » des conditions restrictives. Mais mon édition date des années 1960 et ma mémoire me joue peut-être des tours.

    D’une recherche sur le site de l’Office québécois de la langue française, il ressort que, quand ce qui suit est pluriel, même si « c’est » est licite, l’emploi de « ce sont » est plus correct. En revanche (…par contre…), lorsqu’il s’agit d’une énumération dont le premier terme est singulier, on laisse le singulier :

    « Lorsque la locution c’est ou c’était introduit une énumération et que le premier mot de cette énumération est singulier, on laisse souvent la locution au singulier, mais le pluriel est aussi possible. Par contre, si cette énumération explique un mot qui précède, il vaut mieux utiliser le pluriel. »
    Cela se trouve ici : http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?t1=1&id=1603.

    Cette réponse a été acceptée par Cyril17. le 7 janvier 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 7 janvier 2018 dans Général

    « Partir à la retraite » est la formulation qu’on entend et lit le plus aujourd’hui. Partir « en retraite » peut sembler curieux mais serait en fait plus logique : « partir à la mer », c’est aller en bord de mer, pour y goûter les joies de la plage et, pourquoi pas, prendre le bateau et partir en mer.
    « En », c’est « dans le/la ». On se déplace en voiture mais à vélo.
    Pour en revenir à votre question, il me semble qu’il faut admettre les deux : « partir à la retraite », comme on part à la mer, « partir en retraite », puisqu’on plonge ‘dedans’ (et, espère-t-on, y reste durablement).

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  • Grand maître Demandé le 7 janvier 2018 dans Accords

    La question a été traitée dans un post hier. ‘Tout’, lorsqu’il est adverbe – ce qui est le cas ici : ‘tout à fait dégueulasses’ -, est invariable sauf devant un adjectif féminin commençant par une consonne ou un ‘h’ aspiré. Il faut donc « Mes mains sont devenues toutes dégueulasses ».

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  • Grand maître Demandé le 7 janvier 2018 dans Conjugaison

    « Se sentir emporter » ne pose pas de problème en lui-même. Tout dépend de ce qui suit, par exemple : « Il se sentit emporter le sac à l’extérieur dans un mouvement qu’il ne contrôlait pas ». On pourrait écrire, par exemple, « se sentir vibrer » et il ne faudrait en aucun cas écrire « se sentir vibré« . Ce qui pose problème est le fait que c’est suivi de « par elle », qui indique un passif. Il me semble qu’il faut « emporté » et que l’infinitif est fautif.
    Quant aux « différentes » éditions, elles peuvent ne pas l’être tant que cela : un même fichier peut servir de nombreuses fois…

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  • Grand maître Demandé le 7 janvier 2018 dans Accords

    1) « Elles sont tout énervées » : elles sont tout à fait énervées . ‘Tout’ est adverbe.
    « Elles sont toutes énervées » ; chacune d’entre elle est énervée : ‘toutes’ est adjectif.
    Selon le cas, le sens n’est donc pas le même.
    2) « C’est une tout autre histoire » : c’est une histoire tout à fait autre. ‘Tout’ adverbe.
    « Demain j’irai me (faire) tatouer toute l’épaule » : l’épaule entière, toute joue le même rôle que ‘entière’ et est donc adjectif.

    Cela pour les exemples que vous donnez. Sinon, ‘tout’, bien qu’adverbe, s’accorde devant un adjectif féminin commençant par une consonne (ou un ‘h’ aspiré) comme, par exemple, dans « Dans sa robe d’été, elle était toute jolie » : elle était tout à fait jolie, donc adverbe, mais on accorde. Ou : « En sortant de la pièce, elle était toute hagarde » : elle était tout à fait hagarde, adverbe, mais accord.

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  • Grand maître Demandé le 6 janvier 2018 dans Général

    Merci pour le lien !

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