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  • Grand maître Demandé le 9 janvier 2018 dans Question de langue

    J’aurais tendance à dire que « tout craché » est invariable : quel sens cela aurait-il d’accorder « elle ressemble à sa mère toute crachée » ? Ce n’est pas la mère qu’on crache – ni la fille d’ailleurs !

    Mais ce n’est qu’un raisonnement. Il faudrait savoir d’où vient cette expression… et je n’ai pas trouvé.

    Cette réponse a été acceptée par Cyril17. le 9 janvier 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 9 janvier 2018 dans Question de langue

    Vous écrivez :
    Je ne peux pas dire « Réactivité et perfectionnisme sont deux qualités essentielles dans votre domaine ».

    Pourquoi ne pourrait-on pas le dire ? Réactivité et perfectionnisme sont deux substantifs qui indiquent des qualités (au sens le plus neutre du mot : on ne préjuge pas si ces qualités sont bonnes ou mauvaises) individuelles. Ainsi, rien ne vous interdit de les accoler dans une énumération.

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  • Grand maître Demandé le 9 janvier 2018 dans Accords

    Merci pour votre réponse.

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  • Grand maître Demandé le 9 janvier 2018 dans Question de langue

    Bonjour.

    Voici au moins une différence d’emploi entre les deux verbes.

    Sur le site du CNRTL, pour requérir,  on trouve :
    « Demander, réclamer quelque chose dont on a besoin. Il requérait donc l’aide et la bienveillance des bonnes villes pour accomplir cette entreprise et affermir la paix du royaume, qui est son seul désir (BaranteHist. ducs Bourg., t. 3, 1821-24, p. 395). »
    Et donc, une personne peut « requérir ». http://www.cnrtl.fr/definition/requ%C3%A9rir

    Pour nécessiter, voici ce qu’en dit le site de l’Office québécois de la langue française :
    « Le verbe nécessiter ne peut avoir pour sujet un nom qui désigne une personne ou un nom concret, c’est-à-dire qui fait référence à ce que l’on perçoit par les sens. Pour éviter ces emplois fautifs, on a recours à d’autres verbes, comme avoir besoin, demander, exiger ou requérir, ou encore on doit reformuler la phrase en modifiant le sujet. »
    Et donc, une personne ne peut pas « nécessiter ».  http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?T1=requ%C3%A9rir&T3.x=7&T3.y=12&id=2429

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  • Grand maître Demandé le 9 janvier 2018 dans Conjugaison

    Sur le conditionnel. Vous dites : « D’une part, « je le reverrai » se voit comme une éventualité, alors il faut le conditionnel « . Vous pourriez (conditionnel…) dire cela de n’importe quel verbe mis au futur puisque le futur est toujours… conditionnel.
    Je ne sais pas dans quel contexte vous voulez employer votre phrase mais, comme je vous l’ai suggéré dans mon premier post, remplacez la première personne du singulier par la troisième  puisque, à l’oreille, dans ce cas, on ne peut plus confondre. Ne trouvez-vous pas que, toute seule, la phrase « Un jour, il le reverrait » serait au moins surprenante ? Mais peut-être votre citation n’est-elle pas complète ?

    Sur l’emploi de la virgule. Il est certain que, si vous mettez une virgule avant « cette fois-ci », la ponctuation n’est plus fautive. Mais reconnaissez qu’on rencontre bien trop souvent cette virgule déplacée avant la conjonction, comme vous l’aviez fait d’ailleurs. Et, cela, c’est fautif.

    Peut-on mettre une virgule avant une conjonction de coordination ? Oui… mais avec une intention bien particulière. J’avais écrit : « sauf volonté rare de faire un effet de style particulier et, dans ce cas, on utilise plutôt un tiret » . Evidemment, devant Flaubert, on ne peut que s’incliner… mais je serais curieux de connaître l’ensemble du paragraphe dans lequel s’insère cette citation. La virgule avant une conjonction de coordination n’étant pas nécessaire (cela ferait doublon), elle doit traduire une volonté de souligner, d’insister. C’est pourquoi, dans ce cas, j’utilise plutôt un tiret.

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  • Grand maître Demandé le 9 janvier 2018 dans Conjugaison

    Vous ne diriez pas : « Un jour, il le reverrait » mais « Un jour, il le reverra ». C’est donc clairement le futur qui est requis.

    En passant, la virgule avant le « et » est fautive. Mais elle est nécessaire avant « cette ». En français (contrairement à l’anglais), on ne met pas de virgule avant les conjonctions de coordination (sauf volonté rare de faire un effet de style particulier et, dans ce cas, on utilise plutôt un tiret). Quant à « cette fois-ci », il s’agit d’un membre de phrase déplacé de sa position « normale » dans la phrase (« et je le lui dirai cette fois-ci ») et doit donc être encadré par deux virgules.

    Donc, en résumé : « Un jour, je le reverrai et, cette fois-ci, je le lui dirai ». Ou bien (effet recherché) : « Un jour, je le reverrai – et, cette fois, je le lui dirai ».

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  • Grand maître Demandé le 9 janvier 2018 dans Conjugaison

    Les deux sont possibles. Vous n’êtes pas obligé de répéter l’auxiliaire après la conjonction (le « et ») puisque qu’il est employé au même mode, au même temps et à la même personne.
    Mais il faut parfois faire attention quand, entre les deux verbes, se glissent, par exemple, une proposition incise : il vaut parfois mieux répéter pour la clarté. En passant, la virgule après « propos » n’a pas lieu d’être. Et le début de votre phrase est bancal : « tenir des propos auprès du conseil » n’est pas clair.
    Mais, sur le point que vous soulevez, vous pouvez mettre aussi bien : « (…) et défini les nouvelles priorités » que « (…) et ont défini les nouvelles priorités ».

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  • Grand maître Demandé le 9 janvier 2018 dans Accords

    Tout juste est une locution adverbiale invariable. « Elle a tout juste seize ans » (à peine seize ans).

    Cette réponse a été acceptée par Electra78. le 9 janvier 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 9 janvier 2018 dans Accords

    Se jurer et se plaindre ne sont pas équivalents. « Elles se sont plaintes de Tartempion » peut, grammaticalement, se comprendre comme « elles ont plaint elles-mêmes au sujet de Tartempion ».

    En revanche, avec « elles se sont juré », on ne peut en aucun cas concevoir une construction « transitive » : on dira nécessairement « elles ont juré à elles-mêmes », et donc il n’y a pas accord.

    Ces verbes pronominaux, un vrai casse-tête ! Et encore, nous ne sommes pas rentrés dans les cas où le participe passé est suivi d’un infinitif ou d’un autre participe passé…

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  • Grand maître Demandé le 9 janvier 2018 dans Général

    Il était inutile d’ouvrir un nouveau fil : vous auriez pu apporter des précisions sur le fil précédent.
    Cela dit, vous ne donnez toujours pas suffisamment d’indications. Là encore, les deux formulations sont possibles, tout dépend de ce que vous souhaitez exprimer.
    On peut très bien écrire : « Je voulais dire que je me suis trompé et n’ai pas eu l’occasion de le faire » comme : « J’aurais dû dire que je me suis trompé ». Les deux phrases sont correctes mais n’ont pas le même sens.
    Que voulez-vous exprimer exactement ?

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