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  • Grand maître Demandé le 15 janvier 2018 dans Question de langue

    Dans votre première phrase, est-ce que « à intégrer votre équipe » porte uniquement sur « motivation » ou sur l’ensemble des qualités que vous mettez en avant ? Parce que « ma détermination à intégrer votre équipe » conviendrait, mais pas « mon sérieux à intégrer votre équipe ».  Il me semble aussi que « faire part » ne convient pas.

    Peut-être quelque chose comme : « je tiens à vous assurer de mon sérieux ainsi que de ma détermination et de ma motivation à intégrer votre équipe » ?

    Pour la seconde phrase, je pense que « ces informations n’ont fait qu’accroître ma volonté de compter parmi vos collaborateurs » ou « (…) ma volonté de faire partie de vos collaborateurs » conviennent.

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  • Grand maître Demandé le 15 janvier 2018 dans Général

    Pour éviter le problème posé par la répétition (ami ou amie, chacun ou chacune), que penseriez-vous de ceci :

    « Elle observa les personnes présentes autour de la table. Au cours de ces deux dernières années, elle s’était liée d’amitié avec chacune d’entre elles. » ou même « (…) avec chacune. »

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  • Grand maître Demandé le 14 janvier 2018 dans Accords

    « C’est comme ça que je comprends votre règle. » C’est trop d’honneur…

    Plus sérieusement, je ne vois pas bien votre problème. En fait, ce que j’ai essayé de vous dire dans mon dernier post est que j’ai l’impression que vous dites la même chose que la règle.
    « Elle s’est vu offrir des fleurs »  : cas, donc, où on lui offre des fleurs. J’ai l’impression – mais je me trompe peut-être – que dire qu’ « elle » subit l’action d’offrir et dire que  » s’  » n’est pas COD de voir, cela revient au même.
    Il y a peut-être des cas où la « règle » et le raisonnement que vous tenez (qui me paraît juste) donnent des résultats différents, mais je ne les vois pas. Si c’est bien le cas, on peut donc dire que les deux sont équivalents et qu’on peut employer l’un pour l’autre.

    En passant, dans le cas que vous reprenez, et pour vous citer, elle ne s’est pas « vue elle-même » comme vous l’écrivez mais « elle a vu qu’on a offert des fleurs à elle-même » (sinon, elle-même serait COD de voir et nous serions dans le cas où c’est elle qui offre des fleurs).

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  • Grand maître Demandé le 13 janvier 2018 dans Accords

    Dans le post pour lequel j’avais indiqué un lien (celui-ci), Chambaron prend l’exemple suivant :

    Les fleurs qu’elle s’est vu offrir (on lui offre des fleurs) ou Les fleurs qu’elle s’est vue offrir  (elle offre des fleurs).

    Premier cas = elle a vu elle-même offrir des fleurs : elle-même (donc  le «  s’ « ) est COD de voir.
    Second cas = elle a vu (quelqu’un) offrir des fleurs à elle-même : elle-même n’est pas COD de voir.
    Il me semble que c’est ce qu’indique la règle de la recherche de qui fait l’action.

    Voici la règle telle qu’elle est (bien, selon moi) résumée sur le site de l’OQLF : « Quand il est suivi d’un infinitif, le participe passé d’un verbe pronominal s’accorde avec le sujet (représenté par le pronom complément direct se) si celui-ci fait l’action exprimée par l’infinitif. Si ce n’est pas le sujet qui fait l’action exprimée par l’infinitif, le participe passé reste invariable. ». L’article est ici.

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  • Grand maître Demandé le 11 janvier 2018 dans Accords

    Peut-être, les règles s’entrechoquent parfois et la réputation de la grammaire française d’être logique en prend à chaque fois un coup (cf. l’accord de tout craché auquel il va bien falloir qu’on se fasse) !
    Mais la citation de Green par le CNRTL (dont on peut penser que les rédacteurs ne l’aurait pas choisie si elle comportait une  faute d’orthographe) laisse entendre qu’il ne faut pas l’accord : « C’est si mystérieux, une âme pure » et non c’est si mystérieuse, une âme pure ». Reconnaissez que cela serait pour le moins curieux, ne croyez-vous pas ?

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  • Grand maître Demandé le 11 janvier 2018 dans Accords

    @czardas. Je ne comprends pas ce que vous avez écrit. Vous mettez : « Il est évident que vous ne pouvez ni dire ni écrire : C’est méchant un Kangourou. Il faut dire et écrire puisque vous posez une question : (…) »

    Dans le texte de Cyril17, il n’apparaît absolument pas que « C’est méchant, les kangourous » serait une question. C’est un constat. Comme on peut dire « C’est mignon, un chat ».

    « C’est beau, la vie », « C’est beau, Venise », ont été chantés (et écrits). Sans compter le « C’est si mystérieux, une âme pure » de Graham Green cité par le CNRTL et que j’ai reproduit dans mon premier post.

    Et donc, pour un simple constat et non une question, comme on le comprend dans le premier post de Cyril17, ne croyez-vous pas qu’il faut bien : « C’est méchant, les kangourous » ? Si la phrase était une question, il faudrait  : « Est-ce méchant, un kangourou ? » (avec une virgule, d’ailleurs, puisque le sujet est déplacé de sa position dans la phrase  – « Valeur anaphorique d’anticipation, pour annoncer un suj. rejeté en fin de phrase », dit le CNRTL).

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  • Grand maître Demandé le 11 janvier 2018 dans Accords

    Dans l’expression « aussi … que », aussi peut être suivi d’un adjectif ou d’un adverbe. Quand il est suivi d’un adjectif, ce dernier s’accorde comme d’habitude avec ce qu’il qualifie.
    Dans l’exemple que vous donnez : qui est étonné ?  Réponse : nous. Il faut donc le ‘s’ du pluriel :
    « Nous constaterons bientôt, aussi étonnés l’un que l’autre, que nous (…) »

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  • Grand maître Demandé le 11 janvier 2018 dans Accords

    1) Sur c’est, ce sont. Il y a déjà eu discussion. « C’est » est toujours licite mais, apparemment considéré comme familier dans certaines situations où le sujet auquel il renvoie est pluriel. Donc, comme vous le dites : « C’est les parents de Maeva » et « ce sont les parents de Maeva » sont respectivement de style familier et de style soutenu.
    En revanche, la seconde situation que vous décrivez ne présente qu’une seule possibilité : « C’est méchant, les kangourous ». (Le plus simple pourrait être de, lâchement, écrire « c’est méchant, un kangourou », la signification étant exactement la même dans ce cas). Le CNRTL cite l’exemple suivant : « Je me demande souvent comment vivent ceux qui n’ont rien à se reprocher. C’est si mystérieux une âme pure! GreenJournal,1943, p. 4. » C’est si mystérieuse une âme pure » serait inacceptable. Il y a d’ailleurs d’autres cas où le singulier s’impose :
    « Le gallicisme c’est reste au singulier

    ♦ quand il est suivi d’une somme, d’un nombre d’heures, d’une quantité au plur. :

    28. … c’était vingt mille francs qu’elle voulait de ma part, comme des autres… Restif de La BretonneM. Nicolas,1796, p. 99.
    29. Jacques. − Mais ce n’est pas vingt ans que tu sembles avoir, mon Jean, et l’on dirait que tu en as à peine douze. ClaudelLa Nuit de Noël 1914,1915, II, p. 568.
    ♦ quand il est suivi de plusieurs subst. au sing. ou dont le premier est au sing. :

    30. … l’enthousiasme se rallie à l’harmonie universelle : c’est l’amour du beau, l’élévation de l’âme, la jouissance du dévouement, réunis dans un même sentiment qui a de la grandeur et du calme. Mmede StaëlDe l’Allemagne,t. 5, 1810, p. 187. »
    On trouve tout cela ici.

    2) Sur « tout craché », je suis quand même étonné. Ce n’est quand même pas la mère qui est crachée dans « c’est sa mère tout(e?) craché(e?) » ! Votre interlocuteur vous a-t-il indiqué l’origine de l’expression ? Ce serait la seule façon de comprendre pourquoi il faudrait accorder des choses qui… ne « s’accordent pas », ie ne vont pas ensemble…

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  • Grand maître Demandé le 11 janvier 2018 dans Question de langue

    « Un vendredi du mois d’août, pendant la nuit, il sortit se promener ».

    Sinon, cela dépend du contexte dans lequel vous avez besoin d’écrire cela – s’il s’agit d’une traduction, d’un texte que vous écrivez et, alors, de quel sorte de texte. Parce qu’on peut aussi tenter de nombreuses approches (dans le genre des exercices de style de Raymond Queneau, votre phrase s’y prêterait merveilleusement bien !), par exemple  :
    « C’était la nuit. Au mois d’août, un vendredi.
    Il sortit se promener ».

    Cela dit, regardez la réponse que vous a faite Evinrude sur « la reprise de que ».

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  • Grand maître Demandé le 11 janvier 2018 dans Accords

    Je ne comprends pas bien pourquoi vous êtes affirmatif sur le fait que l’accord n’est pas le même dans les deux situations. Dans chacun des cas :
    1) Nous avions prévu quoi ?  faire les escales.
    2) Hier soir, nous avions prévu quoi ?  faire les escales.
    (En passant, prévoir est transitif : « les escales que nous avions prévu faire » : c’est précisément l’exemple donné sur le site de l’OQLF, http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?t1=1&id=1861.)

    L’analyse est la même dans les deux situations. Toute la question revient donc à savoir s’il est licite de dire : « Nous avions prévu une étape ». Si la réponse est oui, alors pas besoin de considérer que « faire » est sous-entendu et on accorde dans les deux cas. Si la réponse est non, alors il faut considérer que « faire » est sous-entendu et il n’y a accord dans aucun des deux cas.

    Je vois bien que l’OQLF choisit d’estimer que « faire » est sous-entendu. Même si je ne suis pas convaincu, dans le doute, il vaut peut-être mieux suivre l’avis de gens en général extrêmement sérieux ! Et donc, contre mon opinion personnelle, je n’accorderai pas dans aucun des deux cas.

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