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Dans la retranscription d’un dialogue, je pense que vous pouvez vous dispenser des capitales, y compris celle que vous mettez à « Monsieur ».
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Bonjour Electra78.
Une question a été posée il y a quelques années sur le site non pas à propos des capitales mais à propos de l’article : faut-il le Madame le Ministre ou Madame la Ministre. Le fil se trouve ici. Si je vous y renvoie, c’est parce que, dans les réponses, apparaissent toutes les combinaisons possibles pour les capitales.
Je vous donne tout de même mon opinion. Dans un courrier, j’écrirai : « Madame le/la Ministre » (pour le genre, voir effectivement comment ses propres services parlent d’elle sur le site de son ministère). Dans un texte écrit (article de journal, etc.), je mettrai (par exemple) : « Madame la ministre du Travail », si vous tenez à y mettre madame.
La question du genre est très controversée. La tendance, me semble-t-il, est à la formulation madame la ministre mais l’Académie française rappelle régulièrement que, dans ce cas, c’est la fonction qui fixe le genre et non la personne, autrement dit, il faudrait madame le ministre. Mais la question de la féminisation des noms de métier et, surtout, de fonction est loin d’avoir terminé son évolution… Pour l’office québécois, la question est plus tranchée, tant sur l’emploi des majuscules que du genre. Vous trouverez l’article ici.
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Bonjour Tony.
A) Il faudrait en savoir un peu plus sur le contexte. Par exemple, la SNCF parle de « carte senior », « carte jeune » : il me semble que senior et jeune ne sont pas ici des adjectifs mais des substantifs représentant une catégorie, d’où l’emploi du neutre (en français, le masculin). Mais, dans d’autres contextes, il faut effectivement écrire « carte d’étudiant ». Dans cet esprit, on écrirait :
« Réduction sur présentation d’une carte étudiant »
« Untel a perdu sa carte d’étudiant ».B) Je n’arrive pas à trouver un argument décisif mais le pluriel à étudiant me choque. Il s’agit dans tous les cas de la catégorie et ce que vous appelez « l’ensemble des cartes qui appartiennent aux étudiants » doit, je pense, s’écrire « l’ensemble des cartes d’étudiant ». Désolé de ne pas être plus catégorique, mais je pense que c’est cela.
Cette réponse a été acceptée par Tony. le 7 février 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Zully. Cet emploi d’ « échanger » ne m’a pas choqué particulièrement, on le trouve partout. Mais, il semble que vous ayez en partie raison et qu’il s’agisse d’un emploi à la fois courant et non retenu dans les dictionnaires. De fait, cet emploi n’est pas recensé par le CNRTL. Voici ce qu’en dit le site québécois OQLF :
« Or, on tend de plus en plus à utiliser le mot échange sans complément. C’est alors le contexte qui indique qu’il s’agit d’une relation de communication. Le nom échange, employé surtout au pluriel, est alors généralement accompagné d’un adjectif qualificatif ou d’un complément qui explicite les circonstances de l’échange. Il est à noter que cet emploi elliptique s’observe un peu partout dans la francophonie, bien que très peu de dictionnaires l’attestent à ce jour » (souligné par moi).
Il donne divers exemples comme : « Nous avons longuement échangé sur la question de l’égalité devant la loi. » C’est ici.En tout cas, je ne vois rien de fautif dans cet usage.
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« Il y était écrit que l’on pouvait résilier » n’est pas équivalent à « il y était écrit que l’on peut résilier ». Dans le second cas, comme l’a dit Joelle, c’est un présent de généralité (qui vaut passé pour la concordance des temps). Dans le premier cas, vous introduisez une nuance en laissant entendre que l’on pouvait résilier au moment où vous avez regardé mais qu’on ne le peut plus nécessairement au moment où vous écrivez. Alors que, dans le second cas, c’est toujours possible au moment où vous écrivez la phrase.
Ptolémée avait établi un système dans lequel la Terre est au centre de l’univers. Que ce soit vrai ou faux, le système de Ptolémée le dit toujours. Présent de généralité.
Ptolémée avait établi un système dans lequel la Terre était au centre de l’univers. On introduit l’idée que ce n’est plus vrai.Cette réponse a été acceptée par Tony. le 31 janvier 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour eduardogomez.
La virgule que vous placez après « général » est fautive.
En… général, il y a obligation de placer une virgule – souvent d’encadrer de deux virgules – sitôt qu’un mot ou une proposition ne sont pas à leur place « normale » dans la phrase :Une phrase n’a pas besoin de virgule si les mots sont écrits dans le « bon » ordre. Tous les mots sont à leur place : aucune virgule. Mais :
Si les mots sont écrits dans le bon ordre, une phrase n’a pas besoin de virgule. « Si les mots (…) bon ordre » a été déplacé de sa position normale, présence d’une virgule.Il faut aussi une virgule quand un adverbe, ou une locution adverbiale, est placé en apposition en tête de phrase : En tout cas, si trop de virgules sont nécessaires dans une phrase, il est préférable de l’écrire autrement.
Dans votre exemple, vous pouviez écrire : J’ambitionne de m’épanouir dans une structure où mes compétences sauront contribuer à l’intérêt général. Vous avez choisi de faire ressortir les possibilités de vos compétences en utilisant la forme « C’est (…) que ». L’ordre de la phrase est alors nécessairement celui que vous avez employé et il n’y a aucune raison de mettre une virgule. Elle est en outre fautive parce qu’elle ne fait que séparer « C’est » de « que » sans autre raison d’être. « Que j’ambitionne de m’épanouir » n’aurait pas de sens (en tout cas, pas celui que vous voulez lui donner).
Enfin – mais ce n’est pas votre question -, je pense qu’il faut éviter d’attribuer un savoir aux compétences, ce qui revient à leur attribuer une conscience – même si cela se fait de plus en plus souvent. Voir ce que dit le CNRTL du verbe « savoir » ici : « le suj. désigne le plus souvent une pers. phys. ou morale, douée de conscience ».
Vous pourriez remplacer par « mes compétences contribueront à l’intérêt général ». ou « pourront contribuer (…) ».- 3423 vues
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Bonjour.
Dans votre phrase, vous pouvez mettre indifféremment « ainsi » ou « c’est pourquoi » – qui sont, en pratique, synonymes. D’autre part, la virgule que vous avez mise après « général » est fautive. Enfin, à moins que vous ne teniez à faire ressortir les initiales de la CPAM, vous pouvez supprimer les majuscules ou, éventuellement, ne conserver que celle de Caisse.- 4697 vues
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Je ne trouve pas que votre phrase soit particulièrement maladroite. Peut-être pouvez-vous employer le futur au lieu du conditionnel pour être plus affirmatif : « Je m’intégrerai ». Préférez « intégrer à » à « intégrer parmi ». Vous pouvez ajouter une note « collective » en indiquant « intégrer à l’équipe de vos collaborateurs ». Si c’est l’adjectif en apposition « sociable » qui vous gêne, vous pouvez mettre : « À l’aise en société, je (…) ». Tout cela pourrait donner :
« À l’aise en société, je m’intégrerai au plus vite à l’équipe de vos collaborateurs afin de participer à l’activité du service Marketing. »- 2046 vues
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Il est vrai que « aisance relationnelle » est assez lourd. « Entregent » convient bien sûr. Mais, si vous préférez, vous pouvez remplacer par « relation aux autres » et, par exemple, mettre : À l’aise dans ma relation aux autres, je saurai(s) m’intégrer au plus vite à l’équipe de vos collaborateurs et prendre toute ma place dans l’activité du service.
J’ai mis le « s » entre parenthèses parce que vous pouvez choisir d’être plus affirmatif et vous exprimer au futur plutôt qu’au conditionnel, sans le « s » donc.
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Bonjour. Ce qui gêne dans votre formulation, c’est que « première fois » et « seconde fois » doivent renvoyer à la même action, ce qui ne semble pas être le cas ici. À moins que le reste de la phrase fasse référence à une situation plus générale, par exemple : « Il est resté immobile toute la soirée sauf à deux reprises : la première fois, il a bu, la seconde fois, il a dansé ». Dans ce cas, « première fois » et « seconde fois » font bien référence à la même chose. À vous de voir en fonction du contexte de votre phrae.
À tout hasard, une petite mise en garde sur l’emploi de « second » puisque vous parlez d’énumération. Si l’on emploie « second », l’énumération doit s’arrêter là (second s’oppose à premier). S’il y a plus de deux termes dans votre énumération, mettez « deuxième ».- 1868 vues
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