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Bonjour. L’emploi le plus fréquent de « pardonner » se fait avec la construction : pardonner quelque chose à quelqu’un.
Cela dit, on trouve la construction pardonner quelqu’un. Le CNRTL la donne comme « rare » (sauf à la forme passive) :
« − Rare. Pardonner qqn.Qu’on n’eût point pardonné Labédoyère, parce qu’on n’eût vu dans la clémence qu’une prédilection en faveur de la vieille aristocratie, cela se concevait (Las Cases,Mémor. Ste-Hélène, t.1, 1823, p.427).[P. allus. à la Bible, Matth. XVIII, 21, 22] Quand Pierre demande à Christ combien il devra pardonner son frère: Faut-il jusqu’à sept fois? (Martin du G.,Thib., Pénitenc., 1922, p.786).
♦ À la forme passive. Vous êtes tout pardonné (Ac.1878, 1935).Mais ne va pas me dire que tu es malade, n’entreprends pas de te justifier. Bon Dieu! Tu es pardonnée (Napoléon Ier, Lettres Joséph., 1796, p.43).La paix était aussi en lui, parce qu’il était pardonné (Ramuz,A. Pache, 1911, p.283). »- 59377 vues
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Bonsoir.
S’avérer est considéré comme un verbe essentiellement pronominal puisqu’il n’est pas possible de conjuguer directement « avérer » (dans la tournure « il est avéré que », le participe passé « avéré » est traité comme adjectif et il ne s’agit donc pas d’une forme conjuguée). On écrira donc :
Ils se sont avérés, elles se sont avérées, ils s’étaient avérés, elles s’étaient avérées. Voir ici ou là.
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« En correctionnelle », est mis pour « devant la chambre correctionnelle ». Pour le CNRTL, l’expression est du registre familier : « II.− Subst. fém., fam. (Chambre du) tribunal où l’on juge les délits. Citer, conduire, poursuivre, traduire en correctionnelle; passer en correctionnelle; les bancs de la correctionnelle; du ressort de la correctionnelle; la simple correctionnelle. »
Sinon, « beaucoup de » peut être suivi d’un singulier comme d’un pluriel. Beaucoup de douleur n’est donc pas fautif. J’écrirais cependant : Je ressens beaucoup de douleurs, et j‘éprouve une grande douleur ».
Sur l’emploi de « bruit », je suis d’accord avec la façon de traiter les exemples que vous donnez.
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Aucun s’emploie la plupart du temps au singulier et le nom qui suit est donc aussi au singulier. On ne trouve aucuns ou aucunes au pluriel que lorsqu’ils déterminent des noms qui sont toujours au pluriel. Par exemple, on écrira « ces opérations n’ont occasionné aucuns frais ».
Pour en revenir à votre exemple, la locution courante est « rendre compte », avec compte au singulier – même si l’on dit parfois « rendre des comptes ». Tout bien pesé, dans ces conditions, il me semble qu’il faut écrire : « Tu ne me rends aucun compte ».- 3229 vues
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Bonjour. Tout est possible, mais c’est redondant. Il est préférable d’écrire : Il rétorqua que ce n’était pas lui qui avait agi ainsi. Ou il rétorqua : « Ce n’est pas moi qui ai agi ainsi. »
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En dehors de l’accord pour lequel la question était posée, ne pensez-vous pas qu’il y a un problème dans l’usage du temps et du mode ? Il me semble que rien ne justifie le subjonctif passé. La phrase est affirmative et appelle un indicatif : il est clair que vous diriez « la première chose que tu dois faire ». « Rationaliser fut la première chose que fit Sylvie » me semble la formulation correcte. Ou bien : « Rationaliser a été la première chose que Sylvie a faite », si cela lui a pris un certain temps.
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Bonsoir Tony.
1) Aucune de ces phrases n’est correcte. La phrase correcte serait : « Raconte-moi une histoire dans laquelle tu n’es pas. »
Dans la première, le que est fautif : « que » introduit un complément d’objet, ce qui n’est pas le cas ici.
Dans la seconde, le problème vient de l’emploi de « où ». « où » est un « pronom relatif, adverbe relatif ou adverbe interrogatif de lieu, secondairement de temps », dit le CNRTL. Les extension à un sens figuré portent sur les expressions : Les limites où; dans le cas où; au cas où; dans les conditions où; dans la mesure où; les occasions où… (toujours le CNRTL).
Enfin, dans la dernière, c’est « dedans » qui est incorrect (dans les deux autres aussi, d’ailleurs) : d’abord parce qu’il est redondant avec « dans laquelle ». Ensuite parce que « dedans » est de toute façon inapproprié.2) Si je comprends bien ce qu’est un « passement de jambe », il s’agit d’une façon de dribbler au football en tentant de leurrer son adversaire en tournant une jambe autour du ballon. Le singulier me paraît s’imposer. Même si ce n’est pas toujours une référence absolue, c’est, me semble-t-il, le raisonnement que tient Wikitionnaire.
Cette réponse a été acceptée par Tony. le 25 février 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Nous ne nous comprenons pas. Le plus + adverbe est toujours invariable. Les langues le plus rarement enseignées de toutes ; « rarement » est adverbe, donc « le plus » est invariable. Le plus vite de tous : vite adverbe, donc « le plus » est invariable. Il ne faut pas chercher plus loin. Il n’y a là aucune exception, c’est justement la règle.
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Le Bescherelle a raison : « Elle roule le plus vite » parce que vite est adverbe, même s’il s’agit d’une comparaison « le plus vite de tous ». Dans l’explication que je vous ai donnée plus haut, il s’agit du cas 2 a) : « Cas d’un adverbe ou d’un verbe ; l’article de le plus, le moins est invariable« . Il faut que vous admettiez que « vite » est adverbe et tout s’éclairera.
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Bonjour Lauren.
1) Sur la nature de « vite ». Bescherelle, dans les exemples que vous donnez, considère « vite » comme un adverbe parce que, dans ces cas, il est… adverbe. À vrai dire, « vite » est le plus souvent adverbe. L’emploi de « vite » comme adjectif – et donc le fait que, dans ce cas, il s’accorde en nombre – est, à ma connaissance, peu fréquent. « Les sages sont des gens vites » : le CNRTL cite Blaise Cendrars, et d’autres, dans cette fonction. Voir ici.2) Emploi de le plus, le moins. C’est une question délicate où il est facile de se perdre et qui possède ses cas déroutants ! Il y a cependant une règle générale qui… dépend de ce à quoi on applique le plus, le moins.
a) Cas d’un adverbe ou d’un verbe ; l’article de le plus, le moins est invariable : C’est sur scène qu’elles chantent le mieux ; les langues le plus rarement enseignées.
b) Cas d’un adjectif ou d’un participe employé comme adjectif dans une comparaison entre objets distincts ; accord de l’article : il fréquente les restaurants les plus huppés ; il escalade les pentes les plus escarpées de la région.
c) Cas d’un adjectif ou d’un participe employé comme adjectif dans une comparaison entre états d’une même entité ; pas d’accord : il a escaladé la pente là où elle est le plus escarpée ; une technologie permettant une surveillance le moins intrusive .Les exemples ci-dessus sont inspirés de l’article de l’Office québécois de la langue française qu’on peut lire ici et de la discussion sur ce site qui se trouve là.
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