2921
points
Questions
10
Réponses
425
-
Bonjour.
Dans ce sens, merci est un substantif masculin qui s’accorde.
Loc. Un grand merci, mille mercis. Mille tendres mercis pour votre bonne lettre (Balzac,Corresp.,1838, p.437), dit le CNRTL.- 59450 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
Re-bonsoir.
1) Ces bandes sont vendues par paire : elles sont vendues paire par paire.
Ces bandes sont vendues par paires : on ne sait pas si elles sont vendues paire par paire ou si les lots vendus comportent chacun plusieurs paires.Mais les deux sont licites.
2) Les métiers auxquels elle n’a pas pensé : elle n’a pas pensé aux métiers. Penser n’est pas transitif. Métiers n’est pas COD. Aucune raison d’accorder.
La salle de sport dont je t’ai parlé : je t’ai parlé de la salle de sport. Même chose, parler n’est pas transitif.
Les personnes auxquelles nous nous sommes attaché(e)s . L’accord ici n’a rien à voir avec auxquelles. S’attacher est un verbe occasionnellement pronominal, l’accord se fait comme avec l’auxiliaire avoir : nous avons attaché qui ? Nous. Le pronom réfléchi placé avant le verbe est bien COD. Donc « és » ou « . » selon la nature de ce « nous ». Par exemple, un groupe de filles dirait : L’appartement auquel nous nous sommes attachées.Cette réponse a été acceptée par Tony. le 5 mars 2018 Vous avez gagné 15 points.
- 2202 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
Bonjour Nabil.
Il ne s’est pas saisi d’une peur bleue mais a été saisi d’une peur bleue. Cela si vous tenez à associer « saisir » à « peur bleue ».
- 2084 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
1) Je les ai vu(s) se faire battre. L’infinitif est-il « battre » ou « faire »… Il me semble que « ceux que j’ai vus » (le COD) font l’action de se faire battre, ce qui réclame l’accord.
Ces maisons, je les ai vu(es) se construire. Difficile de trancher, essentiellement parce qu’il me semble que, dans un style soutenu, il vaut mieux éviter la personnification (quel que soit le nom qu’on donne à cette forme, c’est quand même une personnification) : les maisons ne se construisent jamais elles-mêmes… Je sais bien que le poète s’est interrogée sur l’âme des objets inanimés, mais bon !
2) Ce sont de merveilleux moments que j’ai passé avec vous.
Ce sont des moments merveilleux que j’ai passés avec vous.J’avoue ne pas comprendre la différence faite ici. J’ai passé avec vous quoi ? De merveilleux moments/des moments merveilleux : dans les deux cas, le COD représenté par « que » est placé avant et je ne comprends pas pourquoi il n’y aurait pas accord.
Cette réponse a été acceptée par Tony. le 5 mars 2018 Vous avez gagné 15 points.
- 2211 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Bonjour Sergei32.
Vaste sujet ! Ce type de formulation ne peut s’envisager que dans un récit au présent de narration puisque vous ne pourrez évoquer au futur un événement ayant eu lieu en 1911 que si vous vous placez à une époque antérieure – évoquée, donc, au présent.
Le présent de narration est une forme extrêmement délicate à manier. Il est, normalement, destiné à donner un sentiment de précipitation, de vivacité dans le récit. La difficulté provient alors des transitions et c’est souvent dans ces transitions que se situent les emplois fautifs.
Voici un exemple donné sur un site d’enseignants :
« Je ne trouvai point Mme de Warens ; on me dit qu’elle venait de sortir pour aller à l’église. C’était le jour des Rameaux de l’année 1728. Je cours pour la suivre : je la vois, je l’atteins, je lui parle… » (J.-J. Rousseau)En dehors de cela, le présent de narration est prisé dans les exposés pédagogiques mais, encore une fois, il convient de maîtriser parfaitement la concordance des temps. C’est si vrai que, personnellement, j’en déconseille tout simplement l’emploi : mieux vaut un récit convenablement construit au passé qu’une utilisation fautive du présent de narration.
Enfin, une simple remarque. Einstein est à l’origine de deux théories de la relativité : la relativité restreinte – sur laquelle il a publié en 1905 -, et la relativité générale – pour laquelle il a publié en 1915. S’il a publié en 1911, – ce que je ne sais pas -, ce n’est en tout cas pas un écrit majeur sur l’une ou l’autre de ces théories.
- 1962 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Bonjour Sophie.
« Aussitôt que » (avec un accent circonflexe sur le « o ») s’emploie bien avec l’indicatif mais attention à la concordance des temps. De ce point de vue, vos phrases ne conviennent pas. Il faudrait : « Aussitôt que je serai arrivé, je t’enverrai un message ».
Vous pouvez aussi utiliser une formulation sans verbe : « Sitôt arrivé, je t’enverrai un message ».
- 3170 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
Bonsoir Tony.
1) Mon côté « matheux » me fait dire que si l’on n’a pas de diplôme, eh bien… on n’en a pas, autrement dit on en a « zéro ». Comme la marque du pluriel ne se prend, en français qu’à partir de deux inclus, aucune raison de mettre un ‘s’ à diplôme… (On écrit 2 mètres, mais 1,2 mètre, contrairement à l’anglais qui met le pluriel pour toute valeur strictement supérieure à 1.)
En fait, les seuls substantifs au pluriel après « sans » devraient être ceux qui sont toujours au pluriel. Ainsi, on écrira « sans frais notables« , puisque « frais » est un substantif pluriel. Certains admettent des nuances selon le sens, mais je n’ai jamais été convaincu.
Pour en revenir à votre question, selon moi, c’est clairement sans diplôme.
2) Pour ce qui est de votre autre question, la réponse ne serait pas exactement la même si vous mettiez Toulouse au lieu de Paris parce qu’il n’y a plus, depuis 1970, de « faculté de droit de Paris ». En revanche, à Toulouse, il y a toujours une seule faculté de droit et sciences politiques qui est rattachée à l’Université Toulouse-I-Capitole.
Concernant l’usage de « de » ou de « à », les deux sont corrects. Quand vous écrivez : « Il s’est inscrit à la faculté de droit de Toulouse », vous énoncez un fait. Si vous écrivez ; « Il s’est inscrit en faculté de droit à Toulouse », vous insistez, me semble-t-il, sur la localisation.
Depuis 1970, la Faculté de droit de Paris n’existe plus et a été divisée entre une demi-douzaine des nouvelles universités créées alors. Vous pourriez écrire, par exemple : « Il s’est inscrit à la faculté de droit de l’Université Paris-I ».
Cette réponse a été acceptée par Tony. le 4 mars 2018 Vous avez gagné 15 points.
- 2776 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Bonjour Tony.
En fait, il ne s’agit pas du même mot.
Ce sont des moments merveilleux. « Des » est article indéfini. On le réduit à « de » ou » d’ » si le substantif est précédé d’un adjectif qualificatif, comme vous l’indiquez vous-même (sauf dans le cas de mots composés commençant par un adjectif, auquel cas on laisse « des » : des petits-pois).
Salle de réunion. « De » est préposition introduisant un complément du nom. Cela donne aussi la réponse au fait qu’on puisse mettre conférences au pluriel puisque l’utilisation de « de » n’a rien à voir avec la généralité. Cela dit, on pourrait très bien, dans une visite d’un centre, dire aussi : « Ici, vous avez la salle des conférences ». Ici des=de les. L’article est « les », article défini, et « de » est, comme il se doit, préposition.
- 4682 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
Bonsoir.
Pour « non » ou « quasi », quand il s’agit d’un substantif, il faut un trait d’union : « le non-contrôle de soi est préjudiciable (…) » ; « la quasi-totalité de la population dispose de (…) ».
En revanche, quand « non » ou « quasi » précise un adjectif, il n’y a pas de trait d’union. « Une situation non contrôlée » ; « Un climat quasi tempéré ».
Cette réponse a été acceptée par Juliano. le 2 mars 2018 Vous avez gagné 15 points.
- 2724 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Bonjour.
« Poursuivre » est un verbe occasionnellement pronominal. L’accord du participe passé à la forme pronominale se fait donc comme avec l’auxiliaire « avoir ».
Ici, s’ est clairement COD placé avant le verbe, donc accord : la conversation a poursuivi qui ? elle-même (s’).- 14703 vues
- 4 réponses
- 0 votes