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Bonsoir.
L’emploi de « on » à la place de « nous » relève de la langue parlée. Ce qui n’empêche évidemment pas de le trouver à l’écrit sous la plume de gens tout à fait honorables, ne serait-ce que dans le cas de dialogues.
Voici ce qu’en dit le CNRTL : « V. − [Dans la lang. parlée, on remplace souvent, sans effet styl. particulier, la 1repers. du plur.] Qu’est-ce qu’on fait cet après-midi? = Que faisons-nous cet après-midi? Nous partîmes pour la gendarmerie de Sceaux, où il devait me mettre aux mains des gendarmes. Mais en route, on causa (Vallès,Réfract.,1865, p.61):12. En passant à la grand’garde I, il cria: −Hé! Raoul! Vous êtes là? Ouste! On vous emmène. Le lieutenant Raoul sortit de son trou, en achevant de boucler la sacoche de son browning. Les trois hommes continuèrent vers les Rappes en bavardant. Romains,Hommes bonne vol.,1938, p.7. »Cela pose automatiquement le problème de l’accord… Comment écrit-on, par exemple, « on est prêt(s?) » mis pour « nous sommes prêts » ?
L’usage actuel est d’accorder au masculin singulier dans le cas où « on » est employé dans un sens indéfini (« neutre ») et d’accorder en genre et en nombre quand on remplace un pronom personnel : « On est jamais mieux servi que par soi-même », mais « on s’est vues au café ».
Le mieux est encore de ne pas employer « on » dans le sens de « nous » dans un texte soigné… sauf si l’on rapporte un dialogue, auquel cas on accorde comme expliqué ci-dessus.
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Bonsoir Tony.
Il n’y a pas vraiment de règle concernant le nombre du complément du nom. Voici ce qu’en dit l’Office québécois de la langue française :
« On hésite souvent sur le nombre du complément du nom, qu’on appelle aussi complément déterminatif. Doit-on écrire un secteur d’activité ou d’activités, un centre de recherche ou de recherches, des offres d’emploi ou d’emplois? En fait, il n’y a pas de règle absolue qui détermine si le complément du nom se met au singulier ou au pluriel. C’est généralement le sens qui nous fait opter pour l’un ou l’autre. »
Regardez l’article ici.Sinon, je suis d’accord avec tous les raisonnements que vous tenez. En revanche, comme Ageltruffle, je mettrais « expérience de fou » au singulier.
Cette réponse a été acceptée par Tony. le 6 mars 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour.
Se plaindre à quelqu’un de quelque chose (CNRTL : « 3. Se plaindre à + subst.Exposer son mécontentement, ses griefs à quelqu’un qui en est responsable ou est censé pouvoir y remédier. Se plaindre au commissaire. Saint-André est une petite église très riche en marbres et bois (…). Chaire en bois, avec grandes figures de saint Pierre, se plaignant au Sauveur qu’il ne prend rien à la pêche (Michelet,Journal, 1832, p.106). MmeSimons perdit patience. «Je suis anglaise, dit-elle, et l’on ne se moque pas impunément de moi. Je me plaindrai à la légation (…)» (About,Roi mont., 1857, p.60). »)
Cela dit, « il est allé se plaindre auprès de Julie » ne me paraît absolument pas fautif. Et donc., selon moi, vous pouvez dire les deux.
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Bonsoir.
Tirer ou retirer, c’est un peu équivalent. Vous pouvez peut-être valoriser le verbe (et vous-même) en le remplaçant par gagner ? Ce qui donnerait :
« Rigoureux et méthodique, je me suis pleinement investi dans cette matière exigeante et y ai gagné de solides connaissances »
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Bonjour.
Aucune des deux façons de faire ne me paraît fautive. Si vous voulez dire : « les réseaux de chaque enseigne », vous écrirez les réseaux d’enseigne.
Si ce que vous voulez dire est « les réseaux de toutes les enseignes, ou de différentes enseignes », vous écrirez les réseaux d’enseignes.
Vous pouvez choisir aussi de lever toute ambiguïté en écrivant :
Les réseaux de chaque enseigne et les réseaux des enseignes.
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Séjour est dérivé par élision de salle de séjour. Living (et même living-room) sont des anglicismes qui ont exactement le même sens, à savoir la pièce où l’on se tient d’ordinaire dans la demeure. Je ferai donc une petite différence avec le salon qui peut être une pièce de réception, voire d’apparat.
Cela pour la littérature. Dans les annonces immobilières, il me semble que tous ces mots sont employés les uns pour les autres.
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J’ai aidé qui ? Les, COD de aider placé avant le verbe. Donc accord (ées si les représente des personnes du genre féminin, és sinon).
Les n’est pas COD de préparer (comme édition, dans l’édition qu’on nous a demandé de préfacer , qui est COD de préfacer – exemple de l’OQLF) : le COD de préparer est cette course. C’est peut-être cela qui vous fait hésiter.
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Vibration de printemps vs vibration du printemps. Ajoutons un article pour voir si c’est toujours la même chose : Une vibration de printemps vs Une vibration du printemps.
Une vibration de printemps, il s’agit d’une des vibrations qu’on ressent au printemps. Une vibration du printemps, l’article indéfini gêne, on a envie de le remplacer par un article défini : La vibration du printemps.
Dans le premier cas, il devrait s’agir d’une vibration, parmi d’autres, qu’on ressent au printemps. Dans le second cas, il devrait s’agir de la vibration caractéristique du printemps.
Il faudrait disposer d’une citation plus longue. Mais je crois comprendre des explications que vous donnez entre parenthèses que le texte se place dans le second cas. Si c’est bien cela, il me semble qu’il aurait fallu mettre « du ».
Cette réponse a été acceptée par Zully. le 5 mars 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir Fred.
Dans les constructions avec l’auxiliaire avoir, le participe passé s’accorde avec le COD lorsque celui-ci est placé avant le verbe.
Vous avez construit quoi ? Les maisons, COD représenté par que placé avant le verbe. Donc, il y a accord : Les maisons que vous avez construites.
Vous avez un excellent tableau récapitulatif ici.
Cette réponse a été acceptée par Onirique. le 5 mars 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Normalement, lorsque deux substantifs de genre différent sont associés par une conjonction de coordination, l’ensemble doit être au « neutre »… qui, n’existant pas en français, est le masculin. Ce qui a donné cette « règle » à la formulation particulièrement irritante : « le masculin l’emporte sur le féminin ». Peut-être en reviendra-t-on un jour à l’accord de proximité mais, pour l’instant, c’est ainsi.
Et donc, pour répondre à votre question précise, il faut : « Quels sont les causes et les effets de ce phénomène ? » Si vous voulez que ce soit moins choquant à l’oreille, vous pouvez tenter de mettre au plus proche de « quels » le substantif masculin mais, dans le cas de votre phrase, il serait pour le moins curieux de placer les effets avant les causes !
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