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Bien que je ne comprenne pas bien la phrase et même si vous ne voulez pas intervenir trop lourdement sur le texte, il faut peut-être au moins mettre le verbe retrouver au conditionnel : Si (…) j’avais eu ce sentiment (…), je les retrouverais (…).
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Bonjour Violette.
Je suppose que vous faites référence au fil « Mini et micro » qui se trouve ici. C’est effectivement la même chose : « Dans les mots formés d’un nom noyau précédé d’un élément préfixal, les éléments sont soudés entre eux si la soudure n’entraîne aucun problème de lecture. »
Autrement dit, sauf si maxi est suivi d’un i, il convient d’accoler les deux mots. Ainsi, on écrira maxipiano mais maxi-imperméable. Vous pouvez consulter l’article de l’Office québécois de la langue française ici. Il est moins contraignant que la règle de l’Académie citée ci-dessus, mais dit tout de même la même chose.
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Elles m’avaient en effet toujours habitée. Avec l’auxiliaire avoir, le participe passé s’accorde avec le COD s’il est placé avant lui : elles avaient toujours habité qui ? moi, c’est-à-dire ici m’. Comme le contexte indique clairement que moi est ici féminin, il faut donc un e final. C’est évidemment la même chose avec la fin de la phrase qui précède : (…) comme si elles m’avaient toujours habitée.
Cela dit, cette première phrase est bancale au niveau du mode et du temps des verbes employés et – peut-être seulement parce que je n’ai pas bien compris – par l’usage du mot mémoires (ne voulez-vous pas plutôt parler de souvenirs ?). Pourriez-vous expliquer davantage ce que vous voulez dire ?
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Bonjour Tony.
1) Dans la première mouture, l’emploi de dont est fautif. Dans un tel cas (antécédent substantif inanimé féminin), dont est l’équivalent de de laquelle : faites le remplacement et vous verrez que c’est impossible.
Dans la seconde mouture (et à condition de mettre légitime et non légitimité), l’emploi de que pourrait être correct, à ceci près la fin de votre phrase devrait constituer une proposition indépendante : Ils ont qualifié l’acte de cet homme de légitime défense, ce que lui-même avait plaidé.2)
– Après dix ans d’enquête (…) : pas de problème.– J’ai passé deux jours de révisions intensives/intensifs : les deux sont possibles, tout dépend de ce sur quoi vous voulez insister. Comparez :
J’ai passé deux jours intensifs de révisions et J’ai passé deux jours de révisions intensives. Dans le second cas, ce sont les révisions qui sont intensives et, dans le premier, ce sont les journées (mais elles le sont du fait des révisions, il n’y a donc pas grande différence !). Cela dit, quand c’est possible, il est préférable d’accoler l’adjectif épithète au mot qu’il qualifie.– Après une semaine de réunions (…) : pas de problème
3) Coup(s) de fusil : qu’il y ait un seul fusil ou plusieurs, chaque coup est un coup d’un seul fusil. Le pluriel de coup de fusil est coups de fusil. Voir ici.
Une trace de coup(s) : votre raisonnement est correct, on accorde coup selon qu’il y a un seul coup ou plusieurs.Cette réponse a été acceptée par Tony. le 13 mars 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Une remarque sur le point 3 et la construction « drôle de ».
La différence de sens selon que l’on écrit une remarque drôle ou une drôle de remarque a déjà été discutée par ChristianF.
Dans Une remarque drôle : drôle est ici adjectif épithète. Mais on peut se demander quelle est sa fonction dans une drôle de remarque ? On peut écrire aussi bien une belle femme ou une femme belle. Mais pas une remarque drôle ou une drôle remarque.
Il semble donc que, dans une drôle de remarque, drôle n’est pas adjectif mais substantif avec valeur d’adjectif. C’est ce qui semble être la position du CNRTL qui, après avoir défini drôle comme pouvant être adjectif ou substantif, écrit ceci : « B.− [Avec valeur d’adj.] Drôle de + subst. »
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La réponse de Jean Bordes montre que, visiblement, mon point de vue est passé de mode… Je le répète néanmoins car je trouve que ces formulations cultivent l’ambiguïté et que la règle implicite qui les sous-tend est contraire à la logique.
Il s’agit du cas des adjectifs placés en apposition à un nom. En apposition, cela signifie qu’ils sont placés « à côté » du nom qu’ils qualifient et, en général, sont séparés de lui par une virgule, en tout cas par rien de plus qu’une virgule.
Ainsi, dans la formulation : « Evadé ou libre, l’amitié est précieuse », les adjectifs évadé et libre devraient qualifier amitié, ce qui serait évidemment absurde. C’est donc qu’il faut bâtir la phrase autrement, par exemple, au minimum : Que l’on soit évadé ou libre, l’amitié est précieuse.
Cette idée que des adjectifs seraient en apposition avec un nom sous-entendu est source d’ambiguïté (pensez au cas où le genre du nom sous-entendu serait le même que celui du substantif réellement placé en apposition !). On ne doit pas avoir à interpréter une phrase uniquement en fonction de son sens… Fixer une syntaxe sert justement, entre autres, à lever les ambiguïtés.
La Fontaine n’a pas écrit : « Puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » mais « Selon que vous serez puissant ou misérable (…) ». Dans la première situation, cependant, il y a bien un nom (représenté par le pronom « vous ») qui est présent, mais éloigné. Peut-être la licence poétique aurait-elle autorisé cet éloignement, mais je ne le crois pas. Dans un texte en prose, il me semble que c’était considéré comme fautif, au moins… il y a un certain nombre d’années. Mais, affirmer que les adjectifs sont en apposition avec un nom sous-entendu est à tout le moins source d’ambiguïté.
Ce que j’énonce n’est finalement peut-être pas (plus) une règle : je me suis un peu renseigné, c’est un sujet de controverse qui ne date pas d’hier… Mais, à défaut d’être une obligation, je pense qu’il faut conseiller d’éviter ce type de formulation. Cela dit, je ne suis pas du tout qualifié pour dire ce qu’en pense le projet Voltaire.
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Bonjour juliano, bonjour ChristianF.
De retour derrière ma machine, je vois que la discussion s’est enrichie !
Je vais en rester à cette question d’adjectifs en apposition à partir de l’exemple « Riche ou pauvre, la vie est difficile ».
J’ai exprimé mon point de vue, il s’appuie sur ce que j’ai appris – il y a fort longtemps il est vrai ! – et ce qui me paraît logique de faire. Eviter toute ambiguïté est une discipline à laquelle j’essaye de m’astreindre.
Cela dit, il semble bien que cette discussion soit ancienne et je suis certain que, en cherchant bien, on doit pouvoir trouver de grands auteurs pratiquant l’apposition défendue par ChristianF, ie à un substantif sous-entendu. Je suis sceptique sur le fait que ce substantif soit « clairement identifié » – je pense au contraire que, si de bons auteurs écrivent ainsi, c’est très certainement pour introduire volontairement une ambiguïté. Mais on trouve de tout sous les meilleures plumes…
Les conclusions sont rares quand les points de vue sont étayés… et sujets à controverse. Je ne me permettrais donc certainement pas de « conclure ». J’introduis donc une nuance : en ce qui me concerne, j’applique la règle simple que j’ai énoncée dans un précédent post, à savoir que des adjectifs placés en apposition à un substantif (en général séparés de lui par une virgule) doivent se rapporter à ce substantif. Franchement, puisque vous êtes amené à écrire, je vous la conseille : personne ne vous reprochera d’écrire « Qu’on soit riche ou pauvre, la vie est difficile » au lieu de « Riche ou pauvre, la vie est difficile », le contraire n’étant pas vrai.
J’ai bien compris que vous écrivez sous une contrainte très stricte du nombre de signes. Cela m’est souvent arrivé. Cela demande de la recherche, mais on réussit toujours à respecter les contraintes et la syntaxe.
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Bonjour Tony.
Pour les deux premiers points, ChristianF a répondu.
Sur le troisième, au-delà de la maladresse des formulations déjà relevée, les deux situations n’ont pas le même sens. Dans le premier cas, musclé est employé comme adjectif attribut du sujet et indique un état et, dans le second, l’infinitif indique une action.Cette photo te fait musclé : sur cette photo, tu apparais comme étant musclé.
Cette photo te fait muscler : le fait de voir cette photo te muscle – cela n’a pas grand sens, mais c’est cela que cela voudrait dire…En transposant avec un autre verbe pour que les deux phrases aient un sens :
Cette photo te fait maigri (il vaudrait évidemment mieux cette photo te fait paraître maigri ou même amaigri) : tu donnes l’impression d’être amaigri.
Cette photo te fait maigrir : la simple existence de cette photo te fait maigrir – quelle qu’en soit la raison !- 4044 vues
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Bonsoir.
Tu les fais fort(es) : à vrai dire, je ne comprends pas la phrase, je ne vois pas ce que signifie « faire une frappe ». Et donc, sans être sûr de ce que j’ai compris , dans l’expression frapper fort, « fort » est adverbe. Tu les a frappées fort. Mais je ne suis pas certain que c’était là votre question.
Voici les équivalences des bouteilles de coca en sucre(s) : là, ce n’est plus un problème d’orthographe mais… de chimie. « Sucre », au singulier, désigne la saccharose. Au pluriel, il désigne l’ensemble des glucides ayant un pouvoir sucrant (saccharose mais aussi fructose, lactose, maltose, glucose).
Ainsi, pour vous répondre, il faudrait connaître la composition du Coca-Cola ce qui, comme chacun sait, est un secret jalousement gardé ! Plus sérieusement, pour le Coca, vous pouvez mettre un ‘s’ sans problème : il y a au moins de la saccharose et du fructose.
Cette réponse a été acceptée par Tony. le 9 mars 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Re-bonjour, juliano.
L’erreur est en effet la même. Enfermé devrait renvoyer au sujet de la proposition principale. Mais vous pouvez écrire : Qu’on soit enfermé ou libre, l’amitié est précieuse. Même chose avec la seconde phrase : Qu’on soit riche ou pauvre, la vie est difficile.
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