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Bonjour.
Chaudron s’est construit sur le radical de chaudière, provenant lui-même du latin caldaria. Chaud vient lui-même du latin caldus. Alors, oui, je crois qu’on peut dire que chaudron et chaud font partie de la même famille de mots.
Un site très important (orthographe, étymologie et bien d’autres choses encore) : le site du CNRTL. Pour chaudron, c’est ici.
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1) Plus d’un s’accorde avec un et moins de deux s’accorde avec deux. La règle est exposée ici.
Plus d’un, cela n’est pas nécessairement au moins deux . C’est le cas dans votre exemple (les invités se comptent en nombres entiers… cela vaut mieux). Mais le pluriel, en français, c’est pour tout nombre supérieur ou égal à 2 (en anglais, c’est tout nombre supérieur ou égal à 1) : ainsi, pour tout nombre supérieur ou égal à 1 et strictement inférieur à 2, on considère qu’on a un singulier : 1,3 mètre (mais 1.3 meters).
L’accord avec plus d’un (et moins de deux) est-il une incohérence du langage ? Si l’argument tenait à ce qui précède, la réponse serait oui dans la mesure où ce qui vaut pour plus d’un vaudrait tout autant pour moins de deux. Mais je penche pour une règle qui dériverait de la proximité. Accord avec un et non avec le sens : singulier. Accord avec deux et non avec le sens : pluriel. À moins que cela vienne du fait que, dans plus d’un invité s’est présenté en retard, on peut considérer que le sujet est un invité… Mais ce n’est pas très différent de l’argument précédent.
2) Pas de problème.
3) Oui… mais pourquoi ne pas mettre, dans le cas de plusieurs filles : il leur faut se montrer rusées ? Auquel cas il n’y a plus de syllepse : l’accord est fait non pas selon le sens mais du fait de la présence de leur.
Cette réponse a été acceptée par Tony. le 18 mars 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Après avoir lu la réponse de Chambaron, je reviens sur le point 1. La construction que j’indique est inexacte : elle a déplu à elle en ce lieu n’a pas du tout le sens de l’expression elle s’est déplu(e) dans ce lieu = elle n’a pas apprécié d’être dans ce lieu et non pas elle a trouvé qu’elle était déplaisante à ses propres yeux dans ce lieu !
De ce point de vue, Chambaron a de bonnes raisons de dire que se plaire est essentiellement pronominal puisqu’il n’a pas du tout le sens qu’aurait se plaire en tant que pronominal réfléchi de plaire.
Je n’aurais pas accordé… mais la question mérite effectivement davantage de réflexion ! Lisez l’article de Littré qui fournit les arguments des deux « camps ».- 4304 vues
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Re-bonsoir 🙂 Tony
1) Malgré le poids des auteurs ainsi cités dans le Grevisse, il me paraîtrait logique de ne pas accorder. Plaire, déplaire, complaire se construisent ainsi : plaire à quelqu’un. La première phrase donne donc : elle a déplu à elle dans ce lieu. Mais, apparemment, la discussion sur ce point est ancienne ! Voir ici ce qu’en dit Littré dans le cas de complaire.
2) On refuse quelque chose à quelqu’un. Elle a refusé à elle-même de croire . Il ne faut donc pas accorder le participe passé : elle s’est refusé à le croire.
3) Pas de problème pour les deux premières phrases. Pour la troisième, à coeur joie est une locution adverbiale qui ne s’emploie que dans l’expression s’en donner à coeur joie (= s’abandonner pleinement à la joie, selon le CNRTL à l’entrée joie). Donner à coeur joie + COD est donc une construction impossible.
Cette réponse a été acceptée par Tony. le 18 mars 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Je suppose que vous avez pensé à consulter cette page du CNRTL sur les mots avec le suffixe -age.
Dans l’attente de lire un texte – un roman, une nouvelle, un essai ? – d’un écrivain lusitanien s’exprimant en français et répondant au nom énigmatique de Minuitdixhuit…
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Bonsoir.
À moins qu’il existe un terme technique – dans ce cas, je ne le connais pas – c’est entourage qui convient. Le mot est souvent employé pour désigner un ensemble de personnes, c’est peut-être ce qui vous gêne. Mais il est aussi employé pour désigner ce qui entoure une chose. C’est même la définition première que donne le CNRTL : A.− [Le compl. désigne une chose] Ce qui est autour (de quelque chose). Voici la maison, gaie et blanche, toute neuve, avec ses entourages de fenêtres en granit breton (Loti, Mon frère Yves,1883, p. 404).La surface de l’étang et l’entourage des bois baignaient dans une vapeur dorée d’incantation (Malègue, Augustin,t. 2, 1933, p. 201). Cantonner dans un entourage de maisons en feu (Romains, Hommes bonne vol.,1938, p. 134).- 3962 vues
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Bonsoir Juliano.
Vous écrivez : J’ai lu sur un site que l’on utilise les « : » pour donner une explication de cause ou conséquence.
On emploie aussi les deux-points dans d’autres situations. Par exemple pour introduire quelque chose. Il avait de nombreuses qualités : il était aimable, serviable, quelqu’un sur lequel on pouvait compter.Ils ont d’ailleurs ce rôle dans la proposition faite par Jean Bordes. En dehors des deux-points, vous pourriez aussi introduire la seconde partie de la phrase par un tiret (qui aurait exactement la même fonction que les deux-points, à savoir introduire en détachant pour mettre en valeur) : Dans l’arène des guerriers se joue le son de l’hymne au pardon – combattre pour survivre et panser les plaies morales d’une famille déchirée
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Bonsoir.
Les exemples que vous donnez suivent les règles orthographiques qui précèdent les recommandations du Conseil supérieur de la langue française de 1990.
1) Avant 1990.
– Dans votre premier exemple, elle ne fait pas l’action de prendre : le participe passé ne s’accorde pas.
– Dans le second exemple, elles font l’action de tomber : le participe passé s’accorde.Il s’agit d’une situation générale, le cas des verbes (occasionnellement) pronominaux suivis d’un infinitif. Le participe passé s’accorde avec le pronom réfléchi si celui-ci fait l’action de l’infinitif. Si ce n’est pas le cas, il ne s’accorde pas.
Exemples :
– Elle s’est vue tomber – elle a vu elle-même tomber, se (mis pour elle-même) fait l’action de tomber, accord (vous pouvez remplacer par elle s’est vue tombant).
– Elle s’est vu offrir des fleurs par son mari : ce n’est pas elle qui offre les fleurs, c’est son mari, pas d’accord.
– Mais elle s’est vue offrir des fleurs à son mari : cette fois, c’est elle qui offre des fleurs, le pronom réfléchi se fait l’action de l’infinitif, accord (vous pouvez remplacer par elle s’est vue offrant des fleurs).Mais, car il y a un mais ! Dans votre exemple, il s’agit du verbe laisser. Et, depuis les recommandations de 1990, ce verbe a droit à un traitement spécial.
2) Depuis 1990.
Ce qui précède reste accepté. Mais la recommandation, dans le cas du participe passé du verbe laisser immédiatement suivi d’un infinitif, est de ne jamais accorder, comme c’était déjà le cas pour le verbe faire.
Ainsi, depuis 1990, vous pouvez, dans les deux cas, écrire vos phrases sans accorder :
Elle s’est laissé prendre au piège et aussi elle s’est laissé tomber.Vous pouvez lire un article très clair sur le site de l’Office québécois de la langue française. C’est ici.
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Bonsoir Tony.
1)
– Ordonnances au pluriel. Nous sommes en plein dans l’actualité : Les ordonnances sur la loi Travail, les ordonnances sur la réforme de la SNCF, etc.
– On parle de « ses revenus ». Il faut le pluriel.
– haut est bien adverbe.2) Tu as fait quoi : une erreur. Il y a bien accord : l’erreur que tu as faite.
3)
– Cela nous embête d’être retournées chez nos parents : aucun problème.
– Il nous embête d’être retourné chez ses parents : la phrase est fautive. C’est il qui est en cause, de même que ses. Tournons la phrase autrement : être retourné chez ses parents… l’embête (ses renvoie à un singulier) ; être retournées chez nos parents nous embête. Si vous inversez, le sujet ne peut être il mais doit être cela comme dans la première phrase.Cette réponse a été acceptée par Tony. le 14 mars 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Je me permets d’intervenir à nouveau pour résumer et confirmer mon premier post : on peut parfaitement dire je suis empêtré dans une controverse avec quelqu’un, ce qui était votre question de départ. Cela vient de la définition même de controverse, et c’est pourquoi Jean Bordes et moi-même l’avions rappelée.
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