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Bonsoir.
On peut parfaitement dire En ce moment, je tombe tout.
Il y a un emploi transitif « classique » de tomber dans quelques expressions : tomber le masque, tomber la veste. Tomber les coeurs aussi. Il y a quelques années, une chanson à succès a relancé cet emploi : Tomber la chemise.
Pour le CNRTL, il s’agit d’un emploi vieilli (mais réactualisé, voir plus haut…). Voici ce qu’il en dit :
I. − Vx. Tomber qqc.
A. − Provoquer la chute de quelque chose. Il lui revenait peu à peu cette finesse de sens qui percevait les plus légers émois de sa ferme; ce qui lui faisait dire en entrant du labour: «Vous avez tombé les seaux dans le puits», parce qu’il ne voyait pas pendu au clou habituel le crochet qui servait à les retirer (Giono, Naissance de l’Odyssée, 1938, p. 162).B. − En partic. Tomber un vêtement. Oter un vêtement. [Pour montrer qu’on va se mettre à faire un travail ou lorsqu’il fait chaud] Tomber la veste. Salarnier tomba la veste et aida son adjoint à ramasser les feuillets épars (T. Jonquet, Le Manoir des immortelles, 1986, p. 59).C. − Au fig. Tomber le masque. Ôter ce qui cache le vrai visage, les vraies pensées; se montrer sous son vrai jour. (Dict. xxes.).Ces exemples ont l’avantage de répondre directement à votre question !
Cette réponse a été acceptée par renmak12. le 23 mars 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Commençons par dire que l’usage est de parler des mathématiques : professeur de mathématiques.
Mais vous mettez le doigt sur un débat qui a agité le (petit) monde de cette discipline. La recherche de l’unification de toutes les branches de cette science en un seul corpus axiomatisé a conduit ceux qui y aspiraient (entre autres les éminents mathématiciens à l’origine du groupe Bourbaki) à parler de la mathématique .
Mais, en dehors de cela, l’usage est vraiment de parler des mathématiques au pluriel.- 3772 vues
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Bonjour.
Vous pouvez faire l’accord (et, avant 1990, vous deviez faire l’accord) parce que les gens, représentés par que, font l’action de l’infinitif qui suit laisser. On peut donc écrire : Ces gens que tu as laissés entrer. Cela dit, les recommandations de 1990 font une exception du verbe laisser (comme, auparavant, du verbe faire) et demandent que le participe passé de laisser suivi d’un infinitif soit invariable. On peut donc aujourd’hui écrire ces gens que tu as laissé entrer.
Vous avez ici un fil sur le même sujet avec une réponse plus détaillée.
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Dans ce cas, « droit » est employé adverbialement et ne s’accorde pas. Il faut mettre : « lancer une boule droit ».
Pensez à une expression comme « ces fournitures coûtent cher », où « cher » est employé adverbialement et ne s’accorde pas.- 1858 vues
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Bonsoir Tony.
1) Le président de la République est dans sa fonction. Il est donc en fonction.
2) Donne-les-moi est la forme correcte. À l’oral, on entend le plus souvent Donne-moi-le au lieu de donne-le-moi. Mais c’est fautif.
Le trait d’union à l’impératif disparaît si l’impératif est suivi d’un infinitif auquel le pronom se rapporte. On écrira viens me le dire, pour viens dire cela à moi. Un résumé assez clair peut se lire ici.
Cette réponse a été acceptée par Tony. le 21 mars 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir.
En fait, les deux accords sont possibles. Personnellement, je trouve plus élégant d’écrire nous sommes ceux qui savons, mais il semble que cet accord soit moins fréquent que l’autre. Voici ce qu’en dit l’Office québécois de la langue française :
« Lorsque le verbe de la principale est affirmatif, le verbe de la proposition relative s’accorde généralement avec l’attribut antécédent de qui s’il s’agit d’un pronom démonstratif (celui, celle, ceux ou celles) ou d’un nom précédé de l’article défini ou du déterminant démonstratif; le verbe s’accorde alors à la 3e personne. Cependant, l’accord avec le pronom personnel sujet de la principale, même s’il est plus rare, est également possible.
Exemples :
– Nous sommes ceux qui ont fait cette proposition. (ou, plus rarement : Nous sommes ceux qui avons fait cette proposition.) »Vous pouvez lire l’article complet ici.
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Je n’ai que deux points à soulever sur l’ensemble de vos remarques.
1) La population + verbe . Il est vrai que population est un nom collectif. Mais, même avec complément de nom, je n’ai jamais rencontré un accord au pluriel et ne l’imagine même pas (ce qui n’est pas un argument, il est vrai…). C’est un mot qu’on emploie dans un sens beaucoup plus général en statistiques. Par exemple, dans la phrase : la population de voitures étudiée, mettre un verbe au pluriel serait fautif. La population de voitures étudiée est répartie sur l’ensemble du territoire. En fait, dans le cas du mot population, on ne peut faire qu’un accord au singulier. Mais je suis incapable de vous expliquer pourquoi ce com collectif (population = ensemble d’individus, de quelque nature que soient ces individus) ne permet pas un accord du verbe au pluriel… Alors qu’on pourrait très bien écrire la plupart des voitures étudiées sont réparties (…). (Vous noterez que, dans la population de voitures étudiée, c’est la population qui est étudiée alors que, dans la plupart des voitures étudiées, ce sont les voitures qui le sont. C’est peut-être la raison de la différence dans l’accord du verbe.)
2) Il faut la jouer rusé ou rusée… Sur votre autre fil, je penchais pour rusé (emploi adverbial), qui me paraît toujours licite. Vous aviez un autre exemple : « se la jouer fin(e). En fait, il semble bien que l’expression « se la jouer fine » soit attestée… Alors, pourquoi pas se la jouer rusée…
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Bonjour Zully.
Vous pourriez aussi mettre « ses effets s’atténuent au bout de six heures. Mais « s’estompent » rend très bien l’idée de diminution progressive.Cette réponse a été acceptée par Zully. le 21 mars 2018 Vous avez gagné 15 points.
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@ Jean Bordes. Ce que vous dites pourrait paraître logique. Mais transposons sur un autre exemple. Dirait-on Une salade, ce n’est pas fait pour être cuite ? Je pense que non ! On mettrait ce n’est pas fait pour être cuit. Il me semble que la situation est la même : Une radio, ce n’est pas fait pour être aimé.
Dans Une radio n’est pas faite pour être aimée, radio est sujet de faire et deêtre aimé. Je pense que, de la même manière, dans Une radio, ce n’est pas fait pour être aimé, c’est ce qui est sujet de faire et de être aimé. Neutre donc accord au masculin singulier.
Cette réponse a été acceptée par Tony. le 21 mars 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour.
Lorsqu’un adjectif qualifie plusieurs noms, il prend la marque du pluriel. Cela est donc vrai des adjectifs possessifs. Ainsi, dans votre exemple, vous écrirez : mes frère et soeur.
Une exception à la règle ci-dessus : si un adjectif qualifie une seule et même personne. Le site de l’OQLF donne l’exemple suivant : un mari et un père extraordinaire, pare qu’il s’agit de « la même réalité ». De même, si l’adjectif ne se rapporte qu’à un seul des deux noms reliés par un et : toujours le même site donne pour exemple ma mère et ma soeur aînée.
Enfin, si écrire mes frère et soeur gêne, il est toujours loisible de remplacer par : mon frère et ma soeur !
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