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  • Grand maître Demandé le 31 mars 2018 dans Accords

    Bonjour Tony.

    1) La phrase me paraît correcte. Cela dit, C’est comme tous les jeunes, bien que correct, est assez inélégant… C’est suivi d’un pluriel, souvent licite, est difficile à l’oreille.  Et c’est comme est peu recommandé dans une écriture soignée. Sinon, je ne vois pas de problème pour l’accord au pluriel avec jeunes – la moitié (des jeunesn’y arriveront pas.

    2) Je mettrai le singulier de généralité.

    Cette réponse a été acceptée par Tony. le 31 mars 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 30 mars 2018 dans Question de langue

    Re-bonjour.

    Je comprends un peu mieux. Je ne pense pas que l’orthographe de cette expression soit  fixée et l’on en voit plusieurs employées dans la presse.
    Vous trouverez ici l’article que Wikipedia consacre à la question. Il est assez peu documenté mais il en ressort tout de même qu’il s’agit d’une expression commerciale et non d’une définition légale (auquel cas, l’orthographe serait fixée).

    Village des marques présente l’inconvénient de laisser entendre que toutes les marques sont présentes, ce qui n’est évidemment pas possible. Village de marque  signifierait tout autre chose : pensez à l’expression un hôte de marque.

    C’est la raison pour laquelle, si j’avais à  parler de l’un d’entre eux, je préférerais écrire village de marques, avec marques au pluriel.

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  • Grand maître Demandé le 30 mars 2018 dans Question de langue

    Bonjour. Pourriez-vous formuler votre question ? Si possible avec une phrase indiquant davantage le contexte : entre votre titre et le contenu de votre message, il y a trois formulations différentes dont on ne comprend pas à quoi elles correspondent. Vous pouvez, par exemple, citer intégralement la phrase qui vous pose un problème.

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  • Grand maître Demandé le 29 mars 2018 dans Accords

    Re-bonjour Tony.

    1) Excellente question ! Le verbe s’ensuivre est clairement un verbe impersonnel puisqu’il ne s’emploie qu’à l’infinitif et à la troisième personne de tous les temps. Ce qui indiquerait que son participe passé est invariable. En même temps, le site de l’OQLF l’a classé dans les verbes essentiellement pronominaux sans remarque particulière sur le fait que l’accord de son participe passé dérogerait à la règle générale concernant ces verbes…
    Il me semble qu’il faut en rester à l’accord du participe passé des verbes impersonnels : le participe passé des verbes impersonnels est invariable.

    Concernant vos tournures, toutes « gênent » à l’oreille. Pourtant… Voici la remarque que fait l’article du CNRTL :
    Rem. C’est évidemment par souci d’euphonie que l’on hésite à écrire aujourd’hui s’en ensuivre. Curieusement il semble que l’idée de cause soit perçue dans le verbe s’ensuivre si bien que la tournure s’ensuivre de cela est sentie redondante. Toutefois, ,,il ne faudrait pas croire que l’on pût écrire s’en suivre, en deux mots, pour signifier découler de là; car se suivre ne se dit pas en ce sens; c’est suivre, neutre, qui se dit; il suit de là et non il se suit de là«  (Littré). Néanmoins, ,,on ne dit plus il s’en est ensuivi, mais plutôt, malgré l’incorrection certaine, il s’en est suivi«  (Mart. Comment parle 1927, p. 294, note 1). (C’est moi qui souligne.)
    Pour compléter, regardez ce qu’en dit l’Académie française : 

    « Le verbe S’ensuivre signifie « découler, résulter ». On ne doit pas écrire s’en suivre en trois mots car si le verbe suivre peut s’employer en ce sens, ce n’est pas le cas de la forme pronominale se suivre. En effet, on ne dit pas Il se suit de cette remarque que … mais Il suit de cette remarque que…

     

    On dit

    On ne dit pas

    Il s’ensuivit de grands troubles ou de grands troubles s’ensuivirent

    Le développement qui s’est ensuivi

    Il s’en suivit de grands troubles ou de grands troubles s’en suivirent

    Le développement qui s’en est suivi

     

    La forme s’en ensuivre est correcte et se rencontre chez les meilleurs auteurs. Elle n’est plus guère employée aujourd’hui aux temps simples du fait de la succession des sons « en », mais elle l’est encore aux temps composés dans lesquels, entre les deux sons « en », s’intercale le verbe être Il a été peiné par les évènements qui s’en sont ensuivis. »

    Cela se trouve ici. Du coup :

    a)
    – Il s’est ensuivi des guerres (…). Pas de problème.
    – Suite à ces différends, des guerres s’en sont ensuivi. Ce serait la forme correcte, mais cela ne se dit plus et il faut aujourd’hui  : Suite à ces différends, des guerres se sont ensuivi, ou s’ensuivirent. Pourtant, la remarque reproduite par le CNRTL indique que la forme fautive Suite à ces différends , des guerres s’en sont suivies est celle que l’on rencontre le plus…

    b) Du coup, la première forme paraît correcte et… la seconde est la plus fréquente mais fautive.

    2) Je pense aussi qu’il faut le singulier : des enquêtes faites sur le métier de chacun des sondés ; des stages consacrés à la découverte.

    3) S’il y a une règle générale, je ne la connais pas. En physique, un certain nombre d’unités viennent du nom de savants. On parlera de M. André-Marie Ampère, mais d’un courant électrique de 3 ampères. Dans le cas précis de votre exemple, je mettrais une majuscule : on ne dit pas « un arnold », mais « une prise Arnold » et il me semble que cela justifie la majuscule –  cela reste un nom propre.
    Regardez tout de même l’intéressant article de Wikipedia sur l’antonomase.

    Cette réponse a été acceptée par Tony. le 29 mars 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 29 mars 2018 dans Accords

    Bonjour.

    Il s’agit d’un participe passé construit avec l’auxiliaire avoir. Dans le cas général (comme dans votre exemple), il s’accorde si le COD est placé avant lui. Il ont contraint qui ? réponse : nous, COD placé avant. Donc contraint s’ accorde en genre et en nombre. Si nous représente un groupe de genre féminin, on écrira : ils nous ont contraintes. Sinon : ils nous ont contraints.

    La seule exception serait un « nous de majesté » : quelqu’un parlant de lui à la première personne du pluriel, comme le faisaient les monarques de l’Ancien régime. Auquel cas, le nous ne représentant qu’une seule personne, il ne s’accorderait pas en nombre (mais s’accorderait en genre).

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  • Grand maître Demandé le 29 mars 2018 dans Accords

    Une précision encore. ChristianF a tout à fait raison : dans le cas de la phrase, « elle refuse du fait qu’il y a peu de débouchés », on n’a pas le choix et l’indicatif est obligatoire. Là où la question aurait pu se poser, c’est avec la phrase : le fait qu’il y a (ait) peu de débouchés l’a conduite à refuser. Dans ce cas, on peut hésiter. C’est là que le choix de l’indicatif plutôt que du subjonctif vient de ce que l’absence de débouchés est un fait avéré.

    Pour le second cas, voici deux exemples d’utilisation, l’un avec l’indicatif, l’autre avec le subjonctif.
    Le fait que tu viens l’a décidé à venir aussi  : tu viens est chose acquise, c’est un fait.

    Le fait que tu viennes le décidera à venir aussi  (= si tu viens, cela le décidera) : malgré l’emploi de « le fait que »,  le fait que tu viennes n’est, pas un fait mais une hypothèse.

    J’espère que c’est plus clair.

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  • Grand maître Demandé le 29 mars 2018 dans Accords

    Bonjour Tony.

    1) Vous écrivez : (…) on peut aussi bien dire « on lui a informé qu’ils étaient trois » que « on l’a informée qu’ils étaient trois ».

    La construction du verbe informer se fait comme suit (CNRTL) : Qqn informe (qqn) de qqc., qqn informe (qqn) que + ind.

    La formulation on lui  a informé est donc fautive. Il faut on l’a informé . Dans votre exemple on m’a informé et, si le COD est du genre féminin, on m’a informée

    2) Comme quasiment toujours en pareil cas, singulier et pluriel sont possibles. Je mettrais cependant le singulier puisqu’il s’agit  du mensonge en général.  D’autant que mensonge est coordonné avec démagogie qui est d’ordre général et que vous mettez fort justement au singulier.

    3) Le fait que peut être suivi aussi bien de l’indicatif que du subjonctif. Le Bureau de la traduction canadien (un autre site de référence) établit des nuances selon que le fait que forme le sujet de la phrase (auquel cas, dit-il, le subjonctif est plus fréquent mais l’indicatif autorisé) ou qu’il forme un complément (auquel cas… les deux peuvent s’employer). C’est ici.

    Il y a une intéressante discussion sur ce sujet sur un forum de langue française.net. C’est ici. Les contributeurs citent Grévisse qui distingue l’emploi de l’indicatif quand le fait est avéré et le subjonctif s’il s’agit d’un fait hypothétique, ou soumis à appréciation (donc subjective). J’avoue que ces indications me plaisent bien, car elles correspondent à l’idée que je me fais de l’emploi de l’indicatif et du subjonctif. Ce qui, dans vos deux exemples, donnerait :

    – Elle refuse, du fait qu’il y a peu de débouchés : l’absence de débouchés est un fait avéré.
    – Le fait que tu viennes ou non n’y change rien (sans la virgule qui séparerait le sujet du verbe) : que tu viennes ou non n’est pas un fait, c’est une hypothèse.

    Cette réponse a été acceptée par Tony. le 29 mars 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 28 mars 2018 dans Question de langue

    Bonjour.

    Il ne faut en aucun cas dire : Je vous saurais obligé. Il faut mettre le verbe être. Il y a peut-être confusion avec l’expression Je vous saurais gré.

    Ainsi, vous pouvez dire, par exemple : Je vous serais obligé de me faire parvenir par retour de courrier le montant de… (Préférez ainsi le conditionnel serais, peut-être un peu moins abrupt que le futur.)

    Cette réponse a été acceptée par Tra. le 28 mars 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 28 mars 2018 dans Question de langue

    J’ai été absent quelques jours et je découvre que ce fil s’est enrichi…

    Je voudrais commencer par citer le commentaire de Chambaron, dont les avis que j’ai eu l’occasion de lire (pas mal en fait, en visitant ce site) sont toujours pesés : « dire que tomber quelque chose est parfaitement acceptable est trompeur : dans la majorité des cas courants, cela sera sanctionné par l’environnement comme grossièrement fautif (…) » (souligné par moi).

    Chambaron a raison. Nous avons déjà eu l’occasion, sur un autre fil, de parler de cet aspect. Il est vrai que, justement pour cette raison, je n’aurais personnellement pas employé tomber de cette façon – pour éviter remarques et courriers. Ecrire, c’est aussi tenir compte de ceux qui vous liront en rusant pour rester correct sans les choquer.

    De ce point de vue, Zully et ChristianF ont eu raison de me reprendre : je n’ai sans doute pas très bien conseillé renmark12 en ne lui signalant pas davantage cela. Et donc, s’il revient sur ce fil, il faut effectivement qu’il sache que tomber quelque chose risque fort d’être considéré comme fautif par ceux auxquels il s’adresse ou, au moins, comme familier.

    Pourtant… l’emploi transitif de tomber, au sens donc de faire tomber, est licite puisqu’il a donné les expressions « tomber le masque », « tomber les coeurs » qui ne sont pas vraiment du registre familier. Pourquoi un tel emploi ne peut-il pas revenir d’une façon plus générale ? Ce serait une façon de lutter contre cette tendance à la complication de la langue – qu’on songe à l’erreur si fréquente de l’emploi du subjonctif après après que : l’erreur n’a pas été d’employer l’indicatif après avant que… Ou encore l’emploi intransitif de se rappeler : l’erreur n’a pas été l’emploi transitif de se souvenir. L’erreur commise va dans le sens de la complication au lieu d’aller dans le sens de la simplification. De ce fait, nous risquons de devoir bientôt tous dire : « je me rappelle de quelque chose » (tournure fautive)  parce que tout le monde croirait que c’est « je me rappelle quelque chose »  qui est fautif…

    Laisser tomber ou faire tomber, deux verbes au lieu d’un seul. Toujours aller vers une complexification inutile. Mais ce n’est peut-être pas le lieu de telles interrogations. Je suis assez nouveau ici et je ferai davantage attention (:

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  • Grand maître Demandé le 23 mars 2018 dans Question de langue

    Je n’ai pas dit que renmak12 parlait de tomber le masque, etc. Ma réponse commence par : « On peut parfaitement dire En ce moment, je tombe tout. »

    On peut bien entendu dire faire tomber ou laisser tomber, c’est même l’emploi le plus fréquent aujourd’hui. Mais, j’insiste, il est correct de dire tomber un objet, ce qui était la question posée.

    Dans la précédente réponse, je cite plusieurs emplois transitifs de tomber comme tomber le masque, tomber la veste, etc., dans le but de faire une réponse le plus exhaustive possible. Mais je cite surtout l’emploi attesté par le CNRTL de la forme : tomber un objet.

    Pour être plus clair. On dit le plus souvent : tu as fait tomber ta fourchette. Mais on peut parfaitement dire aussi tu as tombé ta fourchette. Le CNRTL dit que c’est une expression vieillie… Mais cela revient en force dans le langage parlé et, puisque c’est licite, on peut parfaitement l’employer à l’écrit. La citation où il est question de « tomber les seaux dans le puits » est de Giono… L’article complet du CNRTL se trouve ici (2e section, emploi transitif, vers la fin de l’article).

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