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  • Grand maître Demandé le 6 avril 2018 dans Accords

    Bonjour.
    Pour la phrase Les télés qu’elle a vu être interdites, il me semble qu’il ne faut pas accorder : être interdites est un infinitif passif et l’on a donc un participe passé suivi d’un infinitif, le sujet ne faisant pas l’action de l’infinitif : ce n’est pas elle qui est interdite.

    Pour pluriel, le premier sens donné par Trésor est le sens grammatical et ce n’est que par analogie qu’il y a élargissement à « composé de plusieurs éléments » (le lien est dans le titre de l’article) :

    GRAMMAIRE

    I.− Adj. Qui indique la pluralité. Anton. singulier.Nombre pluriel; adjectif, substantif pluriel; masculin, féminin pluriel. Il eût fait redire mille fois à Omer debout, l’ablatif pluriel de soror, marmor, puer, indoles (AdamEnf. Aust.,1902, p.179):

    1. Je ne me servais guère de la voiture et ne conduisais jamais le cheval. Pourtant, je disais «le nôtre», parce que, depuis l’enfance, mère ne nous apprenait guère les pronoms et les adjectifs que dans cette forme plurielle.DuhamelTerre promise,1934, p.1133.

     

    − P. anal.

    ♦ Qui peut être analysé à différents niveaux, de plusieurs points de vue. Lecture, écriture, musique plurielle. (Ds Rob.1985).

     

     

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  • Grand maître Demandé le 4 avril 2018 dans Accords

    Bonsoir Tony.
    1) Tout le monde est un singulier. Tout le monde « sont » est fautif. L’attribut du sujet (insociable) s’accorde avec le sujet, donc singulier aussi, comme le verbe (et le sujet). Comme le relève le site québécois de la langue française, c’est en contradiction avec le sens pluriel de l’expression. Voir ici.

    2) Dans les tout premiers, tout est adverbe. On s’en rend compte en remplaçant par tout à fait. Vous pouvez écrire : c’est dire l’importance des tout à fait premiers entretiens.

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  • Grand maître Demandé le 4 avril 2018 dans Conjugaison

    Bonjour.

    En dehors du présent qui s’applique à des événements en train de se dérouler (le présent, quoi !), je ne connais que le présent de généralité qui a valeur de passé dans la concordance des temps comme dans la phrase : En 1905, parut un texte fondateur d’Einstein sur la théorie de la Relativité restreinte, théorie qui dit  que  etc.

    Il me semble que la phrase  en juillet, elle est à la retraite , pour fréquente qu’elle soit dans le langage parler, est tout de même fautive. Il convient d’écrire, par exemple aujourd’hui : en juillet, elle sera à la retraite.

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  • Grand maître Demandé le 4 avril 2018 dans Accords

    Bonjour.

    Je pense que l’analyse de ChristianF est correcte : celui ou ceux qui font l’action de reproduire ne sont pas identifiés dans la phrase mais il ne s’agit en tout cas pas du COD que représentant les erreurs. Dans ces conditions, déjà avant les recommandations de 1990, il n’aurait pas fallu accorder.

    Dans plusieurs fils, un autre contributeur, Pascool, analyse ce genre de situation en disant que les erreurs sont COD de l’infinitifici reproduire. Sans le renversement, cela donnerait : j’ai laissé reproduire des erreurs qui nous sont aujourd’hui fatales.

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  • Grand maître Demandé le 4 avril 2018 dans Accords

    Bonjour Tony.

    1) Les deux formulations semblent licites. Cela dit, on met le pluriel après sans dans le cas où cela correspond à une expression d’ordinaire au pluriel. Mais, là, je ne vois vraiment pas la nuance qu’introduit le pluriel. Comme on dit, s’il n’y en a pas… il n’y en a pas ! Le singulier me semble de loin préférable ici.
    Ce n’est pas votre question, mais on peut alléger un peu l’expression qui comporte beaucoup de négations : Il n’y a pas de famille en France sans enfant fonctionnaire, cheminot ou qui ne serait pas concerné par la grève (c’est bien l’enfant qui est concerné ?).

    2) La phrase que vous citez est fautive à plusieurs titres. Il faut : Les prénoms Paul et Bertrand sont courants.

    Cette réponse a été acceptée par Tony. le 4 avril 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 4 avril 2018 dans Général

    Bonsoir.

    Non, la coupure de mot (césure) ne peut pas se faire n’importe comment. En français, la règle générale est de couper en suivant les syllabes, sans laisser une lettre isolée, en coupant s’il y a lieu entre deux consonnes (mais aussi en respectant l’étymologie des mots). Pour les mots composés, la coupure se fait au trait d’union. Pour un mot composé de plus de deux mots reliés par un trait d’union, la coupure se fait après le premier trait d’union. Quelques exemples.

    – le mot argument peut être coupé de diverses façons. ar-gument, mais aussi argu-ment.

    – Pour couper le mot distinction, on n’a en fait qu’une seule possibilité : dis-tinction. Si l’on coupait à la seconde syllabe distinc-tion, on ne respecterait pas la formation du mot qui contient disctinct. et la césure distinct-ion ne renverrait pas à la ligne une syllabe.

    – Il est très difficile de couper un mot comme école. é-cole est interdit (lettre isolée) mais éco-le serait maladroit, le renvoi à la ligne de le ne correspondant pas à une syllabe prononcée.

    – arc-en-ciel ne peut être coupé qu’après arc-.

    Il faut sans doute rappeler que l’indication de la césure est un tiret (conditionnel) en fin de ligne mais qu’il ne faut pas répéter au début de la ligne suivante.

    Tous les traitements de texte offrent l’option de couper les mots. Mais vérifiez soigneusement la façon dont ils le font qui est très souvent fautive !

    Enfin, la césure n’est pas une obligation ! Elle est pratiquée dans la presse et l’édition pour des raisons de place, mais rien ne l’impose dans un texte manuscrit et, si vous ne manquez pas de place dans un texte saisi sur un traitement de texte, il est préférable de ne pas couper les mots. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, sur la plupart des traitements de texte, la césure n’est pas l’option par défaut.

    Vous pouvez consulter un article assez complet sur les coupures syllabiques et étymologiques sur le site de l’Office québécois de la langue française. C’est ici. La liste de tous les articles donnant l’ensemble de règles de césure (il y en a beaucoup !) se trouve .

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  • Grand maître Demandé le 3 avril 2018 dans Conjugaison

    Bonsoir.

    En fait, les deux formulations sont possibles. La première (les clous cassent) est peut-être un peu vieillie, en tout cas on dira plus facilement aujourd’hui les clous se cassent. Mais les clous cassent n’est pas fautif. Voir sur le site du TFLI :
    « III.− Emploi intrans.

    A.− Se rompre, se briser. La corde cassa (Ac. 1798-1878); cette poutre (…) va casser (Lar. 19e, Lar. encyclop.). Panturle s’est arrêté pour raccommoder la longe qui venait de casser (GionoRegain,1930, p. 220). »


    Comme vous pouvez le voir, les citations données avec cet emploi datent un peu. Préférez donc « se cassent » ou « se brisent ».
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  • Grand maître Demandé le 3 avril 2018 dans Question de langue

    Re-bonjour.

    Sur cette question de virgule. Pour mais, elle recommandée dans tous les cas  (avant mais), mais facultative quand la proposition qui suit mais est très courte : C’est non seulement possible mais certain (cependant, on peut évidemment écrire : c’est non seulement possible, mais certain). Voir ici.

    Pour un adverbe jouant un rôle de coordonnant comme puis, c’est en fait la même chose. Voici un article très clair sur le site de l’OQLF.
    Cela dit, si vous êtes à un signe près, dans votre cas précis, peut-être pouvez-vous vous contenter de la tournure 2 qui ne choquera pas grand-monde !

    Cette réponse a été acceptée par Juliano. le 3 avril 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 3 avril 2018 dans Accords

    Bonjour. Vous pouvez prendre pour exemple le cas où un verbe se conjugue avec l’auxiliaire être, comme le verbe partir au passé composé : elle est partie

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  • Grand maître Demandé le 3 avril 2018 dans Question de langue

    Bonjour juliano. D’un simple point de vue syntaxique, il me semble que toutes ces formulations sont correctes. On peut bien entendu mettre « il » comme vous le faites dans les formulations 2 et 4 mais je ne vois pas de problème à l’omettre (ce n’est pas comme s’il y avait toute une incise entre les deux verbes qui aurait imposé la répétition d’un sujet). Comme j’ai cru comprendre que vous devez compter vos signes…

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