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Bonjour.
Comme le dit ChristianF, la question que vous posez (ou, peut-être, qui vous est posée) n’est pas claire. S’il s’agit de la racine (ce qui devrait être le cas pour une recherche étymologique), alors il y a plus d’un couple dont les mots n’ont pas la même. Pour vous aider, voici les racines correspondant aux mots des différents couples.
Caténaire, de catena et chaîne, de catena aussi.
Cynégétique, dont la racine est grecque (kynos) et chien, dont la racine est latine canus. Mais il est vrai que, dans ce cas, les racines grecque et latine sont liées.
Campanaire, de campana et cloche, du bas latin clocaVespéral, de vesperalis, et soir, de sero, lui-même tiré de serus.
Il est possible qu’en remontant plus loin, on trouve des racines communes (ne serait-ce que venant de l’indo-européen), mais il faut aller sur des sites spécialisés en étymologie. Si vous avez des questions concernant l’étymologie d’un mot, un certain nombre de dictionnaires vous fournissent ce que je viens de faire. En ligne, vous avez le site de référence du CNRTL qui contient un ensemble étymologique : c’est ici.
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Bonjour Franca.
Deux constructions possibles pour voler : voler quelque chose à quelqu’un et voler quelqu’un. Ici, nous sommes dans le premier cas.
Dans la phrase que vous donnez, il n’y a donc pas « double COD » : le COD est leurs noisettes et se est complément indirect : Les écureuils ont volé leurs noisettes à eux.
L’accord aurait été différent si la phrase avait été : les écureuils se sont volés. Cette fois, se est COD, placé avant le participe passé et il y a accord.
Vous pouvez consulter le très bon article sur l’accord du participe passé des verbes occasionnellement pronominaux sur le site de l’OQLF ici. L’exemple qui y est donné est Elles se sont lavées mais elles se sont lavé les mains.
Cette réponse a été acceptée par Franca. le 9 avril 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Zully.
Je suppose que vous n’indiquez ici que des éléments de phrase et que les phrases complètes fournissent un contexte où, par exemple, « je m’identifie » à un sens : je m’identifie à ce merveilleux guitariste (enfin… j’aimerais !). Même chose pour je m’identifie souvent qui, je suppose, se trouve dans une phrase plus complète.
Quant à la formulation qui vous pose problème, pourquoi pas Je m’identifie totalement, comme le suggère Clic, ou je m’identifie complètement ?
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Bonjour.
Deux constructions possibles pour «autoriser».
On autorise quelque chose à quelqu’un ou bien on autorise quelqu’un à faire quelque chose.Ici, nous sommes dans la seconde construction et donc la question à se poser est bien : «J’ai autorisé QUI à travailler ?». «Me» est donc bien COD, placé avant le participe passé, d’où l’accord si le sujet est féminin : «Je me suis autorisée à travailler.»
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Bonsoir.
Qu’est-ce qui vous gêne exactement ? La phrase est tout à fait correcte.
La seule chose que vous pourriez faire, mais cela n’a rien d’obligatoire, serait de mettre une virgule après personnes ou d’ajouter qui sont toujours après personnes :
Il est entouré d’une équipe de dix-sept personnes, toutes concernées par le bon fonctionnement du club.
Il est entouré d’une équipe de dix-sept personnes qui sont toutes concernées par le bon fonctionnement du club.Mais la formulation que vous donnez suffit vraiment.
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Bonjour Tony.
1) Si vous voulez rapporter manquer à friandises, il faut évidemment accorder. Mais la phrase est bâtie de façon qu’on pourrait croire que c’est la Serbie qui nous manque. Mettez plutôt : Les friandises que tu nous apportais de Serbie et qui nous manquaient tant.
2) Oui, l’accord est correct. Mais la répétition des que est bien lourde et la phrase peu élégante. Peut-être : La fête dont il aurait aimé qu’elle ait lieu hier soir.
Cette réponse a été acceptée par Tony. le 7 avril 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir Nabil.
In extenso s’emploie pour parler d’un texte, d’une publication. Cette intervention a été publiée in extenso dans notre édition du 6 avril.Dans le contexte de votre phrase, préférez un adverbe comme complètement. Ou mieux, plus simplement : Avec tout le cortège de malheurs qui l’accablent.
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En fait, tout dépend un peu du contexte.
La superficie est représentée par un nombre affecté d’une unité. Cet appartement a une superficie de 60 mètres carrés.
Dans votre exemple, si vous avez besoin de qualifier cette superficie de « totale » ou « globale », c’est seulement dans le cas où vous avez été amené à effectuer des mesures partielles. Sinon, vous pouvez vous contenter d’écrire : la superficie de l’agrandissement est de (…).
Si, donc, vous aviez découpé votre surface en éléments plus petits que le tout, l’utilisation de totale indiquera une simple opération d’addition. L’utilisation de globale indiquera une opposition entre les éléments partiels et l’agrandissement pris dans son ensemble (idée de globalité).
Et donc… tout dépend du contexte.
Cette réponse a été acceptée par Ray. le 7 avril 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir.
Quand un nom collectif sujet est suivi d’un complément, les seules situations où l’accord du verbe se fait « obligatoirement » dans un sens ou l’autre sont
– d’une part celle où le nom collectif a valeur numérique (dizaine, cinquantaine, etc.) : l’accord se fait obligatoirement au pluriel ;
– d’autre part, celle où le sens du verbe l’impose. Le site québécois de l’OQLF donne pour exemple : la file de voitures s’allonge (c’est la file qui s’allonge), la file des spectateurs s’impatientent (ce sont les spectateurs qui s’impatientent).
En dehors de cette situation, le fait d’accorder ou non n’est jamais fautif. On met le verbe au singulier quand on veut insister sur le nom collectif et au pluriel quand on veut insister sur les éléments qui composent ce collectif. Une grande quantité d’informations a été recueillie (on insiste sur la grande quantité). Une quantité d’informations ont été recueillies en nombre tel qu’elles n’ont pu encore être traitées . L’accord correspond donc au choix fait par celui qui écrit.
Concernant les situations où le nom collectif est précédé d’un déterminant défini ou indéfini, il n’y a pas de règle fixe. L’OQLF a une formulation prudente :
Le plus souvent, si le collectif est précédé d’un déterminant défini (le, la), d’un déterminant possessif (mon, ma, ton, etc.) ou démonstratif (ce, cet, cette), l’accord se fait avec le nom collectif. Toutefois, la présence d’un de ces déterminants n’entraîne pas automatiquement l’accord avec le collectif.
Il poursuit : Si le nom collectif est précédé d’un déterminant indéfini (un, une), on a le choix de faire l’accord avec le collectif ou avec son complément. Cela dépend si l’on considère en bloc la totalité, l’ensemble, ou si l’on pense individuellement aux êtres, aux objets qui constituent l’ensemble.
Le site L’Obs, la conjugaison est encore plus prudent en précisant :On observe que l’accord se fait souvent au singulier si le nom collectif est précédé d’un déterminant défini (le, la), d’un déterminant possessif (mon, ma, ton, etc.) ou d’un démonstratif (ce, cet, cette). » Même prudence dans le cas d’un déterminant indéfini.
L’article de l’OQLF est ici, celui de l’Obs, La conjugaison là.
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Bonjour.
Ne convient-il pas de rapprocher cette question de l’emploi de mis à part, vu, étant donné, soit placés en début de phrase ? Dans tous ces cas, y compris peu importe, j’aurais tendance à laisser invariable. Pour vu, il y a une discussion sur le site ici. Pour soit (avec des arguments sur les autres cas), là. Il me semble que ces deux fils sont éclairants pour la question posée par Specifique.- 59031 vues
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