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  • Grand maître Demandé le 13 avril 2018 dans Accords

    Outre le lien vers le site orthographique du Nouvel Observateur, voici deux liens vers des sites de référence (québécois tous les deux) :
    vers BDL ici :
    vers le bureau de la traduction : .

    Le dernier lien donne un exemple sans virgule où la présence de la virgule modifie le sens :

      • Mon frère, Paul, a obtenu une promotion.

     

      • Mon frère Paul a obtenu une promotion.

     

    Dans le premier cas, Paul est l’unique frère de l’auteur de la phrase alors que, dans le second, ce n’est pas nécessairement le cas.

    Tous les exemples que vous citez viennent de slogans publicitaires et non de textes rédigés. Je ne dirai même pas qu’ils sont fautifs tant les slogans – parfois même les titres – échappent en grande partie aux subtilités de la syntaxe. Ils privilégient, à juste titre me semble-t-il, l’aspect percutant : je suis bien d’accord avec vous, écrire « Au volant, la vue, c’est la vie » serait d’une lourdeur incompatible avec le besoin d’un slogan enlevé !

    En fait, c’est un peu la même chose dans la retranscription d’un dialogue « sur le vif ». Mais, dans un texte rédigé, il me semble qu’il faut séparer les noms, groupes nominaux et autres mis en apposition avant le nom qu’ils précisent.

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  • Grand maître Demandé le 13 avril 2018 dans Général

    Bonjour.

    Votre formulation est correcte. Y compris doit se comprendre comme faisant partie de (la liste). C’est une nuance, mais il me semble que, dans votre phrase, vous voulez faire ressortir le fait que les enfants ne sont pas épargnés – vous ne les mettez pas sur le même plan que les autres. Dans ce cas, vous pouvez mettre plutôt en particulier(…) qui n’épargnent personne, en particulier les enfants qui sont les plus vulnérables.

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  • Grand maître Demandé le 13 avril 2018 dans Question de langue

    Bonjour.

    Je pense qu’il faut dire jouer au football  parce que c’est un jeu.  Mais faire de la gymnastique, qui n’en est pas un.

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  • Grand maître Demandé le 13 avril 2018 dans Accords

    Bonjour Tony et ChristianF.

    Pas de souci sur les réponses, excepté sur le point 1 pour lequel je ferai juste une remarque sur la virgule dans les phrases 2 et 3. Elle est nécessaire  – et pas seulement pour la diction. Il s’agit d’une apposition. Quand un substantif est mis en apposition après le nom, il n’y a pas de virgule. En revanche, quand un nom, un groupe nominal, ou une proposition est mise en apposition avant le nom précisé, la virgule est obligatoire. Voir, par exemple, ici.

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  • Grand maître Demandé le 13 avril 2018 dans Question de langue

    Bonjour Electra.

    Cela relève bien sûr de la responsabilité de l’auteur (ou du traducteur) qui peut choisir délibérément d’utiliser les termes anglais (mais, alors, à haute voix, on doit lire mister pour Mr).

    Mais, dans le cas général, si l’on traduit un texte de l’anglais vers le français, il convient de tout traduire – en dehors des expressions qui sont « passées » au français (je pense à une expression du type cloud computing qui me semble de loin préférable à informatique nuagique ou même infonuagique, comme le disent nos amis québécois).

    Ainsi, dans un texte soigné en français, monsieur s’abrège en M. (avec point), madame en Mme (sans point), messieurs en MM. (avec point) et mesdames en Mmes (sans point). Rappelons que mademoiselle n’est plus supposé être employé. Mais, s’il s’agit d’un texte ancien, l’abréviation serait Mlle (sans point) ou Mlles au pluriel.

    Il y a un article sur ce site ici.

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  • Grand maître Demandé le 13 avril 2018 dans Général

    Bonjour Magicoco. Et merci pour votre excellente question.

    Commençons par dire que les deux orthographes sont attestées.

    Quelques rappels sur les règles d’accord pour vingt (et cent). Vingt s’accorde quand il est multiplié, non suivi par d’autres nombres, employé comme nombre cardinal : quatre-vingts personnes s’étaient déplacéesquatre-vingt-une places ont été vendues. Mais cent vingt grammes de farine (cent ne multiplie pas vingt) et cela se trouve page quatre-vingt (ici, il s’agit de la quatre-vingtième page, c’est un ordinal).

    Concernant les années… 1980 (je ne m’engage pas pour l’instant), on rencontre quatre-vingt aussi bien que quatre-vingts. Les arguments des deux « camps » sont très bien résumés  dans un article  intéressant et nuancé du bureau de la traduction canadien, ici.

    Personnellement, je penche pour années quatre-vingt (que j’interprète davantage comme un ordinal que comme un cardinal). Mais, si vous voulez éviter polémiques et courriers intempestifs (si vous êtes rédacteur, traducteur, écrivain, blogueur, etc.), écrivez… Les années 1980 (mais pas les années 80).

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  • Grand maître Demandé le 12 avril 2018 dans Conjugaison

    Il manque des éléments pour vous indiquer comment tourner cette phrase (la répétition de « cela » est assez laide et on se demande si c’est bien « expliquer » qui convient et pas appliquer).

    En tout cas, à la troisième personne du singulier, la forme « fusse » n’existe pas.  L’imparfait du subjonctif de l’auxiliaire être se conjugue comme suit : que je fusse, que tu fusses, qu’il fût. Et il n’y a aucune raison de rajouter « ce ».

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  • Grand maître Demandé le 12 avril 2018 dans Accords

    Re-bonjour, Tony.

    1) Dans mourant de dépression, le choix du participe présent indique une action qui doit être précisée : elle meurt de dépression. En revanche, dans la seconde phrase, le choix de l’adjectif verbal n’appelle pas de complément : elle est mourante. Mettre on l’a trouvée mourante de dépression me semble fautif. Il faudrait quelque chose comme : elle est mourante, victime d’une dépression.
    Cela dit, la phrase n’est globalement pas très élégante. Lorsqu’on l’a trouvée, elle était dans un tel état dépressif qu’elle était à l’article de la mort.

    2) Dans les deux premiers cas, je verrais effectivement le singulier (généralité). Dans le dernier, le pluriel (mais le singulier serait correct aussi).

    3) Je suppose que votre phrase est incomplète, sinon elle est mal construite. En l’absence d’éléments complémentaires, ce qui ressort est qu’il faudrait plutôt « car si d’autres personnes l’ont reçu » (qu’ont-elles reçu ?) : le présent (je vous demande) demande d’être suivi par un passé composé et non par un plus-que-parfait. Par suite, vous mettrez ensuite « sait-on jamais » : Je vous pose la question à tout hasard, car, si d’autres personnes l’ont reçu  – sait-on jamais -, cela pourrait créer un incident.

    Cette réponse a été acceptée par Tony. le 12 avril 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 12 avril 2018 dans Conjugaison

    Bonjour Caroline.

    Méfiez-vous des correcteurs orthographiques… Ils sont très utiles pour les fautes de frappe (sur lesquelles ils attirent votre attention) mais ne sont vraiment pas au point pour la syntaxe.

    Cela dit, plusieurs choses sur votre phrase.

    En passant, on écrit les années soixante-dix  ou les années 1970. Mais pas les années 70.

    Sinon, je ne suis pas un spécialiste en droit mais êtes-vous certaine que, dans le jargon juridique, ce soit le préjudice qui est indemnisé et pas la personne qui l’a subi ? Enfin, je suis gêné par la formulation « le préjudice commence ». Dans cet emploi, je trouve que commencer est un verbe d’action et il me semble qu’il serait préférable d’écrire : On a commencé à indemniser également les victimes de ce préjudice dans les années 1970, malgré la présence du « on » dont « on » dit qu’il faut l’éviter à l’écrit. Vous pouvez remplacer ce « on » par « les juges » ou « les tribunaux » ou tout autre substantif approprié.

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  • Grand maître Demandé le 12 avril 2018 dans Accords

    Bonjour Tony.

    1) Il m’a été donné quoi ? De lire. De lire quoi ? Une des meilleures revues, etc. Attention, qu’, mis pour une des meilleures revues, n’est pas COD de donner. Il ne devrait pas y avoir accord. Selon moi, il aurait fallu écrire : C’est l’une des meilleures revues et des mieux documentées qu’il m’ait (ou plutôt, d’ailleurs, qu’il m’a été donné) été donné de lire.

    2) Comme toujours en pareil cas, les deux sont possibles. Dans le second cas, vous entretiendriez une ambiguïté sur l’éventualité que chaque soldat puisse avoir plusieurs âmes… mais je ne pense pas que cette ambiguïté soit seulement perçue dans le contexte. Dans le premier cas, vous affirmez que chaque soldat a une seule âme et vous souhaitez quelque chose pour chacun.

    Cette réponse a été acceptée par Tony. le 12 avril 2018 Vous avez gagné 15 points.

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