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Vous avez raison. Avant toute ponctuation double, il faut une espace fine (insécable dans les traitements de texte). Ce n’est pas le cas en anglais et, pour peu que les logiciels utilisés soient paramétrés pour cette langue, ceci explique sans doute cela. Mais, en français, c’est en effet fautif.
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Il me semble en effet, mais certaines collections ont repris, à tort ou à raison, les conventions de la presse et il est donc difficile d’affirmer qu’il s’agit d’une erreur.
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Bonjour.
Je suppose que l’auteur a voulu indiquer par les guillemets et l’usage du caractère italique qu’il citait une phrase courante : il aura voulu appliquer les règles typographiques en matière de citation.
Cela dit, quelle que soit la raison, il y a redondance entre l’usage des guillemets et l’usage des italiques. Dans un livre, dans le cas d’une citation courte, on se contente de mettre la phrase entre guillemets. Dans le cas d’une citation longue, tout dépend des conventions de l’éditeur, de la collection, etc. On peut revenir à la ligne en décalant le texte de la citation vers la droite, éventuellement dans un corps plus petit, auquel cas guillemets et italiques sont inutiles. On peut revenir à la ligne en ouvrant et fermant la citation par des guillemets. Là encore, l’utilisation des italiques serait redondante.
Ce n’est que dans la presse que guillemets et changement de caractère sont utilisés conjointement pour une citation : par exemple, citation ouverte par des guillemets et en italique dans un texte en romain ou guillemets et citation en romain dans un texte en italique (mais la presse joue aussi avec le gras et le maigre, pour des raisons de mise en page puisqu’il faut bien trouver des solutions pour que, visuellement, les articles apparaissent de façon différente). La raison en est probablement que l’utilisation de colonnes relativement étroites ferait perdre la trace de la citation : visuellement, sans l’usage d’un caractère différent pour la citation, on ne saurait plus si on lit cette dernière ou le texte de l’auteur de l’article.
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Les exemples donnés par Kerglof sont intéressants à la lumière des raisons des grammairiens dont je ne pense pas qu’elles sont dénuées de fondement. Prenons l’exemple : Je suis sorti avant que le facteur [être] passé. La proposition principale est Je suis sorti. C’est elle qui «fixe le temps», autrement dit qui sert d’origine des temps. Par rapport à cette origine, le passage du facteur est un événement futur et il est d’usage de considérer que le futur est hypothétique (une « éventualité », dit l’Académie) – on a abandonné depuis longtemps la thèse du démon de Laplace d’un déterminisme universel. Les raisons du choix de la règle ne me paraissent pas du tout illogiques. Il y a effectivement un lien étroit avec la démarche qui fixe la concordance des temps : là aussi, on choisit dans le verbe de la proposition principale la référence de temps par rapport à laquelle on ajuste le temps des subordonnées. Il me semble que cela éclaire le fait que les règles fixées par les autorités académiques ne sont pas arbitraires.
Mais cette logique se heurte à une autre que l’exemple donné par Kerglof en réponse à Zully illustre parfaitement. Je suis arrivé après que le premier bateau a débarqué, mais avant que le deuxième ait débarqué. Du point de vue de la syntaxe, rien à dire. Mais une telle phrase ne peut que heurter le lecteur par la dissymétrie des constructions. Je pense qu’une rédaction soignée doit éviter ce genre de formulation et préférer quelque chose comme : Quand je suis arrivé, (les passagers du) premier bateau avaient déjà débarqué, mais pas (ceux du) deuxième ou toute autre formulation, de préférence plus élégante. Écrire, c’est , me semble-t-il, non seulement respecter orthographe et syntaxe, mais tenir compte de ceux qui vous lisent, ne serait-ce que pour ne pas dévier leur attention sur un problème étranger au contenu du texte. Nous ne sommes plus exactement dans des discussions sur les règles d’orthographe et de syntaxe mais sur le problème de leur « bon usage ».
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J’avoue ne pas bien comprendre ce que cherche à dire Kerglof.
Concernant le sujet du fil, voici ce que dit l’Académie :
« À la différence de avant que, qui implique une notion d’éventualité, après que, marquant que l’on considère le fait comme accompli, introduit une subordonnée dont le verbe doit être mis à l’indicatif. Je rentrerai après que la nuit sera tombée. Il est parti après que nous l’avons tous salué.Le passé antérieur employé dans des phrases comme Après que le bateau fut sorti du port, la tempête s’éleva ou On l’applaudit après qu’il eut parlé ne doit pas être confondu avec le plus-que-parfait du subjonctif. »
(C’est moi souligne.) L’article est ici.Nous indiquons sur ce site les règles de grammaire en vigueur et, dans ce fil, je n’ai fait que retranscrire l’explication usuelle du fait qu’il faut l’indicatif après après que et le subjonctif après avant que. Que les événements qui suivent les locutions après que et avant que soient respectivement « passés » ou « futurs » – et donc « certains » ou « éventuels » – s’entend bien entendu par rapport à la proposition principale, ce que j’avais indiqué. Nulle subjectivité là-dedans.
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Bonjour.
En principe, une locution étrangère non passée dans la langue française (ce qui est le cas ici) s’écrit en modifiant le caractère employé : en italique dans un texte en romain ou en romain dans un texte en italique. « Améliorer le time to market » ou « Améliorer le time to market« .
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L’indicatif est obligatoire après après que. C’est après avant que qu’il faut le subjonctif.
L’indicatif après après que vient du fait qu’est introduit un événement ayant eu lieu (et donc certain) au regard de la proposition principale. Le subjonctif après avant que vient du fait qu’est introduit un événement devant survenir (et donc hypothétique) au regard de la proposition principale.
Comme souvent (pour une raison que je ne m’explique pas), l’identification (fautive) des deux formes s’est faite vers la forme la plus complexe (le subjonctif). Cela dit – et cela depuis toujours -, les correcteurs préfèrent tordre légèrement la concordance des temps plutôt que le mode employé pour éviter que le lecteur ne voie une faute là où il n’y en a pas. Cela se fait par l’utilisation du passé antérieur de l’indicatif qui « sonne » à l’oreille de la même façon que le plus-que-parfait du subjonctif (l’accent circonflexe de ce dernier ne s’entend pas !) :
Après qu’il eut écouté ce morceau, il éprouva le besoin de le jouer lui-même. Sinon, il reste toujours la forme après + infinitif : Après avoir écouté ce morceau, il éprouva le besoin de le jouer lui-même.- 2930 vues
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Bonjour.
En fait, les deux se font… selon les cas.
Par exemple, j’aurais tendance à dire : Nous vous proposons les produits Aiwa, Dans ce cas, les produits d’Aiwa serait plutôt mal venu.
Mais je dirais plutôt Nous vous proposons les produits de la Compagnie générale transatlantique que les produits Compagnie générale transatlantique.(Ne cherchez pas les produits mentionnés ci-dessus, ces sociétés n’existent plus. Dans le dernier cas, on mettrait plutôt traversées que produits, mais c’était pour l’exemple de la construction du nom : vous pouvez remplacer Compagnie générale transatlantique par le nom d’une entreprise de literie connue et, là, le mot produit est adapté.)
Il y a certainement des cas où les deux constructions sont possibles. Il vous faut donc adapter au type de nom de marque que vous voulez citer.
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Bonjour Gaziano.
Vous avez raison, somme toute est en effet une locution adverbiale invariable.- 3307 vues
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Bonjour Laplanche.
On trouve les deux formes et BDL ne fait que le constater.
En ce qui concerne les pays mentionnés par vous-même et par Tony, il y a (ou il y a eu) deux Etats distincts, chacun avec un nom différent. C’est la raison pour laquelle on pouvait parler, jusqu’à la réunification, des deux Allemagnes. De même, jusqu’à présent, est-on fondé à parler des deux Corées.
La question a été déjà été posée et discutée ici.
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