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Bonjour.
Le 9 mars 2018, Juliano a parlé d’une tournure qu’il avait utilisé récemment. J’ai déjà du mal à taper cette phrase, car l’accord juste est « utiliséE ».
En effet, »tournure » est un nom féminin, ainsi que le pronom relatif qui en est le représentant, COD du verbe. L’accord se fait donc avec mise au féminin. Erreur plus que fréquente, à laquelle n’échappent pas les meilleurs.
Salut bien,
Orph- 18113 vues
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complément correction d’une faute dans ma longue réponse:
L’une d’elles n’en démord pas (j(avais oublié le « s » de « elles ».- 110080 vues
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désolé pour coquilles et lourdeurs.
Guillemets: Troisième exemple « la veste que je ma suis fait faire » (place des guillemets. Plus intelligible sous la forme « …. que je me suis fait confectionner ».Lourdeur: ligne -5 (cinquième en partant de la fin) : »… alors qu’alors » est très laid sans être faux, à remplacer par « alors qu’en l’occurrence ».
Salut bien,
Jac.- 110080 vues
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Coucou les amateurs de la juste orthographe et de la grammaire.
Quelques exemples:
« Je me suis faite belle ». « me » est COD, donc accord en genre et en nombre.
« La veste que je me suis faite ». Le COD est « que », qui représente la veste. Donc accord avec « veste ».
« La veste que je me suis fait fair »e. Le COD de « fait » est la proposition infinitive « faire ». Accord avec la proposition en question, donc neutre, c’est-à-dire qu’en français on met au masculin. De même « voici la récompense que je me suis vu attribuer »: là aussi accord avec la proposition infinitive « attribuer », même si c’est une femme qui parle, et même si « récompense » est un mot féminin.
En fait tout cela est simple à condition de réfléchir un peu. Quelquefois le verbe n’est pronominal qu’en apparence, et le pronom n’est ni COD, ni même COIndirect, mais simplement complément d’un autre verbe, comme ci-dessus « faire » et « attribuer ». il s’agit donc non pas de règles de proximité, mais de réfléchir un peu: quel COD pour quel verbe dans la phrase?
PS. je ne suis pas professeur de lettres, ni littéraire de profession. J’ai des amies avec Bac plus 5 qui font des fautes comme « je me suis permise », alors qu’alors « me » est un COI. Et l’une d’entre elle n’en démord pas !! :).
Salut bien à toutes et tous,
bon été.
Jac- 110080 vues
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Encore moi, pour une rectification.
Le Certificat d’Études Primaires se passait 1 an après le Cours Moyen 2ème année, cette dernière année s’intitulant « classe de fin d’études ».
Toutes mes excuses à toutes celles et tous ceux de j’ai implicitement taxés d’une ignorance de la grammaire que n’aurait pas eue un élève de 9 ans. Le CEP se passait entre 11 et 14 ans.
Cela dit, bien des élèves que j’ai eus comme condisciples dans les années 1950 avaient déjà, à 8 ans, une meilleure orthographe que bien des universitaires actuels. Je me souviens de l’humiliation que j’ai éprouvée, en CM1, d’avoir écrit « Mes » au lieu de « Mais » au début d’une phrase, et « désormé » au lieu de « désormais » dans une rédac. Pour ce dernier mot, c’était une faute due à mon ignorance du sens: au lieu d’un adverbe, je croyais qu’il s’agissait d’un adjectif qui eût signifié « animé de bonnes résolutions ». A cette époque où on enseignait encore la grammaire et où on apprenait à lire en CP par la méthode « beu ah ba », sans craindre le ridicule de « la pipe de papa », nous faisions ne faisions guère plus d’une demi-douzaine de fautes d’orthographe par an. Et nous étions capables de lire Pif le chien ou les aventures d’Arsène Lupin dès l’âge de 7 ou 8 ans. Triste époque que cette époque où presque tout le monde était instruit de savoirs élémentaires et détenteur d’un minimum de culture! Chacun avait alors un dictionnaire, alors qu’aujourd’hui – moi le premier – nous allons sur Internet pour chercher une information, que nous oublierons quelques jours après.
Bonne fin d’hiver à tous.
Bientôt le printemps! les petits oiseaux qui construisent leurs nids, Les fleurs, les abeilles qui pollinisent. Les amours, le sexe, quoi! Et les ados qui se feront des déclarations en écrivant « j t M »!- 110080 vues
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Complément à l’adresse de Chambaron:
Elles se sont privées de sorties.
Elles se sont plaint les sorties et mondanités: « se=à elles-mêmes » est COI de « ont plaint » (à elles-mêmes), et le COD est « les sorties et les mondanités. Ni gâteau ni cerise, rien que la logique précédemment expliquée.
Salut bien,
J.- 110080 vues
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Bonjour.
Suivi d’un infinitif, non suivi d’un infinitif, qu’est-ce que c’est que ce galimatias, comme dirait Gavroche!!!
Se poser les bonnes questions, c’est ici se demander s’il y a un COD, et où il est s’il y en a un. Et alors la règle de l’accord avec le COD et uniquement avec le COD si et seulement si il est placé avant le verbe, cette règle ne connait aucune exceptionDans « la veste que je me suis faite », c’est-à-dire « …confectionnée », il y a un COD qui est « que », pronom relatif représentant « veste ». Il est placé avant le verbe, il y a donc accord.
Mais dans « La veste que je me suis fait faire », c’est-à-dire « … que je me suis fait confectionner », « fait » (qui ne signifie pas ici « confectionné ») a un COD qui est la proposition infinitive (verbe à l’infinitif) « faire » (ou « confectionner »), qui est de genre neutre – qui se code comme masculin en français. J’ai fait quoi? – faire (confectionner), et faire ou confectionner quoi? – une veste.
Quant à « me », dans cette histoire, il est C O Indirect (faire à moi, confectionner à -pour- moi).Exemple un peu plus apparemment difficile:
Elle s’était faite belle , et s’était mis un rouge à lèvre de luxe. Et elle s’est trouvée très flattée de s’être vu décerner la distinction de reine de la soirée, et de s’être ainsi vue distinguée entre toutes.Explications:
Elle s’était faite (s’=elle-même, COD de « avait faite »**) belle (adjectif qualificatif attribut), et s’était mis (s’=à elle-même, COI de « avait mis »**) un rouge à lèvre de luxe. Et elle s’est trouvée très flattée (comme « faite belle ») de s’être vu décerner ( décerner infinitif COD de vu, s’= à elle COI de décerner) la distinction (COD de « décerner ») de reine de la soirée, et de s’être ainsi vue distinguée (ici encore comme « faite belle ») entre toutes.
**Dans les formes pronominales, l’auxiliaire « avoir » est remplacé par l’auxiliaire « être ». Ne me demandez pas pourquoi. Mais c’est bel et bien une source, voire une cause d’erreurs.(Les enfants, très logiquement, disent « je m’ai vu dans la glace », « je m’ai fait mal en tombant »).Oui, je sais, ça semble un peu compliqué. Mais il y a beaucoup de choses compliquées dans la vie, et pourquoi cela dispenserait-il de réfléchir? Dans le cas présent ma grand-mère, avec son Certificat d’Études Primaires de 1920 (année scolaire suivant le cours élémentaire deuxième année), ne faisait pas les fautes d’orthographe que beaucoup de gens font aujourd’hui parce qu’on ne leur a pas demandé de réfléchir en temps utile (dictée, analyse logique, analyse grammaticale, rédactions, etc.). Mais il n’est pas trop tard, chacun peut s’y mettre, c’est à la portée de tous (ma grand-mère était boulangère paysanne, et ses clients et clientes, dans son village de quelque vingt familles, avaient le même niveau élémentaire d’études, et écrivaient des lettres sans fautes, à la différence de pas mal d’universitaires d’aujourd’hui).
Il n’y a donc pas plus de problème de comptage de pronoms que décompte de virgules ou de nuages dans le ciel d’aujourd’hui. Juste un peu de logique, en prenant le temps pour cela quelques bonnes fois. Après quoi ça viendra « tout seul », comme si on l’avait toujours su.
Ce n’est donc pas un problème d’érudition, mais de raisonnement.
Salut à toutes et à tous, et bonne année.- 110080 vues
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